L’Etat français interpelle la Commission Européenne suite au rapport d’OLAF
Une décision forte qui a été confirmée par le Ministère français des Affaires Etrangères dans sa réponse à une question posée par un député ; une réponse publiée le 19 juin 2015 au Bulletin Officielle.
Une réponse, sans détour, qui stipule que, et je cite, « le Ministère français des Affaires Etrangères invite la Commission Européenne à faire toute la lumière sur les détournements de l’aide humanitaire destinée aux populations des camps de Tindouf ».
Toujours dans cette même réponse, il est affirmé que, et je cite toujours, que « le recensement dans les camps de Tindouf est nécessaire pour que le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) puisse assurer la mission de protection qui lui a été confiée par la Convention de 1951 sur les réfugiés ».
Enfin, et toujours dans cette réponse, il est clairement indiqué que, et je cite « si de tels détournements de l’aide humanitaire étaient avérés, ils ne seraient pas acceptables et appelleraient une réponse forte ».
Pour rappel, l’Office européen de Lutte Anti-Fraude (OLAF) avait rendu public fin janvier 2015 un rapport faisant état d’un grave détournement de l’aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf, en Algérie.
Des détournements orchestrés par des dirigeants algériens et les responsables du polisario au détriment des séquestrés sahraouis marocains des camps de la honte de Tindouf et qui se chiffreraient à des centaines de millions d’Euros.
C’est pourquoi, l’Etat français se doit d’appuyer toute initiative contraignant l’Algérie à permettre un recensement par le HCR des sahraouis marocains séquestrées dans les camps de Tindouf.
Une prise de position de l’Etat français qui constitue une nouvelle défaite diplomatique de l’Algérie et de ses affidés polisariens sur le plan européen.
Farid Mnebhi.
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