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La précarité du CHU d’Oujda s’accentue de plus en plus !! Une réflexion qui laisse à désirer

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Opérationnel depuis Juillet 2014, le CHU d’Oujda trébuche encore et n’arrive pas à décoller. Bientôt deux années d’exercice et le centre hospitalier est toujours en deçà de la vitesse de croisière escomptée. Quelles sont les raisons de ce ralenti? une question qui mérite d’être bien éclaircie pour un citoyen de la région qui est avide de le savoir.

Dans une rencontre de l’équipe d’Oujda city avec les médecins chercheurs du CHU, le Professeur Adnane Benzirar, Secrétaire Général « SG » du bureau local (Faculté de Médecine) du Syndicat National de l’Enseignement supérieur « SNEsup », a belle et bien détaillé les défaillances qui handicapent cette structure hospitalière (/debat-article-106420-ar  ). Suite aux réclamations annoncées et publiées, l’appel a été entendu par Monsieur le ministre qui a organisé une rencontre avec les intéressés et qui a discuté avec eux la globalité de la situation. Malheureusement, comme il l’a signalé Monsieur le SG du SNEsup, aucune décision n’a été prise en vue de solutionner le problème, rebelote, et de nouveau retour à la case départ (وبقيت دار لقمان على حالها ).

Devant une telle situation, les médecins chercheurs n’ont pas baissé les bras, et ils ont continué à réclamer leurs revendications en adressant des communiqués aux responsables pour les activer et à l’opinion publique pour le sensibiliser. Toujours sans aucune avancée et pour ce faire entendre par les responsables, les revendiquants ont opté pour un Sit-in aux yeux des membres du Conseil Administratif du CHU d’Oujda, qui a eu lieu (le vendredi 25 Mars 2016) à la Faculté de Médecine de l’Université Mohammed Premier.

Dans son allocution, le SG du bureau local (Faculté de Médecine) du SNEsup a rendu visible les points défaillants en mettant l’accent sur trois points essentiels :

Mauvaises gestion et gouvernance, manque d’organigramme et insuffisance du budget de fonctionnement alloué au CHU qui, à titre d’exemple, ne représente même pas le budget destiné aux médicaments au CHU de Fès.

De son côté, le SG du bureau régional du SNEsup, Monsieur Lhabri   Lhabri a exprimé, dans son intervention, le soutien total aux légitimes revendications des Médecins chercheurs du CHU d’Oujda.

Pour plus de détails, cliquer sur la vidéo

Et c’est à vous de juger s’il s’agit de précarité ou non

 

ELACHOURI MOSTAFA

Email : elachouripresse@gmail.com

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