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LE PARC NATIONAL D’IFRANE ACCUEILLE UN ATELIER D’INFRMATION SUR LA RESERVE DE BIOSPEHERE DU CEDRE DE L’ATLAS

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Mohammed Drihem
Dans le cadre des ateliers de communication autour de la Réserve de la Biosphère du Cèdre de l’Atlas (RBCA) ; la Direction Régionale des Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification du Moyen Atlas a organisé trois ateliers respectivement dans la province de Khénifra mardi, à Ifrane le mercredi et le 3ème au niveau de la province de Midelt le jeudi 12 mers 2020.
Ces ateliers visent à Communiquer à propos de la RBCA et de Sensibiliser sur l’intégration de la vision et les objectifs de la RBCA dans les programmes et les stratégies de chaque département.
A rappeler que le Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) a été ajouté par l’UNESCO au Réseau mondial des réserves de biosphère et ce ; lors de la réunion du Conseil international de coordination du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère (MAB, Man and the Biosphere) qui s’est tenue à Lima du 18 au 19 mars 2016.
Cette réserve de biosphère, qui se situe au centre du massif de l’Atlas riche en écosystèmes, abrite le majestueux cèdre de l’Atlas et concentre près de 75% de la population mondiale de cette espèce et s’étale sur le territoire de trois régions : Fès-Meknès, Béni Mellal-Khénifra et Drâa/Tafilalet et couvre sept provinces : Ifrane, Khenifra, Midelt, El Hajeb, Séfrou, Boulmane et Béni Mellal avec un total de 74 collectivités territoriales.
Le But du statut de la RBCA est la conciliation des fonctions environnementales, l’intégrité écologique et les services socio-économiques de la cédraie et la capitalisation sur les projets de développement et de valorisation des territoires des parcs nationaux d’ifrane, du haut atlas oriental et de khénifra.
Les trois fonctions fixées pour la RBCA sont la fonction de conservation de la valeur universelle de l’écosystème cédraie, des valeurs biologiques et écologiques du réseau des aires protégées, des valeurs culturelles et des ressources en eau et les zones humides d’importance mondiale, la fonction de développement notamment de l’elevage, l’agriculture et l’artisanat entre autres et la fonction d’appui logistique qui offre des outils pour aider les populations à apprécier les valeurs de leur RB de façon à les inciter à se poser en défenseurs de sa conservation et de son utilisation rationnelle tels que l’éducation et la sensibilisation à l’environnement, la communication sur les valeurs de l’écosystème cédraie, la participation sociale, la recherche scientifique, le partage et l’échange d’expériences et enfin les Schémas organisationnels et de gouvernance des RB.
Aussi, il y’a lieu de souligner que les enjeux prioritaires de la RBCA pour la première décennie se limitent à l’enjeu de gestion des ressources en eau, pour la conservation et l’utilisation durable de l’écosystème cédraie, l’enjeu de connaissance et de maintien des services écosystémiques et des valeurs culturelles de la RBCA (d’approvisionnement, de régulation et culturels), l’enjeu de résilience de l’écosystème cédraie et des populations de la RBCA face aux changements globaux, l’enjeu de mise en cohérence des stratégies sectorielles et locales avec les objectifs de la RBCA, l’enjeu de communication, de promotion et d’appropriation par les acteurs étatiques et non étatiques de la RBCA et l’enjeu de valorisation économique de la RBCA au bénéfice des populations locales.
Selon l’UNESCO, les réserves de biosphère sont des zones comprenant des écosystèmes terrestres, marins et côtiers et chaque réserve favorise des solutions conciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable.
Ce sont « des sites de soutien pour la science au service de la durabilité », des lieux spéciaux où tester des approches interdisciplinaires afin de comprendre et de gérer les changements et les interactions entre systèmes sociaux et écologiques, y compris la prévention des conflits et la gestion de la biodiversité.
Selon cette intense internationale (UNESCO), « les réserves de biosphère sont dotées de trois zones interdépendantes visant à remplir trois fonctions liées, qui sont complémentaires et se renforcent mutuellement à savoir :
L’aire centrale comprend un écosystème strictement protégé qui contribue à la conservation des paysages, des écosystèmes, des espèces et de la variation génétique.
La zone tampon entoure ou jouxte les aires centrales et est utilisée pour des activités compatibles avec des pratiques écologiquement viables susceptibles de renforcer la recherche, le suivi, la formation et l’éducation scientifiques.
La zone de transition est la partie de la réserve où sont autorisées davantage d’activités, ce qui permet un développement économique et humain socio-culturellement et écologiquement durable.
Mohammed Drihem

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