Parce que parfois,

on ignore,

L’origine de nos émotions et nos actes,

Parce qu’on ignore leur impact,

Sur les âmes ou même les sorts…

Parce qu’on oublie,

parfois,

qu’on ne vit
Point seuls dans cette vie,

Sur cet univers…

Parce qu’on ne pense guère,

A l’autre,

à son intérieur,

Parce qu’on ne voit que l’extérieur,

Parce qu’on ne voit jamais plus loin,

Que ces parois externes,

Parce qu’on lui apporte peu de soin…

Parce que,

parfois,

on hiberne,

On s’engouffre dans un monde de solitude,

D’insouciance ou d’ingratitude…

On laisse passer le temps,

On le gaspie pendant longtemps,

Et enfin,

un jour,

on se réveille,

Point sous l’effet du soleil,

Mais, brûlé par les rayons du regret…

On se réveille,

point de notre propre gré,

Mais couvé par un feu de mal aise,

Point d’un vendredi treize,

Mais un mal aise qu’on s’est construit,

Et puis après qu’on fuit,

Rongé par les remords,

Luttant pour affranchir l’ âme et le corps…

** Safae El Basri **