Un polisario pitoyable s’invite à Yokohama au Japon
Les polisariens, toujours soutenus par un régime algérien au bord de l’implosion, a tenté une diversion suicidaire du côté du Japon à l’occasion du 7ème Sommet du « Tokyo International Conference on African Development » (TICAD) qui se tient à Yokohama du 28 au 30 août 2019.
En effet, une dépêche APS, porte-voix du régime vert-kaki algérien, a annoncé, à grand roulement de tambour battant que le polisario assistera à ce Sommet Afro-Japonais.
Une annonce insidieuse qui intervient suite à une interview, du 25 août 2019, du Directeur Général du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord du Ministère des Affaires Etrangères japonais, l’Ambassadeur Katsuhiko Takahashi au cours de laquelle il a réaffirmé avec force la non reconnaissance par le Japon de l’entité cartoonienne nommée RASD.
Une position réaffirmée par le Japon qui s’inscrit dans le droit fil de celle des États-Unis d’Amérique, de l’Union Européenne mais également de la grande majorité de pays africains, asiatiques, latino-américains et même océaniques qui ont tous reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Il est certain que le polisario et sa marraine algérienne chercheront à exploiter leur présence à Yokohama afin de créer une confusion sur la position du Japon sur la question du Sahara marocain.
Inutile de rappeler les autres raclées prises par la pseudo-RASD, en Amérique Latine, considérée comme un bastion imprenable par les algéro-séparatistes, ou en Afrique, comme en témoigne les derniers revers infligés à cette entité factice par la Sierra Leone, ou encore la Guinée-Bissau, qui ont réaffirmé clairement leur soutien au Maroc.
Il ressort finalement que le polisario et son sponsor algérien sont totalement isolés sur la scène diplomatique internationale et ce, au moment où le régime algérien est confronté à une révolution populaire inédite. C’est pourquoi toute aventure du côté du Japon risque de coûter très cher aux dirigeants algériens.
Rappelons que la TICAD est une rencontre internationale de haut niveau entre les dirigeants africains et leurs partenaires dans le domaine du développement. Elle est organisée à l’initiative du Gouvernement japonais, conjointement avec les Nations-Unies, le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), la Commission de l’Union Africaine (UA) et la Banque Mondiale (BM).
Cette année 2019, près de 5 000 participants sont attendus à cette imposante Conférence Internationale, incluant des Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales, du secteur privé et de la société civile.
Quant à celui qui prétend être l’homme fort du régime algérien en totale déliquescence, à savoir Ahmed Gaïd Salah, il s’est permis une sortie tonitruante en persistant et paraphant son agenda pour une présentielle à sa mesure. C’est dire que la probabilité d’une seconde décennie noire est plus que forte en Algérie car la rue algérienne ne décolère pas et exige un changement radical au sommet de l’Etat.
Farid Mnebhi.
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