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Les Etats de la zone sahélo-saharienne nouvelle cible algérienne.

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Il est acquis que tous les pays de la zone sahélo-saharienne subissent les affres assassines des mêmes terroristes aux desseins obscurs véhiculés par des subterfuges religieux pour endeuiller au quotidien des familles et des Nations entières.

Le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie sont ainsi frappés de plein fouet par cette gloutonnerie terroriste qui profite allègrement de la porosité des frontières et des lacunes en stratégies des armées nationales pour la plupart en reconstruction.

Plus grave encore, le G5 Sahel, cette force conjointe crée par les cinq pays déjà cités, ne se hâte point à présenter un véritable danger pour les terroristes qui pullulent la zone sahélo-saharienne en raison de lacunes graves en matière de renseignement qui fait que les pseudo jihadistes ont toujours la main sur les Forces de Défense et de Sécurité qui ne font que réagir à leurs multiples coups de mains au lieu d’être au centre de l’action.

Mais heureusement, les terroristes sanctuarisés dans la zone sahélo-saharienne subissent également de sévères déroutes, et pas des moindres, de la part des armées nationales.

Pour preuve, le 09 janvier 2020, à Chinegodar, dans la région nigérienne de Tillaberi, à la frontière avec le Mali, plus de 63 terroristes ont été tués suite à une riposte des FDS appuyées par la chasse et les drones français positionnés à Niamey dans le cadre de l’opération anti-jihadiste Barhane ainsi que des drones américains qui surveillent le Sahel en permanence.

A rappeler que c’est dans cette même région de Tillaberi, également frontalière du Burkina Faso, que 71 soldats nigériens avaient été tués le 10 décembre 2019 à Inates, dans une opération revendiquée par le groupe État Islamique, la pire attaque au Niger depuis le regain des actions djihadistes en 2015 et que le 25 décembre 2019, 14 militaires ont également été tués lors d’une nouvelle attaque terroriste dans la commune de Sanam, également dans la région de Tillaberi.

Quoi qu’il en soit, il est certain que le polisarien Adnane Abou Walid Al Sahraoui, le chef de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara, une organisation militaire et terroriste d’idéologie salafite jihadiste, et son autre compère polisarien Abdoul Hakim Al Sahraoui, qui pourrait l’avoir remplacé à la tête ce groupe terroriste fin 2019, trouvent refuge en Algérie et auprès du chef polisarien Brahim Ghali, dans les camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf où ils procèdent à l’embrigadement de jeune sahraouis.

Autre chef terroriste connu dans la zone sahélo-saharienne est l’algérien Mokhtar Belmokhtar, leader du groupe « les Signataires par le sang », connu pour être un officier des renseignements algériens.

Aussi, tant que les responsables algériens seront impliqués, de près ou de loin, dans les affaires internes des pays de la zone sahélo-saharienne par l’intermédiaire de groupes terroristes qu’ils manipulent afin d’avoir la main mise sur les richesses de ces pays, il ne pourrait y avoir de pays pour ces peuples africains.

La zone sahélo-Saharienne est devenue une cible privilégiée des responsables algériennes et ce, pour deux raisons. La première économique en s’accaparant les richesses de ces pays, la seconde, d’ordre interne en détournant l’attention du peuple algérien en créant un conflit externe, seules chances pour le régime algérien de se maintenir au pouvoir.

C’est la raison pour laquelle, la lutte sera de longue haleine et ce n’est pas la situation de chaos qui persiste en Libye qui arrangera les choses pour les pays sahéliens.

Il faut rester toutefois optimiste, compte tenu des dernières victoires engrangées par les armées nationales des pays sahéliens avec le soutien des partenaires militaires occidentaux, dont la force Barkhane et, de plus en plus, l’appui de pays asiatiques tels la Chine et le Japon.

Quant au polisario, il est évident que cette organisation terroriste, plantée en plein territoire algérien, voit ses jours compter suite au message de condoléances transmis par Brahim Ghali aux iraniens suite à la mort du Maréchal Qassem Souleimani.

Farid Mnebhi.

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