MA MUSE: ECHOS ET REFLETS Vidéo-Poème 21
Comme une fée, tu m’es un jour apparue ;
comme une ombre, par une nuit sans étoiles, tu as disparu,
allant vers d’autres poètes, d’autres amants,
faisant leur joie ou leur tourment.
Pourtant, je t’ai aimée avec constance et dévouement !
J’ai assouvi tous tes désirs et j’ai été un bon amant !
Et toi aussi, tu m’as aimé avec ardeur et avec tendresse
et tu as tout fait pour être à mon égard une idéale maîtresse.
ô muse ! Te souviens-tu de ce premier jour
où tu es venue m’offrir ton appui et ton amour ?
Tu me regardais et me souriais comme une rose du matin ;
tu m’as tendu ta main, une main sur laquelle était gravé mon destin.
J’ai contemplé tes grands yeux bleus , tes longs cheveux
et j’ai su que tu étais la princesse que mon cœur appelait de tous ses vœux .
J’ai vu ton beau visage, ton expression douce et triste
et j’ai compris que tu étais le portrait, le chef-d’œuvre que cherche tout artiste.
Te souviens-tu de ces nuits d’amour, où exalté,
je te chuchotais : « Muse adorée, avec toi, j’ai connu la volupté » ;
et où interrompant un ardent baiser, tu me disais : « Gentil poète,
avec toi, j’ai goûté à la félicité et su que la vie est une longue fête ».
Longtemps, après ton abandon, j’ai rêvé de toi ;
épanouie, souriante et sensuelle , tu étais en face de moi
et tu m’as dit comme autrefois :
« Gentil poète, je t’aime ; pardonne-moi ! »
C’est alors que tous mes souvenirs du temps d’amour,
que j’avais réussi jusqu’à ce jour,
à maintenir invisibles dans les profondeurs de mon cœur,
trompés par cette brusque et divine lueur,
Qu’ils crurent revenue, s’étaient réveillés,
étaient remontés me chanter éperdument, sans pitié
pour mon infortune présente et mon immense douleur,
les merveilleux refrains oubliés du bonheur.
AHMED ADDOU
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Magnifique poème ! Le montage de cette vidéo est formidable ! Bravo au réalisateur de ce vidéo-poème et à ce poète !