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6 Novembre, date anniversaire de la glorieuse Marche Verte et illustration parfaite de la détermination du Roi et de Son Peuple à défendre le Sahara marocain.

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Le 06 novembre 2017, le peuple marocain, où qu’il se trouve, a célébré, dans un climat empreint d’un sens élevé de patriotisme et de fierté, le 42ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte.
Cette épopée restera à jamais gravée dans la mémoire des Marocains comme une épopée à forte charge historique et émotionnelle ainsi qu’une illustration saillante de la détermination du Roi du Maroc et du Peuple marocain à défendre « jusqu’au dernier grain de sable » une partie précieuse du pays : le Sahara.
En effet, c’est dans la journée du 16 octobre 1975 que Feu le Roi Hassan II avait annoncé cette grande marche populaire et ce, suivant la confirmation par la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye de l’existence de liens juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies.
Cette confirmation répondait à une demande formulée, le 13 décembre 1974, par le Maroc pour que l’Assemblée Générale des Nations Unies puisse saisir la CIJ d’une requête concernant son avis consultatif sur l’aspect juridique de la situation du Sahara du temps de l’occupation espagnole.
Dans son avis du 16 octobre 1975, la CIJ a jugé que le Sahara n’a jamais été « terra-nullius » et qu’il y avait des «liens juridiques d’allégeance» entre ce territoire et le Royaume du Maroc.
Après avoir pris connaissance de cet avis, qui représentait une reconnaissance de la légitimité des revendications du Maroc pour le recouvrement de ses territoires spoliés, Feu le Roi Hassan II annonça, dans un discours historique prononcé le jour même, l’organisation d’une Marche Verte pacifique.
Dans ce discours historique, le défunt Souverain avait notamment souligné que « le monde entier a reconnu que le Sahara était en notre possession depuis très longtemps, le monde entier a reconnu qu’il existait des liens entre le Maroc et le Sahara qui n’ont été altérés que par le colonisateur », concluant qu' »il ne nous reste donc qu’à entreprendre une marche pacifique du Nord au Sud pour nous rendre au Sahara et renouer avec nos frères ».
Un appel qui n’a pas tardé à mobiliser 350.000 Marocains, armés de leur foi en Dieu et en le bien-fondé de leur juste cause, brandissant le Saint Coran et le drapeau national.
Il est donc légitime d’affirmer que cette grande marche populaire et patriotique a permis de hisser, le 28 février 1976, le drapeau marocain dans le ciel de Laâyoune et a ouvert la voie à la libération des provinces du Sud et ce, après que la Cour Internationale de Justice de La Haye a confirmé l’existence de liens juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies.
Depuis cette date, le Maroc a toujours placé en tête de ses préoccupations le développement de cette partie intégrante de son territoire national, en la dotant des infrastructures de base nécessaires pour rompre son isolement et garantir à la population locale fraîchement libérée du joug colonial les conditions de prospérité, de sécurité et de quiétude.
Force est de constater qu’aujourd’hui les provinces sahariennes ont franchi une nouvelle ère sous le règne du Roi Mohammed VI et ce, à la faveur d’un nouveau modèle de développement global.
Ce modèle permet, en effet, d’asseoir les bases fondatrices d’une politique intégrée favorisant le renforcement du rayonnement du Sahara comme centre économique et comme trait d’union entre le Maroc et son prolongement africain ; il vise aussi la création de pôles de compétitivité et repose sur des piliers majeurs, à savoir le développement économique, la promotion sociale, la bonne gouvernance, la durabilité et le renforcement de la connectivité.
Cette stratégie novatrice de développement aspire à impulser une nouvelle dynamique et créer des opportunités d’emploi nécessaires au profit des jeunes et des femmes, à consolider le développement intégré et à promouvoir la dimension culturelle, en se basant sur la gouvernance responsable dans le cadre de la régionalisation avancée.
Il y a donc lieu de reconnaître que les provinces récupérées ont pu franchir une étape à la faveur du nouveau modèle de développement global, favorise le renforcement du rayonnement du Sahara en tant que centre économique et trait d’union entre le Maroc et son prolongement africain. Ce modèle de développement est doté d’une enveloppe de 07 milliards d’Euros.
Les fruits de cette stratégie de pointe, reposant sur une vision prospective du Souverain marocain, n’ont pas tardé à voir le jour, puisque le taux d’exécution des chantiers et projets, inscrits dans le cadre de ce modèle de développement, oscille entre 40 et 50% suivant les régions.
Ces chiffres révèlent un progrès notable dans la réalisation de ce modèle, lancé il y a deux ans, et assurent que les autres programmes seront achevés dans les délais préfixés. De même, il existe une réelle dynamique au niveau de plusieurs projets, tels que la construction du barrage Fask ou le Plan de protection contre les inondations dans les villes de Tan-Tan et Guelmim ainsi que le projet de Dakhla Atlantique qui se trouve dans une phase avancée.
