RAPPORT DE SYNTHESE

Forum

« L’emploi dans la région orientale

Bilan et perspectives »

Samedi 19 mai 2007

Dar Taliba

Organisateurs : AGEF, ANAPEC, FKA

Partenaires :Willaya, CRI, CCIS Oujda, OFPPT, Université

Contexte

Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations émises par le Comité Régional d’Amélioration de l’Employabilité au terme de la réunion tenue le 05/12/2006 sous la présidence effective de Monsieur le Wali de la Région de l’Oriental, l’AGEF Orientale (Association des Gestionnaires et Formateurs en Resources Humaines), l’ANAPEC Oujda, et la FKA (Fondation Konrad Adenaeur) ont organisé le premier forum régional de l’emploi le samedi 19 mai 2007 à 9h à Oujda à Dar Taliba sur le thème :

«Quels profils d’emplois pour accompagner une région émergente»

Le forum a porté sur les points suivants :

– informations sur les grands projets structurants de la région orientale ;

– offres de formation pour accompagner ces projets ;

– mécanismes et outils pour améliorer l’employabilité des chercheurs d’emploi.

Des ateliers de réflexion ont été organisés pour faire exprimer l’assistance sur les propositions et solutions possibles.

Titre de la manifestation : Forum de l’emploi dans la région orientale : Bilan et perspectives »

Date : samedi 19 mai 2007

Lieu : Dar Taliba

Nombre de participants : 268

Qualité des participants :

Cadres et dirigeants d’entreprises

ANAPEC

OFPPT

CRI

Chambre de Commerce

Cabinets de recrutement

Responsables locaux

Lauréats

Opérateurs de Formation

Professeurs universitaires

Etudiants

Nombre de stands : 14

Participants aux stands :

ANAPEC

CRI Oujda

Université

Ecole EDHEC Oujda

HECI

EFA Oujda

HBF

Work Center

IPETI

ISMIG

Metiterranéa Institute

Centre des études en sciences humaines et sociales

AGEF oriental

Association des jeunes chercheurs en gestion

Recommandations

Le système éducatif et le dispositif législatif encouragent-ils l’entreprenariat ou l’emploi ?

Mhamed ABDELHAK ; Oujda le 19/05/07

La création d’une entreprise n’est pas l’émanation d’un vœu pieux ou l’effet d’un décret institutionnel. Elle suppose un « esprit d’entreprendre » qui va au-delà de la compétence technique et de la capacité financière.

Il va sans dire que le « titre interrogatif » confirme à juste raison l’impact primordial du système éducatif dans l’entreprenariat. En effet l’entreprenariat, la création de richesse sont le résultat d’un cumul de compétences technique et comportementales préparant les personnes à être acteurs dans le monde du travail de demain. Le soutien de l’acte d’entreprendre dans la phase de réalisation par une législation appropriée a plus de chance de réussir sa continuité.

Comme la décision « d’aujourd’hui » se concrétise « demain », autant analyser les perspectives d’évolutions de la conjoncture socioéconomique. A ce titre, trois éléments fondamentaux me paraissent intéressants à apprécier :

1. Dans quel contexte socio-économique et culturel serions nous dans l’avenir pour mieux préparer les RH aux défis du futur ?

1. Quelle éducation ou formation préparer pour le management de demain ?

1. Quel type de comportement doit ont avoir pour réussir ? y a-t-il des traits caractéristiques pour la réussite dans le business ?

1. Contexte

ü Mondialisation / Compétitivité forte /Incertitude sur les scénarios d’évolution des métiers et des compétences

ü Technologies et compétences nouvelles.

– L’innovation constante est une chance pour les nouveaux contre les « obstacles de l’ancienneté et de la réussite »,

-« l’Intelligence économique » devient primordiale pour maintenir les

acquis de compétences

ü Nouveau marchés : selon des enquêtes de prospectives, 90 % de nos recettes viendront de nouveaux produits dans 10 ans. La recherche et développement activés.

