A chaque année suffit sa peine
A chaque année suffit sa peine
Et le vieux dicton
Faut-il qu’elle m’en souvienne
La loi venait toujours après les pots de vin
C’est ce que sait chez nous
Le plus petit des gamins.
Viennent les jeunots et bientôt ils repartent
Quant aux « vieillots » ils ont signé une charte
Pour vivre à la sauvette
Périr de la navette.
Les mains dans les mains restons sur place
Tandis que sous
Le pont de nos droits passent
Des éternels fuyards ne laissant nulle trace
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines.
Ni temps passé
Ni les mutations parviennent aux vieux lassés .
C’est la voix d’un faiseur de vers , qui en a assez ,
clamant sa colère,
pastichant Apollinare,
Invoquant les poètes de la navette
A mettre les despotes sur la sellette.
2 Comments
je ne savais pas que tu écrit des poème;
je ne savais pas que tu a des sentiment,
mais je savais que tu cache des secret dans ta solitude,
moi aussi j ai rêver e j ai souhaiter ,
mais ses fous aider ma rejeter dehors ,
malgré ma penne j ai continuer..
peut être c est toi
peut être j ai tremper
mais ton nom j ai pas tremper,
je voulais te poser une seule question
pour quoi..
pour quoi
Gloire à vous navetteurs invaincus Bravo,Coryphées d’un va-et-vient ininterrompu Rien n’altère votre ductile ténacité Les saisons alternent,les années s’enchainent Sans que làchiez les latentes rènes De votre destin au teint terne Ne jetez jamais l’éponge Mème si ,parfois, le moral est dans fange!