Dans la même optique, il convient de mentionner l’ambitieux projet de la régionalisation avancée, qui laisse perceptible une forte connotation de développement local qui se fonde sur le besoin d’implication de la population, dans les prises d’initiatives et dans la conduite d’actions visant son propre épanouissement sociopolitique, culturel et économique.
C’est pourquoi, en cette date Anniversaire qu’est le 06 novembre, le Roi Mohammed VI a prononcé un discours magistral au cours duquel il a rafraîchi la mémoire des dirigeants algériens en affirmant que la revendication de la marocanité du Sahara, ses provinces du Sud, n’est pas nouvelle mais antérieure à l’indépendance de l’Algérie, véritable partie au conflit qui rend insoluble le conflit du Sahara, parce qu’elle se réfugie derrière le polisario a souligné le Souverain marocain.
Feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, grand-père du Souverain Mohammed VI, l’avait, d’ailleurs, proclamée, le 25 février 1958, à M’Hamid El Ghizlane et ce, bien avant l’indépendance de l’Algérie, en 1962, au cours de laquelle elle deviendra pour la 1ère de son existence un Etat Nation. Cette revendication n’est donc pas nouvelle tant le Sahara est une partie intégrante du Maroc qui est millénaire a fermement affirmé le Roi Mohammed VI.
Ainsi, « Le Sahara a toujours été marocain et le restera jusqu’à la fin des temps ». Une piqûre de rappel, servie en préambule au discours prononcé par le Roi Mohammed VI, ce lundi 6 novembre, en commémoration du 42e anniversaire de la Marche Verte.
Poursuivant son discours, le Souverain marocain a coupé court à toute autre interprétation biaisée du droit et de la légitimité historique de la marocanité du Sahara en affirmant qu' »il n’y aura pas d’issue au Sahara en dehors de la souveraineté marocaine et de l’Initiative marocaine pour octroyer un statut d’autonomie au Sahara »
Le Roi du Maroc a également réaffirmé la disposition entière du Maroc à consentir « tous les sacrifices » pour préserver son intégrité territoriale, conformément au serment de la Marche Verte initiée par feu Sa Majesté le Roi Hassan II, artisan de cette glorieuse Marche qui a permis au Maroc de récupérer ses chères provinces sahariennes des mains du colon espagnol.
il a rappelé, tout en soulignant l’adhésion du Maroc à la dynamique du nouveau Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies, que la position marocaine sur le Sahara repose sur quatre piliers fondamentaux.
Le premier est qu’aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc et en dehors de l’Initiative d’autonomie, « dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité ».
Le deuxième consiste à rappeler que le problème n’est pas tant de trouver une solution à cette affaire, mais plutôt d’arriver à définir le processus à suivre pour y parvenir. « Il appartient, donc, aux parties à l’origine de ce conflit monté de toutes pièces, d’assumer pleinement leur responsabilité dans la recherche d’un règlement définitif ».
Le troisième est relatif au plein respect des principes et fondamentaux retenus par le Conseil de Sécurité pour le traitement de ce conflit régional artificiel ; l’organe onusien étant, de fait, la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement.
Enfin, le quatrième, cité par le Souverain, est le refus catégorique du Maroc de toute tentative visant à porter atteinte à ses droits légitimes et à ses intérêts supérieurs. Ceci, au même titre que « toute proposition obsolète visant à écarter le plan de règlement des paramètres référentiels retenus, de l’insertion abusive d’autres sujets, lesquels sont traités par des institutions compétentes ».
La fermeté avec laquelle le Roi Mohammed VI a tracé ces quatre principes fondateurs de la position du Maroc sur le Sahara ne laisse aucune marge aux manœuvres des ennemis de l’intégrité territoriale qui multiplient les actions et les initiatives en direction de tribunaux de pays étrangers et d’institutions étrangères ou continentales. Le conflit du Sahara relève de la seule compétence du Conseil de Sécurité de l’ONU. Et tous les autres recours relèvent au mieux d’une médiation de bonne volonté, au pire ils sont du ressort de l’agitation contreproductive.
En attendant, le Maroc a la ferme intention d’avancer, notamment sur le registre du développement de ses provinces du Sud et de poursuivre l’action engagée pour stimuler le développement des Provinces du Sud et assurer à leur population les conditions de vie libre et digne, a souligné le Souverain marocain.
Ainsi donc, avec ce discours du Roi Mohammed VI, la communauté internationale devrait se rappeler que lorsque l’on dit que « le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc », cette affirmation n’est pas pour la consommation médiatique ou pour chatouiller les sentiments patriotiques, mais c’est parce que cette expression illustre bien l’implication des provinces du Sud dans le processus de développement du Maroc
Les Marocains rappellent que lorsque l’ont dit que « l’Initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir », ce n’est par orgueil, par fanatisme ou encore par mépris, mais c’est parce que le système d’ « autonomie » est le dernier fruit de la pensée politique et des démocraties mondiales en ce qui concerne la gestion territoriale, n’en déplaise aux ennemis du Maroc.
J’invite le lecteur à visionner sur youtube la vidéo mise en ligne par Tito Ramon Romero & Pedro Hierro titré « El Sahara De Marruecos » ; une chanson démontrant la ferveur du peuple marocain lors de la récupération de ces terres ancestrales que sont les provinces sahariennes marocaines.
Farid Mnebhi.

