FESTIVAL INTERNATIONAL D’IFRANE UNE OCCASION FASTE POUR LA CELEBRATION DU MARIAGE DE LA POESIE AVEC L’ART PLASTIQUE
En marge des soirées artistiques organisées dans le cadre de la 3ème édition du Festival International d’Ifrane bien réussie par l’Association Forum d’Ifrane pour la Culture et le Développement (AFICED) durant la seconde semaine de juillet (06 / 11 juille 2018 ) en cours ; la ville touristique d’Ifrane a été au rendez-vous avec une série d’activités culturelles marquée par des expositions d’art plastique, des lectures poétiques ; une présentation théâtrale et par une conférence littéraire.
En effet, la salle des conférences de la ville d’Ifrane s’est transformée, le temps d’une semaine, en une vrai galerie d’art en accueillant une exposition collective d’art plastique de 10 artistes peintres de renom connus sur la scène artistique de la province d’Ifrane en plus d’une Expositions individuelle d’art plastique et de poésie inédite de l’artiste peintre Aicha Azz et le poète et le critique d’art Boujamaa El Aoufi.
De même ; la place de la poste au centre ville d’Ifrane a été au rendez-vous avec la présentation d’une pièce théâtrale de pleine air de la « troupe théâtre d’Or » intitulée : « Pourquoi ne pas discuter ».
Sur le plan purement poétique, la salle des conférences d’Ifrane et le jardin de la place de la poste ont été le théâtre de deux Soirées poétiques orchestrées respectivement par Sabah Doubbi et Amal Benouiss et animées par des lectures poétiques d’éminents des poètes dont Mohamed El Achaari, Salah Bousrif, Morad Kadiri, Boujamaa El Aoufi, Korina Rouida Brero ; Mhamed Zarouali, Lhoussein ouben Alla ; Mimoune Ajidad, El Hassania Alaoui ; Mohamed Bentalha, Ayad Abilal, Ikram Abdi, Driss Belaattar, Sabah Boubbi, Said Makkaoui, Itto Zakka et Amal Berrada.
Au terme de ce riche plateau artistique et poétique, la salle des conférences d’Ifrane a été au rendez-vous avec l’organisation d’une conférence sur la poésie au Maroc aminée par Salah Bousrif, Yahia Bnou Al Walid, Mohammed Ramssiss et Boujamaa Al Aoufi.
Au sujet de ce riche programme culturel ; nous avons invité l’artiste Aicha Azz présidente du Forum Marocain pour la Création et l’Interculturel l’organisateur de l’événement qui a bien voulu nous entretenir.
Nous avons choisi de travailler au festival international d’Ifrane sur la dimension plastique et poétique avec Dr Boujamaa El Aoufi dans le cadre d’un rapprochement entre la poésie et l’art plastique qui est une Première et qui ne sera certainement pas une dernière car il est temps de relever les défis culturels surtout dans une aussi belle ville touristique telle que celle de Ifrane ou on a d’autre projet en vue dont une Mosaïque sur laquelle nous travaillons actuellement a l’occasion de la fête du trône avec la participation de 19 artistes peintres que j’encadrerai moi-même pour qu’elle soit une mosaïque appelé « espace couleurs d’Ifrane N°1» qui sera offerte à la ville d’Ifrane chaque année.
Après avoir brosser un très large aperçu sur les activités artistiques sus cités qui sont programmées en marge de cette troisième édition du festival international d’Ifrane ; l’artiste Aicha Azz nous a déclaré que le poète Boujmaa El Aoufi a écris plus d’un poèmes inspirés de ses tableaux d’art plastique qui traitent essentiellement de la question féminine au Maroc et de la femme en général.
Artiste autodidacte, Aicha Azz se déclare impressionnée par plus d’un critiques d’art et surtout par Picasso et Matis (pour la femme et le cubisme de matis) et précise qu’elle sa touche à elle ; personnelle et sa technique à elle selon plusieurs critiques d’art est unique et c’est un grand honneur pour elle.
Dans les tableaux de l’artiste Aicha Azz on trouve un mélange du legs culturel qu’on trouve dans la céramique, le henné et la décoration traditionnelle comme on trouve la question de la femme qui surgit avec force dans ses tableaux a cause, dit-elle, de son engagement continue dans la défense de la question féminine. On y trouve la femme mère, la femme militante, la femme moderne et la femme rurale entre autres.
Pour notre interlocutrice ; le militantisme continue et la femme est forte par son existence ; c’est une créature universelle et non seulement un Corps et c’est là son message dit-elle, la femme c’est le médecin, c’est le caïd, c’est la politicienne, c’est l’économiste, elle tout aux cotés de son frères l’homme loin de cette image de la femme médiatisée seulement en tant que corps.
Mohammed Drihem
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