Maroc : Le Secrétaire Général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) recadré par le Cabinet Royal
Suite à une interview accordée à l’hebdomadaire Al Ayam, publiée le 08 septembre 2016, dans laquelle le Secrétaire Général du Parti du Progrès et Socialisme (PPS), Nabil Benabdellah s’est autorisé de s’attaquer à un des Conseillers du Roi du Maroc, en l’occurrence, Monsieur Fouad Ali Himma, l’accusant d’incarner le « tahakoum » (l’autoritarisme) au Maroc.
Rappelons que le Tahakoum est un concept popularisé par le Chef du Gouvernement dont l’utilisation en période électorale est grave car il porte atteinte à la réputation de la patrie et la crédibilité de ses institutions et dont le seul but est d’engranger des voix et la sympathie des électeurs.
Une déclaration de Nabil Benbdellah qui a nécessité son ferme recadrage par le Cabinet Royal car il a enfreint les dispositions constitutionnelles et les lois qui encadrent la relation entre l’Institution Monarchique et toutes les institutions et instances nationales, y compris les partis politiques.
Le Secrétaire Général du PPS a, à des fins électorales, sciemment oublié que les Conseillers du Roi du Maroc n’agissent que dans le cadre de leurs fonctions, en suivant les instructions précises et directes qui leur sont données par le Souverain marocain.
Nabil Benabdellah, par cette déclaration, s’est honteusement isolé au sein même de son propre parti, le PPS, mais aussi sur la scène politique nationale en s’éloignant progressivement du référentiel idéologique de son organisation pour servir de béquilles à des gouvernements improbables.
Malgré des tentatives désespérées de rétropédalage, Nabil Benabdellah a mis son avenir politique entre parenthèses et son allié incestueux, le Parti de la Justice et du Développement (PJD), risque de se retrouver avec un allié cramoisi. Tel est le destin réservé aux arrivistes et aux opportunistes.
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