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1 Comment

  1. DR IDRISSI MY AHMED
    07/11/2017 at 22:06

    Un très bon article
    Bonne lecture aussi de cette participation
    —————————————————————-

    ODE A LA MARCHE VERTE :  » LA BANNIÈRE ÉTOILÉE  »

    En hommage aux marcheurs de cette époque patriotique,
    ce poème sur l’épopée marocaine, écrit par un médecin ,
    civiliste à Taza, et qui avait participé à la Marche Verte.

    ODE A LA MARCHE VERTE :  » LA BANNIÈRE ÉTOILÉE  »

    Ebènes rutilants, mâtinés d’ivoire, encensés de cannelle,
    Exhalant le jasmin, l’œillet et la rose vermeille,
    Ils partent, maîtres du temps sur les mers du destin.

    Les marins magnifiques, hôtes des milliers nautiques,
    Se hissent vers les hauteurs des futurs sublimes.
    Ils voguent, halés du givre épicé des parfums solaires,
    Loin des algues marines et des rivages halieutiques.

    Les prestigieux pilotes sillonnent l’espace nautique.
    Vigoureux et sereins, malgré les présages de tempête,
    Les intempéries océanes constellées de récifs,
    Ils scrutent les augures et prospectent la fortune.

    La bannière étendue palpite aux brises du firmament,
    Dépliant ses pagnes de noblesse dans l’éther mythique.
    L’étoile verte d’espoir sur le fond rouge vigoureux,
    Où l’astre trace le chemin de nos crédos éthiques,
    Rehaussant l’Histoire de nos actes mirifiques.

    Les califes et les saints, guerriers et poètes mystiques,
    Ivres de muscs orientaux, soûls d’orgies extatiques,
    Vouent leurs prouesses épiques aux sables antiques,
    Dans le sillage des Sindbad et des sagas d’Ali Baba.

    Vêtu d’azur poivré d’ors, d’ambre et de myrrhe,
    Le Commandant lucide, exulte mais demeure stoïque.
    S’il conquiert les marins du regard, il inspire la crainte,
    Insuffle le courage et calme les complaintes.

    Les milles et une nuits jaillissent des tempêtes.
    Le Maître esquive le navire des roches et des abîmes.
    La barre est confiante entre ses mains expertes.
    Il guide l’âme des novices vers les œuvres sublimes.

    L’Empereur victorieux est porté jusqu’aux cimes.
    La coque assoiffée rugit sous l’étreinte des flots.
    La nef contrite, craque des flancs, et penche à tribord.

    Des mains apeurées aux cals ramollis oublient de ramer.
    De leurs erreurs de parallaxe surgissent nos sentences,
    Et naissent courage, loyauté et bien d’autres vertus.

