Propos de M. Mohamed Benkacem  à l’occasion de l’assemblée générale

de l’association de bienfaisance des médecins, tenue le 17 février 2016 à Kénitra.

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

          Louange à Allah, le Maître des mondes. Je prie sur celui qui a été envoyé en tant que miséricorde à l’humanité toute entière et je le salue comme je prie   sur sa famille et sur les Compagnons et je les salue tous sans exception ainsi que ceux ayant adopté leur bon exemple jusqu’au Jour des comptes

          Ceci dit, mes frères docteurs, honorable assistance

          Je tiens tout d’abord à exprimer mes sincères remerciements, ma grande gratitude, ma haute estime, ma grande reconnaissance, mon vif bonheur et ma vive joie, le sentiment d’amitié et d’affection à mes frères et sœurs docteurs en général, et plus particulièrement au cher, au très cher qui occupe une place précieuse dans les cœurs le Dr. Idrissi My Ahmed de cette faveur qu’il m’accorde en m’invitant à cette rencontre assez particulière qui s’inscrit dans le cadre de la réflexion, de la consultation et de l’échange de vues au sujet de questions d’une importance capitale se fixant pour objet essentiel l’être humain qui jouit auprès de vous d’une bienveillance dont vous avez bien voulu l’entourer, d’une priorité absolue et d’une sollicitude extrême qui fait que vous vous intéressez au plus haut degré de sa santé, de sa vie, de son environnement et des modes de son existence. C’est l’unique élément de toutes les créatures qui jouit du don de cette faculté d’inventer, d’innover, de produire, de créer et de faire preuve d’une grande habileté à maîtriser dans les moindres détails les plus délicates et les plus importantes affaires, les grandes et les petites, celles qui sont utiles et celles qui lui préjudiciables. C’est pourquoi, il nous incombe de l’entourer de toute notre sollicitude et de lui vouer tout notre intérêt pour que ce trésor intellectuel et mental qu’il recèle au fond de lui-même continue à être généreux dans l’effort et à produire. Selon l’adage chinois :

« Les âmes fortes discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements et les petits esprits discutent des personnes »

Vous faites certainement partie de la catégorie en tête de l’énumération dans l’adage.

          Je salue en vous cet esprit d’initiative, les efforts que vous ne cessez de prodiguer, vos actions assidues, et ce afin que s’élargisse la sphère des discussion, que s’approfondisse la recherche et que s’ouvrent large les champs à la création de l’esprit de concurrence entre vos partenaires et associés appelés à s’assembler autour de ce qui sert l’intérêt de l’être humain et contribue sans aucun doute à traiter certaines questions qui allant s’aggravant et se développant chez ceux qui en pâtissent. Il en résulte un sentiment d’échec, le désespoir, un effondrement nerveux, la résignation au sort et à la douleur.

          Le Messager d’Allah a dit :

Celui qui soulage un croyant d’un des tourments de ce bas-monde, Allah le soulagera d’un des tourments du Jour de la Résurrection. Celui qui facilite les choses à ceux qui sont en difficulté, Allah lui facilitera les choses dans cette vie et dans l’au-delà. Allah vient en aide à son serviteur tant que le serviteur vient en aide à son frère.

          Rien de comparable entre la récompense dans ce bas-monde et la récompense dans la vie dernière.

          Tout cela n’est que la preuve de la finesse des sentiments, de la délicatesse des sens, d’une âme qui abonde en affection et constitue un mobile très puissant et un facteur de motivation qui poussent à l’accomplissement des actes de bien et à la satisfaction des besoins des gens de manière à soulager leur vie de ce qui la rend pénible pour eux, leurs maladies dont ils pâtissent et qui ont épuisé leurs corps de sorte qu’ils se sentent au bout de leur force et de leur espoir. La seule issue qui leur reste, c’est l’espoir en ces cœurs pleins de miséricorde, ces mains blanches et généreuses qui ne lésinent pas sur leur argent sur leur temps, ni sur leurs idées, ni sur l’effort de recherche et qui ont habitué leurs âmes aux bienfaits et à la générosité. L’œil constate, le cœur s’apitoie, s’attendrit et dispense sa miséricorde en répondant favorablement à cet esprit d’entraide et de solidarité puisées dans le fin fond de notre religion. Le Très-Haut dit à ce sujet :

Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et dans la piété et en obéissance à son dire S.A.S. : Ayez pitié de ceux qui sont sur terre pour que celui qui est aux cieux soit Miséricordieux envers vous.

          Finalement, je vous réitère mes remerciements et mes vœux sincères d’aller de l’avant avec davantage de persévérance et d’efforts sérieux pour trouver les solutions adéquates et susceptibles d’apporter un allègement de souffrance à ces catégories de gens fragiles qui se laissent aller de guerre lasse par leur destin fatidique et par le cours implacable de la vie.

          Je prie également le Très-Haut pour qu’il mette votre action dans la balance des bonnes actions le jour de Sa rencontre. Allah ne laisse pas perdre la récompense des gens bienfaisants.

Il est l’Audient et l’Exauceur de l’invocation.