Un nouveau parlement sans les Marocains du Monde
Par BELHALOUMI Abdelrhani
Le Parti justice et développement (PJD) a obtenu 125 députés, contre 102 à son principal rival, le Parti authenticité et modernité (PAM) sur un total de 395 sièges, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur au lendemain du scrutin du sept octobre 2016. A elles seules, les deux formations raflent 227 députés, soit près de 60% de la chambre basse du Parlement, et consacre la «bipolarisation» de la scène politique, l’un des thèmes phare de l’avant-scrutin. Le PJD a donc tenu sa promesse d’obtenir un deuxième mandat des Marocains pour «continuer la réforme». Ces élections sont d’ailleurs considérées par beaucoup d’observateurs comme étant un « référendum sur la réforme dans la stabilité ». L’Istiqlal, le parti historique de la lutte pour l’indépendance, puis le Rassemblement national des indépendants (RNI), arrivent en troisième et quatrième position avec respectivement 45 et 37 députés. Huit autres partis se partagent le reste des sièges, dont la Fédération de la gauche démocratique (FGD), qui obtient deux députés.
Le PJD, qui conforte sa position dominante sur l’échiquier politique, a néanmoins dénoncé des tentatives de fraudes par des fonctionnaires de l’Intérieur pour favoriser le PAM selon lui. En 2011 aussi, le PJD avait remporté une victoire historique, quelques mois après une révision constitutionnelle qui réservait une place importante aux Marocains du Monde dans la vie politique.
Et selon des observateurs du Conseil de l’Europe, les législatives ont été organisées de façon «intègre et totalement transparente». Ces même observateurs n’ont constaté «aucune fraude» et ont fait part de leur doute de toute «interférence» sur le vote par des agents de l’Intérieur.
Le taux de participation a été seulement de 43%, illustrant le désintérêt de nombreux Marocains, notamment les jeunes, pour les urnes et à cause de l’exclusion de près d’un millions d’électeurs parmi les Marocains du monde.
Cela signifie logiquement que le Chef du gouvernement Benkirane devrait être reconduit à son poste, et nouer des alliances pour former le prochain gouvernement. Ce qui était déjà le cas pour sa majorité sortante, qui comptait des communistes, des libéraux et des conservateurs.
On constate que cinq ans au pouvoir n’ont donc pas émoussé la popularité du PJD. Avec un bilan en demi-teinte, il a cantonné son action à la sphère économique et sociale, sur un mode plutôt libéral et dans un contexte difficile. Cependant, Un paradoxe surgit du contraste entre ceux qui ont perdu leur temps à espérer exclure les Marocains du monde du champs politique, et les MRE qui ont adopté une position sage rappelant au passage l’importance de leur contribution à la construction du Maroc. L’exclusion, proche de l’inégalité, ne doit pas exister dans notre société. Elle suscite la violence. Elle effrite le lien solide, l’attachement et le dévouement qui existent entre les citoyens et leur pays. Des opportunistes pourraient même profiter de l’occasion pour manipuler les plus vulnérables pour les détourner de leur pays ou de ses questions fondamentales. On en est là, parce que les partis politiques n’ont pas relayé les préoccupations citoyennes. Et le rôle des partis politiques est pointé du doigt, car la participation politique des MRE n’a jamais été une revendication des partis politiques marocains. Même s’il est vrai que certains partis ont fait des propositions timides à ce sujet, ou ont adopté des positions favorables à cette participation mais sans jamais en faire un dossier prioritaire. C’est un peu comme le dossier des retraites des ministres et des parlementaires… N’oublions pas, que les Marocains du Monde ont pu participer à la vie politique quand monsieur Mohammed Karim Lamrani était premier ministre en 1984. Un premier ministre sans appartenance politique qui avait créé cinq circonscriptions, cinq députés et huit ans d’expérience auxquelles il a été mis fin de manière brutale en 1992.
D’ailleurs, dix ans après soit en 2002, les Marocains du monde avaient déposé un recours devant la Cour suprême de Rabat assignant en justice le Premier ministre de l’époque Abderrahmane Youssoufi pour leur exclusion des élections.
