* grand Dieu ! «tislite-ouman» se sent triste, son cœur est pulvérisé par une douleur monstrueuse et désastreuse. Son esprit tourmenté, ne cesse de chercher ce que signifie le mot exact «Joie». Ce terme magique et sacré qu’elle n’a jamais pu goûter et malheureusement ce mot parti… et elle avait pris le choix de penser à une fin dramatique.

Grand dieu ! Une orpheline, une petite fille de douze ans qui a un sentiment inexplicable, une mendiante bousillée par la vie.

* Dieu de tous Lès Êtres ! Cette fille, comment peut-elle arrêter cette chose grise qui dépasse ses rêveries ? Comment peut-elle arrêter cette affliction ? Comment peut-elle battre tous ces loups-garous affamés ? Le noir, la torture et les cauchemars ne veulent pas laisser cette innocente qui brille comme un astre dans le ciel accéder à un seul beau rêve un jour.

* grand Dieu ! Notre respiration, nos regards, notre vie et notre comportement, sont des obstacles qui refusent de rendre cette lilas une héroïne d’un conte de fées. Dieu ! Elle n’a que toi, toi le généreux, l’unique et la raison. La force qui peut refermer ses blessures. Elle n’a que toi, l’idole et le père, le bonheur et la joie. Toi, mon dieu, la grande lumière dont ton apparition dans sa maison apportera le printemps à son petit jardin fané qui souffre dans une froideur hivernale.

* «tTislite-Oumane » a peur, elle souffre, il fait froid et elle a faim. Mais ce matin, j’ai vu son sourire, elle a brisé le silence et pour la première fois, j’ai entendu sa voix si douce. Elle disait en pleurant : «Le noir a détruit mon âme et mon cœur. Mais maintenant, je suis là où mon esprit baigne pour te supplier. Mon Dieu ! tu es l’amour qui ravive mon cœur perdu»…

Khalid EL Morabethi

Tout droit réservé

texte publié le — L’ODJ  ( L’opinion des jeunes ) : JEuDi 28 Juin 2012

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