TOURISME A IFRANE : LE GITE CHEZ L’HABITANT MIS A L’INDEX APRES LA MORT D’UN COUPLE DANS UN APPARTEMENT
Mardi 30 juin 2020 dernier, un jeune homme divorcé âgé de 46 ans habitant la ville de Meknès et une jeune fille d’environ 30 ans non identifiée encore ; ont trouvé la mort dans un appartement de l’occasion chez l’habitant à Hay Salam de la ville d’Ifrane.
Selon les premiers éléments d’information parvenus à la rédaction ; les causes du décès des deux personnes sont dû à une fuite de gaz de la salle de bain et les dépouilles des deux défunts ont été évacuées sur la morgue d’Azrou sur instruction du procureur du Roi.
Avec ce nouveau drame ; qui n’est pas le premier d’ailleurs ; dans la ville d’Ifrane qui a connu plusieurs scènes du genre et ; où des estivants et visiteurs ont trouvé la mort soit par inhalation du gaz butane des bains/douches en été ou du gaz carbonique émanant des fourneaux de chauffage en hiver, la question du Gite chez l’habitant et la location à la nuitée de nombreux appartements constituant des résidences secondaires pour non-résidents à Ifrane d’autres refait surface et fait appel à plus de vigilance de la part de nos responsables locaux appelés à intervenir avec force dans le cadre des prérogatives règlementaires qui leurs sont échues et ce, pour assurer une meilleurs organisation et réglementation de ce genre d’hébergement touristique tant sollicité par les estivants et les vacanciers partout à travers le monde surtout quand on sait que quelques-uns de ces apparts se transforment de temps à autre à Ifrane en de vraies maisons closes encourageant ainsi le tourisme rose dans cette localité.
Dans ce sens, nous osons espérer que les autorités compétences dont notamment et surtout la police des mœurs et la commune passent à l’action pour combattre ce fléau et prémunir la ville d’Ifrane – connue pour être une destination du tourisme familiale – contre cette anarchie que connait le secteur du Gite chez l’habitant et ce,
En luttant contre ce phénomène des « Agents immobiliers clandestins » dont bon nombre viennent d’Azrou ; El Hajeb, Immouzer Kandar et d’ailleurs surtout en été pour occuper les entrées de la cités et ses artères avec des trousseaux de clés à la main et « Wach Takri Wach Takri » à la bouche ;
En Créant un bureau ou une agence municipale de location de « gites chez l’habitant » qui devraient se déclarer comme tel et répondre au critère d’un stricte minimum de confort et d’hygiène pour assurer le repos et surtout la sécurité des estivants et des touristes nombreux à opter pour cette destination touristique des quatre saisons.
En luttant contre les proxénètes possibles parmi les pseudos agents immobiliers et contre les « maisons closes » dans ces appartements qui échappent à tout control policier. Dans cette optique ; toutes les maisons et appartements assurant le « Gite chez l’habitant » doivent être soumis à ce control policier en exigeant les actes de mariage des couples et le remplissage d’une fiche de police par de leur clientèle.
En Créant enfin ; un réseau local de « Gites chez l’habitant » labélisé « GITES D’IFRANE » à l’instar de « Gites de France » par exemple gérés par la commune qui doit assurer l’attribution du label et le classement des hébergements. Les membres du réseau définissent des chartes de qualité qui s’appliquent sur tout le réseau local. Le type d’hébergement concerné peut également varier d’un quartier à l’autre. Pour les gîtes en France par exemple, les habitats sont classés selon leur nombre d’épis qui est de 1 à 5. L’hébergement qui répond à un plus grand nombre de critères obtient le classement 5 Epis.
Mohammed Drihem
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