L’ÉMANCIPATION DES FEMMES PAR L’ACCÈS AUX DROITS ET L’AUTONOMISATION ÉCONOMIQUE : LE RÔLE DES DIASPORAS ICI ET LÀ-BAS
TEHEME DU SEMINAIRE REGARD CROISE
ORGANISE A RABAT ET IMILCHIL
Comme annoncé en son temps sur ces mêmes colonnes, la Salle Allal El Fassi de la Délégation provinciale du ministère de la jeunesse et Sport d’Agdal de Rabat a été au rendez-vous avec la cérémonie d’ouverture du séminaire « Regard Croisé » organisé du 28 au 30 avril 2016 à Rabat et à Imilchil par le Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations (FORIM) et le Collectif des Organisations de Solidarité Internationale issues de l’Immigration (COSIM) de la Région Aquitaine (France) autour du thème : « L’émancipation des femmes par l’accès aux droits et l’autonomisation économique : le rôle des Diasporas ici et là-bas ».
Après les allocutions d’ouverture respectives de Mme Khady Sakho Niang, Présidente du FORIM et Mrs Driss El Yazami, Président du Conseil National des Droits de l’Homme et des représentants du ministère de la jeunesse et des sports, les participants à ces deux journées de réflexions et d’échanges autour du thème en question se sont penché sur la discussion et la décortication des différents communications donnés par d’éminente personnalité du monde des sciences et de la recherche ainsi que par des acteurs associatifs actifs dans le domaine de la migration qui ont traité des « Migrations internationales et Droits humains » lors d’un premier panel qui a examiné certaines des questions relatives aux droits humains et difficultés auxquelles les migrant(e)s sont souvent confronté(e)s pour y accéder dans le pays d’accueil tout en mettant en exergue le lien entre la stabilité du statut juridique des migrant(e)s dans les pays d’accueil.
Ce premier panel s’est intéressé en particulier aux catégories les plus vulnérables de migrant(e)s, à savoir les femmes et les enfants dont la vulnérabilité les expose doublement aux exactions liées à cette double condition et a souligné certains des principaux défis à relever pour améliorer et protéger leurs droits les plus basiques (droit à la santé ; droit à un travail décent, etc.).
Dans un second panel discuté lors de cette première journée de réflexion de Rabat, les intervenants ont traité de la question des « femmes migrantes et le développement : De l’invisibilité à la reconnaissance » pour analyser l’évolution des migrations marquée par la visibilité croissante des femmes migrantes à travers leurs actions, qualifications et leurs projets et permettre de faire un état des lieux de la question des migrations féminines (causes/motivations, effets, statut et statistiques).
Aussi, les panelistes de la troisième session de cette journée d’ouverture du séminaire Regard Croisé ont abordé la question des diasporas et la lutte pour les droits des femmes dans le double espace « Quelles actions? Quels moyens? Et Quels impacts? » pour analyser les actions des associations des migrant(e)s en faveur de l’accès aux droits pour les femmes dans les sociétés d’origine, de transit et d’accueil et pour ce faire, les intervenant ont essayé de mettre en exergue l’impact de la double appartenance des migrant(e)s dans l’effort global visant à améliorer le statut des femmes en général et des femmes migrantes en particulier et d’analyser notamment les questions liées au statut juridique de la femme dans la loi ou encore le coût économique des violences faites aux femmes.
Enfin un quatrième panel d’intervenants a abordé la question des migrations et autonomisation économique des femmes tout en mettant le point sur le fait qu’à travers son ODD 5 visant à «Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles», le nouveau agenda 2030 de développement durable place la promotion de la participation politique, du leadership et de l’autonomisation économique des femmes au centre de ses priorités. Cette section visera donc à analyser les actions des associations de migrant-e-s favorisant l’accès des femmes en général et des femmes migrantes en particulier à des emplois décents, leur influence et l’impact de leurs initiatives sur les institutions et politiques, tout en soulignant la nécessité de reconnaître, de réduire et de rééquilibrer le fardeau du travail non rémunéré qui pèse sur les femmes.
Les différents panelistes qui ont réussi cette première journée du regard croisé entamé a Rabat sont : Mme Latifah Bouchoua, Présidente de la Fédération de la Ligue Démocratique des Droits des Femmes (Maroc), Mr Abdelfattah Ezzine, Enseignant – Chercheur Université Mohamed V – Souissi, Rabat, Mme Soad Chaouih, Présidente de l’Association des Marocains de France, Mr Mohamed Charef, Directeur de l’Observatoire Régional des Migrations Espaces et Sociétés, ORMES, Mr Christos Christodoulides, Chargé de relations externes et Point focal genre – OIM Maroc, Mme Laila Chiadmi Garcia, Membre du Groupe de recherche Technique de l’université de Grenade Espagne, Présidente de l’Association des chercheurs Étrangers, Directrice exécutive de The Arab-African Council for Integration and Development au Royaume du Maroc, Mr Ahmed Skim, Directeur des Affaires de la Migration, Mr Constantin Ibanda Mola, Président du Conseil des Migrants au Maroc, Membre de la Commission Nationale des Recours, Mme Aminata Pagni, Chargée de la protection des droits des migrants, Conseil National des Droits de l’Homme (Maroc), Mr Ousmane Ba, Président du Collectif des Communautés Subsahariennes au Maroc-CCSM, Mme Meriem Bolata, Chargée du projet « Appui à une planification locale sensible au genre intégrant l’adaptation au changement climatique », ONU-Femme, Maroc, Mme Armande Laure Pedtone, Consultante en migration & Présidente Fondatrice du Réseau des Femmes immigrées et Épouses (REFIME) et Madame Chadia Arab, Membre du réseau IDD, Chargée de recherche au CNRS, UMR ESO, Université d’Angers
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