Sahara marocain : 40 années d’entêtement stérile et puérile des autorités algériennes
Le 06 novembre, le peuple marocain, dans toutes ses composantes, célèbrera avec faste et fierté le 40ème Anniversaire du retour des provinces sahariennes à la Mère Patrie qu’est le Maroc.
Un retour qui fut le fruit de la Glorieuse Marche Verte, une épopée qui s’est déroulée le 06 novembre 1975 ; une marche pacifique, imaginée et réalisée par feu Sa Majesté Hassan II à laquelle ont participé 350 000 marocains, femmes et hommes munis du seul Saint Coran et drapeau marocain, suscitant l’admiration de la communauté internationale mais aussi, malheureusement, décuplant la haine des hautes autorités de son voisin de l’Est.
Avant de faire un bref rappel historique sur la légitimité des droits ancestraux du Maroc sur ses deux provinces sahariennes, il est utile d’informer le peuple algérien, notamment les Kabyles, sur un fait qui a totalement été occulté par les responsables algériens mais aussi la presse locale algérienne.
En effet, les algériens ont été mis dans l’ignorance la plus totale quant à la participation effective à cette Marche de Feu Mohamed Boudiaf, icône de la libération algérienne et père du FLN, et ce en tenue militaire et armes à la main avec des soldats marocains pour protéger les marcheurs pacifiques.
Il vrai que Feu Mohamed Boudiaf et de nombreux chefs historiques de la guerre de libération ont toujours affirmé leur soutient au Maroc sur cette question et se sont opposés avec virulence à la création du polisario et à l’atteinte de la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du Maroc.
Une position qui, doublée avec sa ferme volonté de lutter contre la corruption dans son pays lui coûtera la vie ; il sera assassiné lâchement le 29 juin 1992 à Annaba lors d’une conférence par un élément des forces spéciales du DRS.
S’agissant des droits historiques et légitimes du Maroc sur ses provinces sahariennes, il serait pertinent de faire un petit appel à l’Histoire, celle que l’on retrouve dans les archives nationales des anciennes puissances coloniales de l’époque et qui est enseignée dans les plus grandes universités mondiales.
Les provinces sahariennes marocaines étaient sous domination espagnole depuis 1884 et entre 1900 et 1912, les rivalités entre les grandes puissances coloniales s’accentuèrent à cause des possibilités qu’offrait le Maroc dans les domaines économiques et stratégiques ; en occupant le Maroc, il était possible de contrôler le détroit de Gibraltar et la route du Cap et permettait à l’empire colonial français, installé en Algérie, de parachever son indispensable débouché sur l’Atlantique.
Des traités furent signés entre ces puissances coloniales, notamment ceux du 08 avril 1904 entre la France et l’Angleterre, du 03 avril 1904 entre la France et l’Espagne et la Conférence d’Algésiras, de janvier à avril 1906, qui proclamait l’indépendance et l’intégrité territoriale du Maroc tout en excluant une perte de souveraineté territoriale du Maroc ou une extension du territoire algérien à partir de Figuig en direction du Sud-Ouest.
Aussi, à l’aube de son indépendance, le Maroc, dans toutes ses négociations avec la France et l’Espagne, manifesta t-il sa volonté de rétablir sa souveraineté sur les territoires qui furent soustraits lors de l’occupation militaire française et espagnole.
Cependant, si la France a reconnu formellement les droits du Maroc par les Accords d’Avril 1956, il n’en est pas de même avec l’Espagne qui se refusait de rétrocéder Tarfaya, Sidi Ifni et les provinces sahariennes marocaines.
Un refus qui amena Feu Sa Majesté Mohammed V à prononcer le 25 février 1958 à M’Hamid El Ghizlane un discours devant les tribus du Sahara marocain au cours duquel il réitéra la volonté du Maroc à récupérer son Sahara et je cite cette phrase historique prononcée par le défunt Souverain : » Nous proclamons solennellement que nous poursuivrons notre action pour le retour de notre Sahara, dans le cadre du respect nos droits historiques et conformément à la volonté de ses habitants ».
Preuve est faite que les revendications du Maroc sur ses provinces sahariennes ne date pas de 1974 mais bien avant son indépendance.
Or les plus hautes autorités algériennes se sont toujours opposées au parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc et ce pour deux raisons majeures,
1/ sa quête d’un accès sur l’Océan Atlantique, érigée en nécessité économique pour l’écoulement des produits de son sous-sol (gaz, pétrole, fer etc …) et pour son commerce africain et international,
2/ son souci de créer au Sahara marocain un état satellite en vue de réaliser ses triples objectifs stratégiques : devenir une puissance atlantique, étouffer le Maroc et se poser comme seul carrefour obligé entre l’Europe, l’Afrique Occidentale et l’Orient.
C’était sans compter avec le génie de feu Hassan II qui a mis en échec ce plan machiavélique des responsables algériens et la ferme volonté du Roi Mohammed VI et du peuple marocain de ne pas céder un pouce de territoire des provinces sahariennes.
Enfin, cet Anniversaire qui s’annonce pourrait réserver des surprises qui momifieront les plus hautes autorités algériennes qui ont oublié que la marocanité de ses provinces sahariennes s’est construite sur 12 siècles ; une vérité historique à laquelle très peu de pays peuvent aujourd’hui qu’ils ont 12 siècles d’histoire, encore moins l’Algérie qui n’existe que depuis 1962 grâce aux Kabyles qui ont près de 09 siècles d’histoire et représentent près de 09 millions d’habitants installés sur un territoire bien déterminé qu’est la Kabylie et qui ne bénéficient d’aucun droit, contrairement aux sahraouis marocains installés dans les provinces sahariennes.
Farid Mnebhi.
Aucun commentaire