Home»National»IMMOUZER KANDAR DONNE RENDEZ-VOUS AUX CINEPHILES AVEC LA 14ème EDITION DU FESTIVAL CINEMA DES PEUPLES

IMMOUZER KANDAR DONNE RENDEZ-VOUS AUX CINEPHILES AVEC LA 14ème EDITION DU FESTIVAL CINEMA DES PEUPLES

0
Shares
PinterestGoogle+

Le Ciné-Club d’Immouzer du Kandar en partenariat avec le Conseil Régional de Fes-Meknes, la Province de Séfrou ; le Conseil Urbain d’Immouzer, le CCM ; l’IRCAM ; l’Institut Français de Fès et le festival Off courts Trouville organise la 14ème édition du « Festival Cinéma des Peuples » d’Immouzer Kandar du 09 au 12 Novembre 2017.
Une panoplie d’activités culturelles et cinématographique est proposée au programme de cette nouvelle édition du « Festival Cinéma des Peuples » par les organisateurs et porte notamment sur : La projection d’une série de films mis en compétition, des ateliers de travail, des conférences et l’organisation d’un Colloque.
Dans ce cadre d’activité, le festival cinéma des peuples organise en partenariat avec le festival Off courts Trouville et l’Institut Royal de la Culture Amazighe la quatrième session du laboratoire de créativité cinématographique lors duquel des cadres formateurs et du matériel de filmage seront mis à la disposition des participants à cette expérience. Ce laboratoire a connu une grande réussite lors des trois dernières sessions, une panoplie de courts métrages a été produite et projetée en plein air au jardin des eaux vives au centre-ville le deuxième jour de chaque édition du Festival. La formation débutera une semaine avant le Festival.
Aussi, le Ciné-Club d’Immouzer du Kandar ; fidèle à sa tradition depuis sa création en tant qu’organisateur du Festival cinéma des peuples qui rend hommage aux critiques de cinéma, aux réalisateurs et aux artistes cinématographiques en général rendra hommage cette année à l’artiste Algérien Youssef Shiri et à l’artiste Meryem Bakouch du Maroc qui setront à l’honneur.
Youssef Shairi est considéré comme la jeune vedette célèbre en Algérie, il a émergé de l’environnement sahraoui de l’Algérie profonde en entamant son expérience par des rôles de théâtre avant de focaliser son attention sur le domaine cinématographique qui lui a ouvert les portes du succès et de la célébrité surtout par le rôle joué dans le Film historique Algérien « Le colonel Lotfi » qui retrace l’héroïsme de l’un des anciens combattants Algériens.
Par ses différentes participations Youssef a pu marquer par son empreinte le cinéma Algérien et s’est imposé en tant qu’acteur promettant dans le domaine. Parallèlement Youssef a participé à quelques travaux de la télévision ce qui lui a permi d’être connu a une grande échelle, ce jeune a participé aussi au tournage du Film historique colossal du réalisateur Syrien Bassil Khatteb relatif à la figure emblématique du mouvement réformiste musulman en Algérie Abdelhamid Ben Badis.
Quant à Meryem Bakouch ; elle a poursuivi pas à pas sa carrière cinématographique et télévisuelle, elle a joué différents rôles avec le réalisateur Said khallaf dans son film « A Mile In My Shoes » en 2015, Mohammed Qayssi dans son film « Bara » en 2015, et Raouf Essabbahi dans son film « une vie » en 2017 en cours de visionnement dans les salles de cinéma Marocaines.
Elle a aussi participé dans téléfilms parmi lesquels nous citons : « Lbes qddak Iwatek » du réalisateur marocain Med Amine, « Les loups ne dorment jamais » et « allo Ibtissam » du réalisateur Marocain Hicham jebbari, « Choix de noms » du réalisateur Marocain Lahcen Benjalloun.
D’autre part elle joué des rôles dans des séries télévisuelles telles que : « waadi » et «  cœurs égarés » du réalisateur Yassine fannane et «  Zinat Al hayate » de réalisation collective.
