La France rétablit la réalité avec l’agence de presse officielle algérienne (APS)
Suite à un report, qualifié de technique, par les autorités compétentes françaises et marocaines de la visite au Maroc du Ministre français des Affaires Etrangères, Monsieur Jean-Marc Ayrault, l’agence officielle de presse algérienne APS s’est fendue, dans un article, comme toujours tendancieux lorsqu’il s’agit du Maroc, sur une soi-disant brouille entre Rabat et Paris sur le dossier du Sahara marocain.
Mal lui en pris, la réponse de autorités françaises compétentes en la matière a été des plus cinglantes.
En effet, le 02 juillet 2016, le porte-parole du Quai d’Orsay, Monsieur Romain Nadal, a opposé un démenti formel aux allégations fallacieuses de l’APS sur un quelconque différend entre le Maroc et la France sur le dossier du Sahara, arguant que » la relation franco-marocain était en plein essor, tout en ajoutant que » la position de la France sur le dossier du Sahara est bien connue et inchangée » .
Face à ce nouvel échec d’intoxication médiatique, j’invite les journalistes de l’APS à nous livrer leurs commentaires sur la dernière interview du Général en retraite Khaled Nezzar, qui vient de révéler que le Président Mohamed Boudiaf, un leader de l’indépendance algérienne, a été assassiné sur ordre du service de renseignement algérien, le DRS, en raison de son rejet total du polisario, pure création de Houari Boumediene pour déstabiliser le Maroc.
Je les invite également à informer un peu plus le lectorat algérien sur ce qui se passe dans leur pays sur les plans social, économique et politique ; un pays qui va tomber bientôt en faillite suite à la baisse des prix des hydrocarbures et à l’évaporation des fonds souverains qui permettent d’acheter les denrées alimentaires au peuple algérien qui commence à en ressentir les effets.
Même l’assureur-crédit COFACE a rétrogradé l’Algérie l’a plaçant à « risque très élevé » ; une décision qui se comprend en raison de son déficit budgétaire qui se chiffre à plus de 30 milliards de Dollars, des sociétés étrangères qui refusent d’investir dans ce pays et d’autres qui se retirent, comme TOTAL.
L’été sera chaud en Algérie. Les prémices de cette chaleur se sont déjà manifestées avec les dernières émeutes violentes survenues à Annaba, les coupures d’électricité à Alger et dans d’autres villes algériennes, les coupures d’eau dans de nombreuses agglomérations et les ordures ménagères qui débordent dans les rues sans parler de la violence et de la traite des êtres humains, comme vient de le dénoncer le Département d’Etat américain dans son dernier rapport.
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