L’Oriental valorise ses produits du terroir
· Plantes aromatiques et médicinales, alfa, dattes… les atouts
· Signature d’un accord entre l’Onudi et l’Agence de l’Oriental
LA stratégie de développement régional, initiée dans le discours du Souverain du 18 mars 2003 à Oujda, commence à prendre forme.
Cette stratégie combine, à la fois, la réalisation et des grands projets structurants (trame viaire, nouvelle ligne ferroviaire, rocade méditerranéenne, infrastructures portuaires et aéroportuaires…) et des équipements socioéducatifs (facultés, CHU, infrastructures sportive, etc.) et des projets sectoriels relatifs au tourisme, à l’agriculture, à l’industrie (Pdiro).
Elle est aussi accompagnée d’un renforcement des capacités institutionnelles chargées du développement régional, notamment l’Agence de développement de l’Oriental.
L’Agence de l’Oriental a défini une méthodologie d’intervention avec l’objectif spécifique de créer les effets synergiques entre le développement des infrastructures, celui des secteurs et des potentialités territoriales.
La valorisation des produits du terroir constitue un vecteur important de développement local à même d’optimiser l’impact des grands projets structurants, notamment ceux liés au tourisme, principal moteur de croissance, et plusieurs produits locaux sont à fort potentiel de valorisation pour le marché national et pour l’exportation, surtout vers le marché européen.
Il s’agit des plantes aromatiques et médicinales (PAM), viande rouge, dattes, alfa, dérivés de lait… C’est dans ce but que l’Onudi et l’Agence de développement ont signé, le 2 juillet dernier, un accord portant sur la mise en place du projet d’Assistance technique à la valorisation des produits du terroir dans la région de l’Oriental.
Ce projet appuie ainsi le renforcement des capacités productives et commerciales pour l’accès au marché ainsi que la création d’emplois et de ressources.
L’objectif immédiat est surtout de renforcer les capacités des acteurs locaux à tous les niveaux: production, traitement, commercialisation de produits du terroir à fort potentiel sur les marchés national et international.
Quant à l’assistance technique, elle est axée sur le renforcement institutionnel avec la création de cellules régionales d’appui technique et d’innovation technologique, sur la mise en œuvre de business plans spécifiques.
La formation et le soutien des bénéficiaires dans les domaines des bonnes pratiques de gestion, de sécurité, de qualité des produits et de leur certification en tant que produits terroir ou bio font aussi partie des priorités. Sont aussi visées la gestion commerciale de la production et la promotion commerciale.
L’ECONOMISTE
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