Par ailleurs nous assure-t-on, Il est de coutume lors de chaque édition du Festival cinéma des peuple pour les organisateurs de s’ouvrir sur le cinéma international et ce par l’octroi d’une carte blanche pour un Festival au-delà des frontières pour participer aux activités de l’édition par une présentation générale du cinéma du pays d’origine et par un exposé général relatives aux activités du Festival invité.
Lors de cette édition pendant la matinée du vendredi 10 Novembre au complexe culturel, le Cinéma Espagnol à travers le Festival Méditerranéen de Menorca sera à l’honneur et sera représenté par la directrice artistique BIBIANA SCHONFOFER.
Dans ce cadre d’activités enfin, les invités à cette manifestation cinématographique qui a gagné ses palmes d’Or au niveau national seront au rendez-vous Samedi 11 Novembre 2017 avec la tenue d’un colloque culturel autour du thème « les significations de la mort et ses symboles dans le cinéma Marocain » qui constituera un moment fort de la 14ème édition du festival du cinéma des peuples.
Ce sujet sera abordé par des critiques cinématographiques et des chercheurs intéressés par les créations du grand écran. Les actes de congrès seront regroupés dans une publication qui sera signée en marge de la quinzième édition du Festival cinéma des peuples en 2018.
Plate-forme du colloque : La mort est une concrétisation d’un sens abstrait que tout le monde craint. Cette frayeur incite toute personne à aimer la vie, les plaisirs matériels, les passions et le bonheur avant d’affronter ce sort inévitable. C’est aussi une motivation pour jouir de l’au-delà.
La mort est considérée comme la vérité unique qui n’admet pas de modification. Ainsi l’humanité a, depuis la nuit du temps, des habitudes liées aux outils d’ensevelissement, aux funérailles, ancrées dans les cultures des peuples.
Les vivants ont des pratiques de prières, d’offrandes, de chants funèbres et tout ce qui accompagne le défunt dans son voyage vers l’autre monde. Tout cela parce que l’homme a tissé un ensemble de configurations et de croyances héritées de la foi religieuse (paradis, délices, enfer, châtiments…)
L’homme, par sa foi, croit qu’à l’au-delà il vivra une éternité dépendant de ses antécédents d’ici-bas : Soit les délices du paradis soit les souffrances éternelles de l’enfer. C’est pour cela qu’il existe des religieux, certains de leurs foi, qui ne craignent pas la mort mais la souhaitent même dans l’espoir du paradis absolu.
On n’approfondira le thème de la vie après la mort, en revanche, on insistera sur le récit traitant la mort comme constituant esthétique ou comme symbole sinon tel un point de clivage de faits, de phases paradoxales.
Selon les organisateurs de ce Colloque, La mort occupe une place prépondérante dans le champ cinématographique Marocain qui réunit le signifié abstrait et l’image sensuelle d’où son art et son esthétique, en l’occurrence nous citons ces films : A Casablanca les anges ne volent pas, les poupées de roseaux, c’est eux les chiens, Ali Zawa, Casanegra, Mort à vendre, Omar m’a tuer…la liste est longue. Où réside alors la force esthétique artistique et la signification symbolique fonctionnelle de la mort dans les films Marocains ? Et quel est l’implicite conscient ou inconscient de la forte présence de la mort dans les productions cinématographiques nationales ?
Le fait d’aborder la mort dans le cinéma Marocain est-il de référence religieuse ou inspiration autobiographique ? Quel sens à la mort avant le narré et au cours de l’enchainement de ses faits ?
Ce sont des questions que les organisateurs soumettront aux participants au colloque en vue de les étudier et les enrichir lors de leur analyse du phénomène de la mort comme constituant dans le cinéma Marocain.
MOHAMMED DRIHEM

MédiocreMoyenBienTrès bienExcellent
Loading...

Aucun commentaire

Commenter l'article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *