LES PLANTES MEDICINALES : un retour aux sources 1/2
nous avons remarqué ces derniers temps un retour en force à l’altenative à se soigner avec des plantes médicinales au lieu de se bourrer de médicaments pharmacologiques.
en effet, plusieurs médias ( radio, internet, journaux ) tel « AL AKHBAR » » MASSAA » ne cessent d’en parler et réservent chaque jour des pages entières à énumérer les biens fait et l’impact positif des plantes médicinales ( maux d’estomac , d’intestin, obésité, lutte contre le cholestérol, insuffisance sexuelle …..et mème …….l’évolution de certains cancers …)
ceci n’est pas faux….étant donné que la pharmacopée, et la fabrication médicamenteuse dont se basent les laboratoires pharmaceutiques s’appuie en grande partie sur ces plantes. Et leur efficacité est certes indéniable.
D’ailleurs, certaines tribus et aborigènes n’utilisent que des plantes pour se soigner de tous les maux: c’est leur spécialité.
Mais …., le hic ….est le problème du dosage, de l’indication, de la contre-indication, et d’autres critères que la pharmacologie prend en compte ( nous n’avons pas encore oublié le joueur marocain BERKANI qui est décédé parce qu’il a pris du DOLIPRANE …… un peu en trop).
Donc, il ne suffit pas de l’efficacité d’une plante, mais du dosage que le malade doit prendre et des contres-indications qui l’excluent.
Il est vrai, qu’avec le prix parfois élevé de certains médicaments, comparé à la même efficacité de certaines plantes qu’on trouve dans la nature gratuitement ou chez » AL ATAR » avec quelques sous : de choix est fait..
Cependant, il est plus certain de se soigner avec un médicament sûr, testé, fabriqué dans
les conditions d’extrême aseptise, et commercialisé par des personnes diplômés, qualifiés que de se livrer au risque, et l’improbable.
Du gingembre, de la cannelle, de l’absinthe, de la camomille… prises avec modération ils peuvent soulager …mais en trop, ça devient un poison. ( à suivre )
1 Comment
Bonjour Mohamed et merci pour cet article
Quand on parle de phytothérapie et de dosage ( ce qui est tout à fait pertinent je trouve) il faut aussi parler de la qualité de la plante utilisée. En effet les conditions de culture (bio par exemple), de récolte (bonne maturité des principes actifs de la plante), de séchage ( exposition, durée …) , de conservation (humidité …) ont une importance capitale quand au dosage de la plante qui sera utilisée et quand à l’innocuité et surtout l’efficacité de cette plante surtout quand elle est médicinale.