L’ORGANISATION DU MONDIAL FOOT 2014 AU BRESIL

Tous les pays de la planète, tous les quatre ans, participent avec ferveur et enthousiasme aux jeux  des éliminatoires de la  Majestueuse Coupe du Monde, vu l’effervescence que ces tournois suscitent comme émoi et motivation chez les peuples et les gouvernements, sur tous les plans  et à tous les niveaux.

 Ce genre de compétitions mobilisent, en premier, une jeunesse qui éprouve un engouement exceptionnel pour le  foot,  en particulier, et pour le sport en général, de par  les rencontres qui s’organisent par une jeunesse mondiale et mondialisée, à la recherche de découvertes de richesses humaines intra et inter populaires.

La Coupe du Monde symbolise la tenue d’un Congrès international autour de principes  d’échanges socioculturels de tous bords, sociopolitiques, qui se côtoient dans un climat de grande pudeur, d‘amour, de tolérance, de pardon entre des peuples mondialement manipulés par des gouvernements assoiffés de guerres, de convoitises, de spéculations aux enjeux  et aux envies féroces ; occasions où se mêlent politiques, économies, argent, à travers des émailles de cupidité, de prétextes, de faux arguments orchestrés par des mafias rompues aux manigances mondiales et mondialisées menées inlassablement et sans le moindre scrupule, dans le but infâme de la traite des êtres humains, de toutes les races sans exception, des opérations de gain facile de grande opportunité.

Le pays organisateur, connaît dores et déjà des troubles violents, des mouvements de grève entretenus intensivement par des syndicats irréductibles ayant décidé de poursuivre leurs mouvements jusqu’au bout, pendant le déroulement des compétitions, même si de tels débrayages bloquent ou perturbent le déroulement normal des jeux.

Le cas es syndicats de police s’est fait remarquer copieusement par ses promesses de déranger sérieusement le service d‘ordre, pour réclamer l’augmentation des salaires, des primes de risques du travail.

De surcroît, des manifestations à option revendicatives sont programmées tout au long des compétitions dans le but de dénoncer vigoureusement la hausse des prix de certains produits de base touchant de plein fouet les couches populaires es plus démunies et les plus défavorisées des populations « marginalisées », « exclues », Le scandale se révèle inadmissible et inacceptable, d’autant plus dans un pays qui dépense des sommes faramineuses pour la construction et l’édification d’aires de sports divers, alors que ses populations meurent de faim, et passent leurs nuits dans la rue et dans des bidonvilles insalubres et honteux pour  un Etat, en l’occurrence  le Brésil qui ne ménage aucun effort matériel et humain en vue de satisfaire le plaisir de classes aisées qui n’ont de soucis  majeurs que de redorer des blasons et des façades susceptibles de donner au Brésil une image étincelante, celle d’un grand Etat fortement émergent, au seuil d’un essor légendaire, exemplaire.

Quant à une majorité de pays participants aux éliminatoires, n’en parlons point. Pour leurs Etats, l’occasion des éliminatoires de la Coupe du Monde au Brésil 2014,représente une véritable aubaine, une récréation toute trouvée, qui tombe du ciel, utilisée intelligemment et pompeusement par les médias de leurs dirigeants, afin de renforcer leur démagogie, leur propagande du développement substantiel de leur société, de leur économie, de leur jeunesse, de leur politique d’émancipation, de liberté, d’ouverture, de paix, et de présence effective agissant, interactive , au sein du concert international./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui