Adieu Bernard, à Dieu Bernard,
Adieu Bernard, à Dieu Bernard,
:
A BERNARD
Adieu Bernard, à Dieu Bernard,
Ton fanion est en berne
Mais il n’est pas inutilement tombé,
Il reste un phare malgré ton départ
Chaque perte, chaque faiblesse
Nous est regrettable, car,
Rien ne la replacera jamais !
Chacun pour soi est un mystère
Chacun un être rare.
Nous déplorons les maladies,
Les plus légères , les amies,
Comme celles qui nous consternent
Ces innommables ennemies !
Contre elles toutes , nous nous battons.
Nous regrettons toutes les pertes,
Même celles d’infimes objets.
Mais une vie , la nôtre ou celles des proches
Ne sont ni consenties ni acceptées.
A longueur de vie, nous sommes par des défis visités
Les plus hargneux et les plus durs surviennent
Quand le temps imparti nous a déjà harassés
Le terme du match est sifflé à notre insu ..
On continuera de jouir et de jouer
Nous continuerons de jouer ,
Comme de courageux naïfs,
Dopés , accros, par le reste de vie
Espoir de ce qui peut venir
Quand nos userons partis ..
Nous continuerons de jouer
Même si le match va être sifflé
On continuera de geindre pour certains
On continuera de feindre pour d’autres
En pensera en jouant à nos amis,
Qui au centre, qui sur la touche désormais ,
Continueront de nous applaudir, de nous sentir
Et de nous observer , en pensant fort
Qu’ils vont gagner grâce à nos efforts.
KENITRA LE 29 OCTOBRE 2012
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