L’homme qui se prend pour le Président Franklin Delano Roosevelt
Il est plus que certain que le Président algérien, Abdelmajid Tebboune, ait perdu toute faculté de marcher sur ses deux pieds et ce, après deux mois d’hospitalisation en Allemagne pour cause d’atteinte à la COVID-19.
En effet, depuis son retour à Alger, le 29 décembre 2020, Tebboune est apparu à trois reprises sur les écrans de la télévision publique algérienne assis alors que son fauteuil roulant était placé hors champ.
D’ailleurs, son retour au bercail, via l’aéroport de Boufarik, les images le montrant incapable de se tenir debout et de marcher ont été totalement zappées et ce n’est qu’une fois installé dans le salon d’honneur de l’aéroport par les hommes du Général Saïd Chengriha, Chef d’Etat-Major de l’armée, que des personnalités triées sur le volet l’ont rejoint pour les besoins de la photo officielle prise par des caméras de l’armée et non de la télévision publique algérienne.
Le lendemain, 30 décembre 2020, il signe le décret promulguant la nouvelle Constitution amendée mais ne signe pas la loi électorale comme il s’est engagé à le faire lors de sa sortie du 13 décembre 2020. Les prochaines élections législatives et locales sont donc renvoyées aux calendes grecques, puisque l’armée ne compte pas voir se rééditer le fiasco du 1er novembre 2020, où le peuple a refusé de voter sous un régime illégitime.
Le même jour, il aura un tête-à-tête avec le Général Chengriha au cours duquel le Chef de l’armée algérienne se substituera à un gouvernement entier pour brosser au Président un « bilan de la situation interne » du pays, et au Ministre des Affaires Etrangères pour parler « des pays voisins ». Une grave entorse qui en dit long sur la réalité du pouvoir en Algérie.
Au dernier jour de l’année 2020, après la signature de la fameuse loi de finances 2021 quelques heures seulement avant la deadline légalement impartie, Tebboune ne s’est pas levé, ni pour serrer la main aux huit personnalités présentes à cette cérémonie solennelle et très attendue, ni pour quitter les lieux tant que la caméra était là.
En plus de ne s’être jamais départi de sa position assise sur un siège, le Président algérien Tebboune a été flanqué, dans toutes ses apparitions, du Général Chengriha qui l’accompagnait comme son ombre et ce, même lors de la cérémonie de signature de la Loi des Finances, où Chengriha n’avait aucune raison d’être présent. En effet, il est de coutume en Algérie que le Président de la République signe la Loi desFinances en présence de tous les membres du gouvernement.
En tout cas, la symbolique d’un Président incapable de se tenir debout est terrible, autant pour l’armée, dont il est le Chef Suprême, que pour le pays. Il n’y a pas de doute le Président algérien se veut être la copie conforme du défunt 32ème Président des Etats-Unis d’Amérique, Monsieur Franklin Delano Roosevelt, mais que voulez-vous il n’en a ni la culture politique et encore moins géostratégique et son pays, l’Algérie, et ses piteux militaires sont bien petits et encore plus face aux Etats-Unis d’Amérique,pour qu’il puisse ouvrir son caquet.
On peut dire sans risque de se tromper que la gérontocratie militaire algérienne rapine lamentablement le peuple algérien et obère l’ensemble du Maghreb avec le dossier du Sahara marocain, une pure création du faux dévot que fut Boumédiène.
Farid Mnebhi.
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