La fille et son message

Khalid El Morabethi/ 16/10/2011/0/ 950

-La fille :

Je sais ce que ça signifie le mal, je sais parfaitement la fin des personnes malheureux, souffrir encore, se rendre et se suicider. Je sais ce que ça veux dire la tristesse. Mais je ne sais pas pour qu’elle raison mes larmes coulent, je ne sais pas pourquoi mon visage est si triste. Mon cœur, mon dieu mon cœur, j’étouffe.
»Allo maman, je veux te parler, tu es bien là ? »
» Allo papa, je veux que tu m’aide, est ce que tu es là ? »
Je ne veux pas mourir, mon cœur se serre, je ne veux pas finir ma vie seule, je veux que mon père soit fier de moi, je veux que ma mère souris quand elle me voit.
»Allo, excusez moi si j’ai fais de mal »
»Allo, je soufre »
Mon dieu, j’ai mal, j’avais toujours mal, quelle triste balade dans le passé qui me honte. Je passe mon temps à penser, je passe mon temps à pleurer et à dire » Si j’étais ». Entre quatre murs si froids, je soufre. Souffrir, je souhaite mourir, mais comment ?
»Allo, mon père, Allo ma mère, je suis votre fille bien aimé »
Qui suis-je alors ? Qui suis-je à présent. Une lueur, un cri, un appel, une personne perdue, si seule, si loin. Qui suis-je ? Quand je vois mon corps enterrer vivant. Qui suis-je ? Dans ce monde mourant. Qui suis-je ?
»Allo papa, je t’aime, sais tu ce que l’amour ? »
Durant des années, il n y a en moi ni espoir ni force, j’ai perdu mon courage. Qui suis-je ? Je suis un jouet cassé et bientôt oublié, une poupée qui n’a plus rien faire du temps. Tu sais papa, chaque coin dans mon cœur vide a besoin de ton amour, ça fait mal de vivre sans ta voix.
»Allo papa, ta voix me manque, réponds moi .Sans toi, plus rien n’est beau, sans toi, tous est faux »
Je vis sans nulle raison, je vivais pour toi père, pour ma famille, désormais je n’ai plus besoin de rien, je veux juste ton amour si chaud qui me comble parfaitement bien. Je veux juste tes douces caresses.
»Réponds moi, maman, je veux te dire que désormais, tu es mon âme, mon esprit, mon corps, le ciel et les nuages. » Tu es ce tableau que je contemple.
Il n’y a ni hier ni demain, ni après ni avant
»Allo, si vous m’entendez, j’aimerais bien que vous effacerez tous ce que j’ai fais et que vous fassiez de moi une nouvelle lumière qui est née de nouveau.