§ L’économique du savoir s’impose

§ La communication et les technologies de l’information

ü Partenariat Public / Privé comme modèle de développement pour pallier au retrait de l’état

ü L’émergence de l’économique, la politisation du « social», les problèmes écologiques s’internationalisent (« DAVOS ». « ALTERMONDIALISTES »)

ü Changement des formes de travail (flexibilité – contrat d’activité / travail)

2. Quelle éducation ? Quelle formation ?

ü Importance de la capacité de management (organiser – animer – communiquer)

ü Fort impact des méthodes (esprit critique, sens de l’analyse)

ü Complexité des techniques et de la technologie (outils et process les systèmes d’information, notamment, en considération de l’évolution des produits (diversification et qualité)

ü Retour très fort des capacités personnelles humaines (engagement, volonté, persévérance)

ü Ouverture sur l’international (convergences éducatives ?).

• Domination des langues économiques
• Réseau universitaire de compétences

3. Comportement d’entreprenariat :

ü Le changement s’impose comme donnée essentielle devant les incertitudes manifestes.

ü «L’assistanat » est abandonné au profit du goût du risque

ü Le poids des visions et idées soutenu par une force de marketing est important

ü la routine est mise à mal. Faire quelque chose de différent serait plus rentable que de faire mieux ce qui est déjà fait.

Ce que appelle SCHUMPETER « destruction créatrice ».

En fait, un comportement ouvert à tous les changements.

Quelques orientations principales :

ü L’état doit continuer à jouer son rôle de régulateur de la vie socio-économique, facilitateur du développement

-projets structurants (infrastructures et équipements techniques et sociaux)

-Veille sur la cohérence sociale (réduction des inégalités, non aux ghettos).

Au-delà de vision économiste, le mode de développement doit être global. Il aura à intégrer tous les aspects notamment le social, l’économique, l’écologie.

ü Inscrire l’investissement étranger dans un projet de développement pour construire des compétences humaines et les technologiques locales

ü Donner une vision positive, un sens à la Jeunesse : « dire vrai, la traiter en adulte, stimuler la confiance » car « Là ou il n’y a pas de vision les gens périssent ».

· Remettre en question l’attentisme que suscite la représentation

« Etude – fonctionnaire ou salarié – retraite » et valoriser le travail

personnel et l’effort individuel

· Réveiller les passions et le sens de la citoyenneté, de la solidarité

active, soutenues par l’amour du pays.

· Retourner aux cours de l’éducation civique dispensés par l’école d’antan

ü Réformer résolument l’enseignement (ouverture sur le monde – esprit d’apprendre et d’entreprendre)

· Former d’une manière performante et développer instantanément les

systèmes et les compétences (pluralité de voies de formation).

· Maîtrise des langues

· Adaptation continue des programmes et des formations.

· Coller les programmes aux besoins. Développer la relation

« Client / Fournisseur » dans le partenariat « Entreprise / Ecole »

· En prévision de l’économie du savoir, développer l’enseignement

notamment à tous les niveaux. Donner une chance pour tous sans exception quelconque.

ü Réformer les lieux d’intégration (famille, école, quartier) par la promotion d’activités domestiques associatives, l’humanitaire aura une grande place à jouer.

· Développer l’esprit d’entreprendre – autonomie – aptitude à changer …

· Promouvoir le civisme (retour à l’éducation civique)

ü Organiser et développer les entreprises productrices de bien et de service et développer les Ressources Humaines et les relations sociales

· Economique (sens de la responsabilité sociale)

o La précarité n’incite pas à la performance

o Réguler la flexibilité

· Social

o Renforcer les organisations

o Implication des partenaires sociaux dans l’amélioration de la rentabilité économique

o Inciter à la formation continue

· Culturel (respect de l’environnement)

ü Jouer l’attractivité du Maroc

· Profiter de la mondialisation (nouveaux produits notamment offshoring)

· Développer les systèmes d’incitation à la création ou à l’établissement

de l’entreprise notamment l’accès au financement

· Améliorer d’une manière continue les systèmes d’incitation à la création

d’entreprise Moukawalati – insertion des Jeunes …) soutenu en parallèle

par un suivi, contrôle régulier

ü Donner un sens à la régionalisation économique (ensemble homogène)

§ Emulation inter régions

§ Prise en compte des spécificités régionales dans le développement intégré tout en ayant une vision nationale voire internationale

ü Réformer les systèmes législatifs (institutions élues) pour créer un contrepoids stimulant pour l’exécutif et assurer une réforme rapide, efficace et adaptée au contexte mouvant.