Ceci dit, les Marocains du monde voudraient que le prochain gouvernement procède à la dissolution du Conseil de la Communauté marocaine de l’Etranger, moyennant une révision constitutionnelle. Une telle dissolution est considérée par certains comme étant un acte patriotique et un patriotisme constitutionnel. Et ainsi, le budget du CCME irait entre autres
-aux familles des domestiques qui travaillent à 16 ans
-à l’ouverture de l’aéroport international Bouarfa-Beni Guil aux Mre
– à financer des projets dans le monde rural
Les Marocains du monde insistent sur la mise en place d’une commission des Marocains du monde composée de 20 MRE, qui pourra travailler, sur les matières relevant du Ministère des Mre, avec le nouveau parlement et le nouveau gouvernement, en lieu et place du ministère des MRE et du CCME.
La dissolution du Ministère des MRE permettrait au ministère de l’Intérieur de s’occuper des Migrants étrangers et au Maroc d’engranger des économies.
7 Comments
De toute façon la bataille pour les droits des Mre ne fait que commencer .
Tous mes respects pour l’auteur de l’article et pour Oujdacity.
السلام عليكم
ا السي الحلومي
اننا بالمانيا طالبنا بالاجماع الحكومة السابقة
بحل و زارة الهجرة و مجلس الهجرة
هذا هذرللمال في بلدنا الحبيب
عندنا مشكل في التعليم والصحة و النقل و ااشغل و كل القطاعات
نحن نريد أن تتخلى دةلتنا عن هاذين المرسستين للحفاظ على المال العام
يكفينا لجنة عليا من الجالية لتسيير قضاليا الجالية مع الحكومة المقبلة و البرلمان مع تخصيص 20 مقعدا لنا بمجلس المستشارين
إنك على حق و كنت مخلصا في كتايتك و كتاباتك
مع تحياتي الخالصة لطاقم وجدة سيتي
LES MRE qui ont participé à la construction des pays de l’Europe occidentale sont considérés malheureusement par notre gouvernement comme des individus de troisième categorie apres la population locale indignée. regardez un peu quand ils viennent investir au Maroc comment nos administrations leur mettent les battons dans les roues, comment on les déplume, et sans scrupule aucun…beaucoup ont laissé leur plumes et rebroussé chemin sans vouloir revenir au pays, d’autres qui ont été arnaqués ou bloqués à ne pas réaliser des projets ont fait appel à la justice et attendent… qu’attend-on d’eux au fait ? de venir humecter (ou arroser) les fonctionnaires en contre partie de services pour lesquels ces derniers sont en principe payés par l’état? de prendre en charge leur proches démunis et d’enrichir les banques pour qu’elles enrichissent d’avantage les riches promoteurs et appauvrir les indignés par de flambants taux d’interets? Ce dit ministère qui n’a ni valeur ni sens, il n’a en aucun cas montré de prétention sérieuses et ses capacités de faire pour ouvrir les portes à nos MRE dépaysés dans les pays d’outre mer aussi bien politiquement et économiquement.
Assalamou Alyakoum
Je voudrais juste ajouter que ça fait des années qu ‘on crie , au secours, l’argent public est jeté partout, alors qu’on a besoin d’hôpitaux, d’écoles publiques, de routes convenables. Nous avons besoin de sécurité. (j’ai été agressée en plein jour à Oujda).
Nous pouvons choisir les 20 personnes pour nous discuter en notre nom au Parlement et avec le gouvernement.
FINI LE CCME , FINI LE MINISTERE DES MRE FIN LE GASPILLAGE DE L’ARGENT PUBLIC
VIVE LE ROI VIVIE LE MAROC
Allay ybark fikoum
Merci à Oujdacity, notre site préfér
Vous devez choisir ou bien le Maroc ou bien l Europe mais les deux en même temps c est de k égoïsme pur et simple en plus on ne peut mas être ubiquiste politiquement parlant.
Nous marocains du monde, nous sommes marocains et aimons le Maroc. Nous demandons au Maroc de se débarrasser de notre ministère qui ne sert à rien et du CCME.
C’est un goufre. C’est de l’argent que l’on voudrait mettre dans les caisses de l’Etat, plus nos transferts.
Et que ceux qui cachent leurs noms aient le courage de s’identifier.
Merci
les commentaires de Bonne chance et Anonyme c’est Mnebhi
l’extrémiste