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La peine de mort aux yeux de Assid et ses disciples

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Zaid Tayeb

Le problème de l’abolition ou du maintien de la peine de mort dans le système judiciaire de notre pays refait surface après le crime odieux perpétré par un non moins odieux criminel contre un petit enfant de 10 ans. Pour Assid, ‘’ un éminent penseur’’ comme le qualifient ceux qui se gavent de miettes tombées sous table, le criminel n’avait pas l’intention de tuer l’enfant, ou dans le langage de la justice, le crime commis n’a pas été prémédité puisqu’il l’avait enlevé dans le dessein de le violer. Comme l’opération du viol commis par un adulte contre un petit garçon engendre nécessairement des douleurs que celui-ci ne peut ni supporter ni étouffer, son violeur le tue, soit pendant le viol pour que celui-ci ne lui gâche pas le plaisir qu’il tire de son acte pervers, soit après le viol pour qu’il ne le dénonce pas. Pour Assid et ses adeptes, malheureusement nombreux à colporter son plaidoyer et à le partager, le criminel n’est devenu criminel qu’après avoir tué le petit garçon. Avant le crime, il n’était qu’un violeur et non un criminel. L’enfant serait donc responsable de sa mort : ou bien il n’aurait pas dû crier pendant son viol, ou bien il ne devrait pas nourrir l’idée de dénoncer son violeur une fois l’acte fini. C’est-à-dire qu’il aurait dû se laisser faire sans s’agiter et lui promettre qu’il ne le dénoncerait pas. On en déduit que pour Assid et ses disciples, le criminel doit être jugé pour viol et non pour meurtre puisqu’il avait l’intention de violer non de tuer. Or dans le cas de notre petit enfant qui a été sauvagement assassiné par un pervers, il y a cumul de crimes : viol et meurtre commis contre un petit enfant.

Résumons-nous. Je dirai à Assid et les siens : de deux choses l’une. Ou bien le criminel a violé le petit enfant et, craignant que celui-ci ne le dénonce par la suite, il l’a assassiné, ou bien, comme l’enfant se débattait et criait pour échapper à son agresseur, celui-ci l’a tué d’abord, puis a violé son cadavre en toute tranquillité.

Si les citoyens réclament la peine capitale contre ce monstre, c’est qu’il a commis deux crimes crapuleux et sordides, aggravés, puisque commis sur un petit enfant pour le premier cas ou sur son cadavre pour le second. En conséquence, ils demandent que la peine requise contre le criminel soit la peine capitale, qu’elle ne soit pas seulement prononcée mais appliquée. Cela reposera en partie sa famille et la société. Sa famille parce que justice lui aura été rendue même si elle ne lui aura pas rendu son enfant, la société car elle sera une fois pour toutes délivrée d’un monstre qui lui a gravement nui et qui pourrait lui nuire.

En conclusion, Assid et ses disciples considèrent l’assassinat du petit enfant du point de vue du criminel non de la victime et de sa famille. Ils font d’un monstre une victime de la société et de ses lois, des citoyens qui réclament la peine de mort des barbares assoiffés de sang et de vengeance.

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