Des membres de la communauté marocaine Résidant à l’étranger célèbrent le 20èm anniversaire de la Fête du Trône à Rabat
En célébration du 20ème anniversaire de l’accession de S.M le Roi Mohammed VI au Trône de ses glorieux ancêtres, le Ministère Délégué Chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration a organisé une rencontre au profit de 120 marocains (nes) résidents (tes) à l’étranger provenant de 63 pays .
Organisée Lundi 29 juillet dernier à Rabat ; en marge des célébrations officielles de la fête du Trône, cette rencontre présidée le Ministre Délégué Chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration, Mr Abdelkrim Benatiq ; cette rencontre a été marquée par deux conférences d’éminentes personnalités qui ont débattu de thèmes importants à savoir : « Le Modèle marocain : symbole de tolérance et de dialogue interreligieux » et « L’intégrité territoriale du Royaume ».
A rappeler que la commémoration de cet événement est une occasion, renouvelée chaque année, illustrant la forte symbiose entre les Marocains, d’ici et d’ailleurs, et le Trône Alaouite. Il est aussi un moment de grande importance dans la vie de toute la Nation puisqu’il permet de mettre en exergue les précieux acquis réalisés ainsi que les nouveaux défis à surmonter pour bâtir un pays moderne et prospère.
Force est de constater que de nombreuses réalisations ont eu lieu sous le règne du Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste, qui témoignent que le Royaume du Maroc est sur la voie d’une constante évolution. Constamment à l’œuvre, le Souverain est, depuis son intronisation en 1999, porteur d’un projet réformateur ambitieux. Il s’est fixé un objectif primordial : Faire évoluer le Maroc sur le chemin de la démocratie et de la modernité tout en préservant son unité et son intégrité.
Dans ce sens ; le guide suprême de la Nation, a entrepris une série de grands chantiers aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays durant les deux décennies de son règne et où le Maroc a connu des réformes ambitieuses. Outre la création d’un nombre important d’institutions œuvrant dans le domaine de la promotion et la protection des droits humains, la réforme de la constitution a constitué une étape majeure dans l’évolution du Pays.
Adoptée le 1èr juillet 2011, cette sixième loi suprême de l’histoire du Maroc a contribué à mettre en place un ordre politique démocratique et pluraliste fondé sur les principes de proximité, d’égalité de genre et de justice sociale. Dans ce sens, l’indépendance du pouvoir judiciaire des autres pouvoirs exécutif et législatif est l’un des plus grands acquis de ces vingt dernières années. Cette réforme stratégique a posé en effet les conditions constitutionnelles d’une justice équitable. Il en est ainsi de l’autonomie du parquet dont les attributions ont été revues et élargies et de la recomposition du Conseil Supérieur de la Magistrature au sein duquel siègent désormais des personnalités reconnues pour leur compétence, impartialité et probité, ainsi que pour leur engagement distingué en faveur de l’indépendance de la justice et de la primauté du droit.
Aussi, la révision du code de la famille s’inscrit également dans cet élan réformateur du Souverain, car SM le Roi a non seulement initié la réforme qui a vu le jour en octobre 2004 mais il a aussi veillé à ce que l’application de la Moudawana soit accompagnée d’une évaluation continue. C’est ce qui ressort de la lettre royale adressée par Sa Majesté que Dieu l’assiste aux participants à la 5éme conférence des ministres des pays de l’ISESCO chargés de l’enfance, tenue le 21 février 2018 à Rabat : « Nous nous sommes également employé à consolider la cohésion de la cellule familiale à travers l’adoption d’un Code de la Famille avancé, consacrant le principe de respect de l’intérêt supérieur de l’enfant et assurant, en toutes circonstances, la protection de ses droits. A cet égard, nous lançons un appel pour que l’application de ce Code soit accompagnée d’une évaluation propre à corriger les insuffisances révélées par la pratique… » Fin de citation Royal.
Le Souverain a fait aussi de la lutte contre la pauvreté l’une des préoccupations majeures de son règne, en lançant le 18 mai 2005 l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). Cette initiative humaine vise à contrecarrer les inégalités, la pauvreté et la précarité sociale et indéniablement la prévention de la radicalisation parmi les populations défavorisées ou marginalisées.
C’est dans cette même optique que Sa Majesté, en sa qualité de commandeur des croyants, a enclenché la réforme du champ religieux visant à contrecarrer le discours extrémiste et radical en promouvant les principes d’un Islam juste et tolérant. Cela a nécessité la restructuration de ce champ par la mise en œuvre de plusieurs initiatives, entre autres, la formation des Imams, la promotion du rôle de la mosquée dans la société et l’uniformisation des fatwas. Cette démarche globale et multidimensionnelle, conduite sous les Hautes Directives Royales, est à la fois appréciée et reconnue par plusieurs pays comme l’a souligné récemment le Pape François lors de sa visite au Royaume les 30 et 31 Mars 2019.
Par ailleurs, annoncée par SM le Roi Mohamed VI dès les premières années de son règne, la régionalisation avancée est conçue comme étant l’épine dorsale de l’État moderne dont le Maroc est en train d’asseoir solidement les fondements. Lors du Discours Royal, en date du 3 janvier 2010, prononcé à l’occasion de l’installation de la Commission Consultative de la Régionalisation,
Par la suite, et sous l’impulsion des Hautes Orientations Royales, la constitution de 2011 a fait de la régionalisation avancée une composante essentielle de l’administration territoriale et un levier pour la décentralisation et le développement local, tout en assignant aux collectivités locales le rôle de locomotive du développement.
S’agissant des grands projets de travaux et d’aménagement, les 20 années de règne de Mohammed VI ont été marquées par le déploiement d’un important réseau d’infrastructures : ports, autoroutes, ponts, chemins de fer (le train à grande vitesse « Al Boraq »), zones industrielles et le méga complexe à de l’énergie solaire Noor.
Sur le plan international, le Souverain a accordé, depuis son accession au Trône, une grande priorité au continent africain. Cet intérêt s’est consolidé par le retour du Maroc au sein de sa famille, l’Union Africaine. Le but visé est double : D’une part, contribuer au développement du continent africain et préparer le terrain aux entreprises désireuses de s’implanter hors territoires du Royaume et, d’autre part, défendre la cause nationale.
La politique Nationale d’Immigration et d’Asile engagée depuis 2013 s’inspire également d’une perception éclairée et d’une Vision Royale perspicace visant à renforcer non seulement l’attachement et l’appartenance du Maroc à ce continent mais aussi sa préoccupation pour son avenir et sa prospérité. Elle puise aussi ses fondements dans les mutations profondes qu’a connues le Maroc transformé de territoire de transit, en une terre d’accueil et de stabilité pour de nombreux immigrés issus principalement des pays d’Afrique subsaharienne. Sa Majesté l’a bel et bien rappelé dans son discours du 20 août 2016 à l’occasion du 63ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.
Mohammed Drihem
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