Un atelier national de lancement du projet d’inscription des IGOUDAR au patrimoine universel de l’UNESCO.
Agadir au rendez-vous avec
Un atelier national de lancement du projet d’inscription des IGOUDAR au patrimoine universel de l’UNESCO.
Samedi 03 avril dernier, le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Othman El Ferdaous qui était accompagné de Wali de la Région Souss Massa, du président du conseil de cette dernière et du représentant de l’UNESCO à Rabat entre autres personnalités civiles et militaires, a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de lancement du projet d’inscription des greniers collectifs (IGOUDAR) au patrimoine universel de l’UNESCO.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier a été marquée par la signature d’une convention de partenariat visant la création d’un Centre d’interprétation et de valorisation des Igoudar au niveau de la collectivité territoriale d’Ait Baha pour une enveloppe budgétaire globale estimée à quelques 6.000.000,00 Dhs répartis sur trois années (2021 à 2023) et dont l’apport du ministère de la culture s’élève à 3000000,00 dhs, celui de la Région Souss Mass à 2.500.000,00 Dhs et celui du conseil provincial de Chtouka Ait Baha s’élève à 500.000,00 Dhs alors que l’apport de la collectivité territoriale d’Ait Baha, le quatrième partenaire, est représenté par une assiette foncière de 4000m².
Au programme de cet atelier de lancement, deux panels animés par d’éminents spécialistes et experts dont le premier a été consacré à la présentation et discussion de communications sur la convention du patrimoine mondiale de 1972 et le Maroc : Un bilan et des perspectives, la présentation de la convention de 1972 ; Critères et orientations de mise en œuvre, la valeur symbolique et spirituelle des greniers collectifs.
Le second panel quant à lui a été consacré à la discussion des thématiques relatives l’institution des Igoudars : Histoire et société, les igoudars etat des lieux de l’inventaire et des actions de sauvegarde et de mise en valeur, la gestion des greniers collectifs d’après le patrimoine manuscrit et enfin, la dimension immatérielle des Igoudars
A souligner que les « igoudars » retracent une histoire et une tradition ancestrales et ils reflètent une culture à la fois architecturale et sociétale.
Les Igoudars sont des greniers collectifs sous forme de citadelles dont la surveillance a été assurée par «lamine», qui est homme de confiance. Ils étaient utilisés pour stocker les denrées alimentaires, les récoltes de blé, de maïs et d’orge, l’huile, les bijoux et les documents précieux. De par leur forme fortifiée, ils constituaient le refuge idéal et l’abri sûr pour garder les denrées et les biens des populations des douars, contre les tentations des voleurs.
Mohammed Drihem
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