    L’île flottante est ballottée par des montagnes de flots,
    Une lugubre sinistrose nous accable de morosité.
    La semonce du Maître abolit les crampes, abroge les feintes.
    Sa voix emplit d’émois les anciens et les jeunes d’audace.
    Ils grimpent, qui mieux mieux, vers le haut des voilures,
    Corrigent le tangage et mettent le cap sur l’horizon.

    Ils sont sortis d’été, par temps de sécheresse.
    Le sirocco des sables, chassé par les vents d’est,
    Pousse ses nervis au sud en charriant les criquets.
    Les cyclones du dessert, tornades de parabole,
    Déchirent nos voiles et rompent nos mâtures.

    Prétentieux esquif, objet ruiné par les convoitises,
    Par delà l’immensité austère des éléments déchaînés,
    Havre de paix pour qui refuse d’en sortir,
    L’univers en débâcle chavire sous les trombes.

    Des gabiers sournois, grisés de querelles intestines,
    Rompus aux quiétudes fourbes des fidélités perfides,
    Distants, car haut-placés, sur les mâts de vigie,
    Sont pris soudain de panique et du mal de mer,
    Craignant de s’empaler vifs, à la moindre chute.

    Les encenseurs funèbres, censeurs séditieux,
    Cerbères, jaloux des us et pratiques thuriféraires,
    Négligent le compas et les mesures à prendre.
    Choqués par la détresse, perclus de calamités,
    Ils oublient le métier simple, qu’il est de trimer.

    Les drapures du voilier, majestueuses et vastes,
    S’étendent comme les nues sous les zéphyrs propices.
    Les cordes frêles qui sous-tendent les gréements,
    Ondulent en faisant crépiter les tentures.
    Elles palpitent sous la houle des ondes et des vents,
    Egrenant des rumeurs qui font grincer les dents.

    Les mâts de cèdre, échines célestes, Atlas pérenne,
    Parés par l’asphalte millénaire, raffermis d’airain,
    Calent le navire, rempart et bouclier flottant,
    L’abritant des avatars et des avanies du temps.

    Avisé et prudent, le Timonier maîtrise la cadence.
    La confiance aguerrie, sa mansuétude persiste.
    Pragmatique, Il règle le compas, la praxis l’exige :
    Le cœur et la fortune sont des juges inconstants,
    La raison seule sécurise, son intellect approuve !

    Arbitre suprême, Ulysse sur son vaisseau,
    Fier et victorieux, le Commandeur des Croyant,
    Continue sa route se défiant les bancs de sirènes.
    La racaille collecte la gabelle et vendange aux semailles.
    Gabegie, triangle des Bermudes des trafics et des tares !

    Ardent, le preux Marin, aguerri par les épreuves,
    Voit les consciences doubler et se détourne des échos.
    Les tréfonds sont riches de promesses malgré la rocaille.
    Un sang frais se dresse, bravant vices et canailles.

    Devant tant d’appels, d’ouverture, de transparence,
    L’alternance, les oblige, malgré leurs tribulations.
    L’équipage enhardi, obtempère, sémillant de fierté !

    Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces,
    Accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés,
    S’échappent en rampant, chassés par les clartés.

    Arbitre suprême, Ulysse sur son vaisseau,
    Fier et victorieux, le Commandeur des Croyant,
    Continue sa route se défiant les bancs de sirènes.
    La racaille collecte la gabelle et vendange aux semailles.
    Gabegie, triangle des Bermudes des trafics et des tares !

    Ardent, le preux Marin, aguerri par les épreuves,
    Voit les consciences doubler et se détourne des échos.
    Les tréfonds sont riches de promesses malgré la rocaille.
    Un sang frais se dresse, bravant vices et canailles.

    Devant tant d’appels, d’ouverture, de transparence,
    L’alternance, les oblige, malgré leurs tribulations.
    L’équipage enhardi, obtempère, sémillant de fierté !

    Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces,
    Accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés,
    S’échappent en rampant, chassés par les clartés.

    Le bâtiment superbe, accoste un pacifique rivage,
    Ses lauriers verdissants bruissent aux alizés du nord.
    Prodigieux et tenace, il promet d’initiatiques voyages,
    Au Capitaine, qui un jour, accostera un beau rivage.

    1998 DR IDRISSI MY AHMED
    http://myasthenie.forumactif.com

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