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L’ASSOCIATION DES LAUREATS DE L’ENFI ORGNISE SON PREMIER SEMINAIRE SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL D’INGENIERIE FORESTIERE

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Jeudi 27 Juin 2019 dernier, l’Association des lauréats de l’Ecole Nationale Forestière d’Ingénieur (ALENF) a organisé son Première Séminaire Scientifique International sous le thème : « L’ingénierie Forestière : Levier fondamental du programme de développement durable à l’horizon 2030 » dans la salle des conferences d’un Palace de la ville de Rabat.
Placée sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts ; cette première édition du séminaire scientifique international sur l’ingénierie forestière qui a réuni des experts de renom dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, des scientifiques éminents et des représentants d’organismes internationaux, a été organisé en marge de la célébration de la convention des nations unies pour la lutte contre la désertification et ce ; en vue de mettre en exergue le rôle de l’ingénieur forestier, en sa qualité de planificateur territorial et acteur socioéconomique, dans l’harmonisation des différents usages des écosystèmes naturels, le maintien, la réhabilitation et la valorisation de ces espaces vitaux dans une perspective de développement durable.
Un panel de haut niveau a marqué les travaux de cette rencontre scientifique et a réuni le Secrétaire Général du Département des Eaux et Forêts,le Secrétaire Général du Conseil Economique, Social et Environnemental, le Représentant du Forum des Nations Unies sur les Forêts, le Représentant du Programme des Nations Unies pour le Développement et le représentant de l’alliance marocaine pour le climat et le développement durable.
Ce panel de haut niveau a débattu de la thématique de « La contribution des forêts dans la réalisation des objectifs du développement durable » en mettant en exergue la nécessité d’opter pour des approches qui soient sobres en termes d’exploitation des ressources naturelles et d’énergie et qui placent l’aspect social au cœur du développement, dans une vision respectueuse des équilibres des écosystèmes naturels.
Aussi ; un second panel a été organisé autour de la thématique de « L’ingénieur forestier acteur principal dans le développement socioéconomique national », mettant en exergue la vision holiste des terroirs que prône l’ingénieur forestier et la cristallisation de cette démarque autour des espaces forestiers mais en articulant différentes dimensions (forêt, espaces pastoraux, agriculture, infrastructures, etc.).
Enfin, un troisième panel a débattu des « défis et enjeux actuels imposés à l’ingénierie forestière, et voies d’adaptation aux contraintes et contexte contemporain » et a clôturé les travaux de ce séminaire en mettant en évidence la nécessité d’une vision et des processus qui sont plus participatifs, plus inclusifs et adossés à une gouvernance responsable.
Au-delà de la contribution aux débats et échanges sur le rôle de l’ingénierie forestière, le séminaire vise à travers ses panels à faire émerger des propositions, des solutions pour conscientiser les populations, responsabiliser, et fédérer les initiatives individuelles et collectives, et les valoriser pour un développement inclusif et durable.
Dans son allocution d’ouverture des travaux de ce séminaire international ; accordée Mohammed Mokhliss président de l’Association des Lauréats de l’Ecole Nationale Forestière d’Ingénieur qui a souligné que cette dernière a été créée en 1972 par les lauréats des deux premières promotions de l’Ecole. Elle a pour finalité de contribuer aux débats relatifs aux problématiques liées aux ressources naturelles ainsi que les mesures à entreprendre pour leur conservation, valorisation et développement.
Après ce, Mokhliss a rappelé que l’organisation de cette rencontre scientifique intervient à la veille d’une échéance importante en perspective de la validation de la stratégie de développement de la forêt au Maroc, dont le potentiel est riche et plein d’opportunité sur les plan social, économique et environnemental.
Il a souligné également la démarche commune et consensuelle, longtemps mise en œuvre et traduite par des actions qui placent le couvert forestier, la ressource en eau et la ressource en sol au cœur des opérations d’adaptation aux changements climatiques et de la promotion de grandes initiatives pour des modèles de développement durable.
La foresterie, telle qu’elle est conçue, pratiquée et vécue au Maroc, avait-il ajouté ; est en mesure de se greffer au nouveau modèle de développement prôné par le Pays, eu égard à sa vision de durabilité écologique, d’équité sociale et son positionnement à la hauteur des exigences constitutionnelles et des engagements solennellement pris par notre pays en faveur de la protection de l’environnement et du développement inclusif et durable, tout en répondant aux prérequis de la régionalisation avancée.
Pour l’intervenant ; des acquis positifs se sont cumulés à l’actif des forestiers en matière de planification stratégique mais aussi en termes de gestion proprement dite des ressources naturelles. Ces acquis ont constamment alimenté nos réflexions pour apporter les réajustements nécessaires à notre façon de faire et à nos modes opératoires. L’objectif final étant la recherche d’équilibre dans la limite qu’offre la résilience des écosystèmes forestiers.
Ces avancées a-t-il précisé ; sont aussi le résultat de l’aide publique et de la coopération bilatérale et multilatérale au développement, qui considèrent de plus en plus le secteur de la foresterie comme une priorité absolue.
c’est lorsque tout le monde est admis à participer au changement, que le changement est possible, je souhaite donc, qu’au cours de cette journée, forestiers, décideurs et experts de tous les horizons se penchent à la fois sur « les défis, les bonnes pratiques et les pistes d’action » pour que ce Séminaire marque une étape décisive dans le cheminement de notre pays vers une vision de gestion des ressources naturelles qui soient plus participative, plus inclusive et adossé à une gouvernance responsable avait-il ajouté.
Et d’ajouter ; tout comme le nouveau modèle de développement du pays, la foresterie s’est fixée, comme clé de voûte, le respect et la promotion des droits humains fondamentaux, entendus au sens le plus large, économique, social, culturel et environnemental.
Dans le sillage de tous les plans stratégiques adoptés, de reboisement, d’aménagement des bassins versants, de lutte contre la désertification et des aires protégées entre autres a-t-il noté ; les forestiers ont toujours prôné une lecture horizontale et concomitantes des différentes conventions des nations unies sur la biodiversité, sur la lutte contre la Désertification et sur les changements climatiques.
Pour conclure ; le Président de l’ALENF que cette journée est venue a point nommé pour échanger et apprendre de nos réussites comme de nos échecs, une journée pour que, de ce partage, émergent des exemples, sinon des modèles, d’actions efficaces, coordonnées et complémentaires.
Mohammed Drihem

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