Les négociations inter-libyennes de Skhirat et le machiavélisme algérien
Nul ne peut contester le rôle majeur que joue le Maroc pour parvenir à un accord politique entre les parties libyennes en conflit en leur offrant toutes les garanties et conditions pour la réussite de ce dialogue pour le rétablissement de la paix et de la sécurité en Libye.
Aussi, de multiples rencontres entre belligérants libyens se sont-elles tenues à Skhirat, au Maroc, sous la conduite du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Bernardino Leon, pour lever tous les obstacles et parvenir à un accord final.
Un accord qui scellerait la paix et la réconciliation dans ce pays ravagé par une guerre civile meurtrière et le terrorisme avec la mise en place d’institutions, de moyens adéquats de défense et l’instauration d’un cessez-le-feu qui permettront à la Libye de lutter efficacement contre le terrorisme et la criminalité internationale et de réussir sa transition politique qui redonnera espoir et vie au peuple libyen.
Ainsi, depuis mars 2015, 09 rounds de négociations se sont-ils déroulés à Skhirat, dont l’avant-dernier qui s’est tenu le 15 juillet 2015 a vu un accord signé par les parties libyennes, exceptée celle de Tripoli qui a demandé un temps de réflexion et proposé des amendements.
C’est ainsi, que grâce aux efforts du Maroc, le dialogue inter-libyen a t-il pu mûrir et évoluer positivement provoquant la tenue, le 15 septembre 2015, d’un 9ème round à Skhirat et ce, en présence toutes les parties, mais aussi des élus locaux, des représentants de la société civile, des tribus et des femmes.
Un 9ème round qui se conclura par le paraphe d’un accord de paix par tous les protagonistes le 20 septembre 2015 et consacrera la diplomatie sage et efficace du Maroc, fortement concerné par la stabilité politique de la Libye ainsi que de sa sécurité au regard de ce qui se passe actuelle dans la Zone Sahélo-Saharienne, notamment au Mali dont les accords de paix inter-maliens parrainés par l’Algérie ne sont en fait qu’une coquille vide.
C’est pourquoi, face à la réussite du dialogue inter-libyen à Skhirat suite à des médiations efficaces et désintéressées du Maroc, les responsables algériens, dans un premier temps, ont-ils tenté à plusieurs reprises de le saboter, puis, dans un second temps, de s’en approprier la paternité du succès ; un comportement machiavélique et opportuniste dont ils sont de grands virtuoses.
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