Le Covid-19, complot, malédiction ou maladie naturelle?
Yahya TORBI
» Protégez-vous en restant chez vous! « . » Lavez-vous bien les mains avec de l’eau et du savon toutes les 20 minutes! ». » Portez des masques quand vous sortez en cas de besoin! »
Telles sont les recommandations de l’OMS et des autorités sanitaires marocaines; ou les principaux leitmotive des mass-médias, qui retentissent partout, par ce temps d’épidémie. Suivre ces conseils demeure, donc, le seul remède efficace disponible qui permette à quiconque d’être à l’abri du coronavirus Covid-19, jusqu’à la mise au point de l’ultime vaccin que tout le monde attend avec impatience.
Peu importe que le Covid-19 soit un mauvais coup, manigancé par un pays quelconque à l’encontre d’un autre, dans le cadre de la sale guerre commerciale qui fait rage entre les pays impérialistes; bactérie ou virus militaire, devenu, au fil des jours, incontrôlable, provoquant ainsi un problème de santé mondial, ou une malédiction du ciel, qui s’abat sur l’humanité, ou tout simplement une épidémie naturelle qui dégénére en pandémie, comme la peste noire qui a fait 25 millions de victimes, au moyen âge, et la grippe » espagnole « qui a fait entre 50 et 100 millions de morts en 1918, ou le sida qui a tué plus de 30 millions de personnes depuis la découverte du VIH en 1983, par le biologiste virologue français Luc Montagnier, il [ le Coronavirus 19 ] est en train de changer le monde et le cours de l’histoire, tout en apprenant à l’homme moderne des leçons bien méritées.
En effet, du jour au lendemain, l’homme du 21e siècle, qui, avec toute son intelligence, toutes ses armes, ses sciences et ses technologies, a pu explorer et conquérir la terre, la mer et le ciel, et qui s’apprête à aller sur Mars, se trouve impuissant face à ce virus insaisissable. Ce micro organisme qui, depuis son apparition au mois de décembre en Chine, affiche une force et une résistance surnaturelles, si bien que ni l’Europe ni l’Amérique ne peuvent arrêter son invasion. Non seulement il a vidé Paris, Rome, Barcelone, Madrid … de leurs touristes, et New York de ses hommes d’affaires, mais il a condamné la moitié de la population mondiale au confinement. Même les Maisons de Dieu: kaaba, églises, mosquées, synagogues n’ont pas été épargnées. C’est aussi triste de voir les écoles, lieux d’instruction, fermer leurs portes et les étudiants suspendre leur apprentissage, jusqu’à nouvel ordre, mais, comme dit le proverbe: » après la pluie, le beau temps. »
Les répercussions de l’épidémie sur les économies des pays » riches « , violemment touchés par le Covid-19, sont tellement graves que des dirigeants, ayant peur, les uns pour leurs républiques, les autres pour leurs royaumes, et qui, jadis, terrifiants et anthipatiques, aujourd-hui, vulnérables et pitoyables, reviennent à la raison, et s’adressent à leurs compatriotes, dans des discours pleins d’amour et de tendresse que d’habitude, afin de les inciter à faire preuve de civisme, de discipline et d’obeissance, et à faire en sorte que leurs pays sortent de cette crise avec un minimum de dégâts, tant sur le plan humain que sur le plan matériel.
Alors que certains qualifient le Covid-19 de tueur en série, qui continue de faire cruellement des ravages, d’autres le considère comme une force salvatrice; un bienfaiteur pour la planète Terre et les autres créatures, dès lors qu’il a réussi à fermer des milliers d’usines et de mines, qui jetaient des gaz toxiques dans l’air, et des déchets miniers et industriels dans les mers et les rivières, à réduire le nombre de véhicules automobiles, qui parcouraient frénétiquement le globe terrestre, de long en large, et dont les dispositifs d’échappement polluaient horriblement l’air qu’on respire, et surtout à obliger les avions, qui sillonnaient le ciel, jour et nuit, en déversant des tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, à rester cloués au sol. Ainsi, grâce à ce virus, la Terre et la couche d’ozone sont sauvées, et les survivants respirent enfin un peu d’air pure, en attendant que la pandémie disparaisse et que la machine industrielle infernale redémarre, pour causer, à nouveau, des désastres. Et là, il faut noter que la pollution détériore sérieusement l’écosystème terrestre, et qu’il n’y a surtout pas une autre planète vivable que la Terre.
Par ailleurs, le Covid-19 a osé démolir, mieux que les intellectuels, les endoctrineurs et les politiciens, les obstacles discriminatoires que le libéralisme économique éffréné a dressés entre les riches et les pauvres. Et, si le Covid-19 nous a démontré, dans un contexte macabre, que la vie humaine est suspendue à un bout de fil, le coronavirus ne veut pas dire la fin du monde, car, ce n’est ni la première ni la dernière épidémie, et, grâce aux Instituts pasteur et aux laboratoires hospitalo-universitaires, qui sont, d’ores et déjà, à la recherche d’un antiviral approprié, l’humanité retrouvera sa santé, l’economie son dynamisme et la vie son cours normal, sauf que nul ne souhaite que choses demeurent comme avant. En d’autres termes, il est temps que ceux qui gouvernent le monde devraient faire preuve de plus de sagesse et de pondération, et se pencher sérieusement sur les grands problèmes et dangers qui menacent, en permance, la Terre et ses habitants; tels que la sècheresse, la déforestation, la désertification, la dégradation de la nature, le réchauffement climatique,les guerres civiles, le terrorisme, les maladies infectieuses, la famine, la drogue, en Afrique et en Asie, et surtout la menace nucléaire et le conflit arabo-israélien qui divise les pays, et qui est à l’origine de tous les conflits, et ce, pour un avenir et une vie meilleurs.
Certes, le Covid-19 est un mal, mais, c’est aussi une opportunité pour les dirigeants arabes et africains de se réconcilier avec eux-même et avec leurs peuples, ces derniers qui sombrent dans la pauvreté et la dictature. Et ce, pour discréditer le dicton qui dit: » le malheur des uns fait le bonheur des autres. »
Yahya TORBI
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