Conclusion

« Il n’y a pas de vent favorable pour le bateau qui ne connaît pas son port » SENEQUE.

Il faut désigner le port d’arrivée et fixer le cap, tout en opérant les réglages fins en cours de route.

La tâche n’est pas simple. Le changement dans le sens du développement ne peut être unilatéral. C’est la conjugaison de plusieurs facteurs et tous les intervenants (Etat sociale civiles – institution publiques – Privés) dans un axe stratégique clairement défini. Les quelques éléments cités ci-après à titre indicatif sont à même d’être affirmer et prioriser en fonction des solutions.

Atelier 1 : Dynamisation du marché de l’emploi et amélioration de l’employabilité des chercheurs d’emploi.

Modérateur : El AMRAOUI Benyounes

Rapporteur : HADOU Abderrazak

– Communication avec les établissements de formation privée autour de tous les programmes de formation en partenariat avec l’ANAPEC.

– Eligibilité des candidats aux concours sans distinction des diplômes OFPPT alors que les mêmes profils sont livrés par d’autres établissements accrédités.

– Accentuer et dynamiser les prospections du marché de l’emploi via un partenariat intersectoriel.

– Consolider la formation fondamentale par l’expérimentation des stages.

– Création d’un observatoire régional de l’emploi qui pourra statuer sur l’offre de formation à dispenser.

Atelier 2 : Programme « Moukawalati »

Modérateur : Omar AQMOUR

Rapporteur : Abdelhamid NECHAD

Problèmes :

– Crédit CHAMAL « l’ancêtre de Moukawalati » était un programme qui ne concerne que l’investissement sans budget de fonctionnement et après on a assisté à la naissance de Moukawalati sauf que le problème de garanti persiste ce qui constitue une entrave devant le lancement de l’activité

– Les banques dressent des barrières devant le JP : Problème de pièces, de garantie, d’assurance, ce qui pèse énormément sur le JP

– Souvent la caisse centrale de garantie (CCG) accuse certaine lenteur face aux demandes des bénéficiaires

– Selon certains intervenants Mokawalati est un programme très ordinaire sans aucune différence par rapport à ces précédents.

– Les JP parfois sont amené à louer un local, verser un loyer en attendant l’octroi du crédit ce qui engendre des charges supplémentaires et parfois même des impôts sans parler du temps perdu ce qui se répercute sur la viabilité de l’activité.

– Inertie de l’administration : rigidité des fonctionnaires, fiscalité lourde, paperasse, des erreurs fréquentes se traduisant souvent par un retour à la case départ, discriminations liées soient aux sexe soit aux origines du JP

– Le programme moukawalati referme un clivage entre d’un côté l’approche de l’Etat qui est typiquement sociale et celles des Banques avec des impératifs commerciales

– Problème d’éloignement par rapport au centre avec tout ce que cela pourrais engendrer comme charge supplémentaires pour le promoteur débutant.

Recommandations et suggestions:

– la mise en place d’un fond de garantie dédié à moukawalati afin d’exempter les bénéficiaires des garanties

– La CCG doit déléguer certaines tâches aux banques afin de faciliter le lancement d’activité du JP

– La mise en place, de la part des banques, de stratégies d’accompagnement du JP, notamment des commissions constituées de professionnelles, qui soient susceptibles de dépasser les problèmes relatifs au démarrage d’activité.

– Inciter les associations des entreprises (exemple : association maroctelecom) à attribuer des crédits à 0% en contre partie d’une certaine défiscalisation

– Les banques ne doivent bloquer que 25% des 10000 DH exigibles pour la constitution d’une SARL

– La mise en place d’un Groupe Compétence Professionnelle Senior (un groupe d’ancien professionnels : Ingénieurs, techniciens, cadres) susceptible d’aider les JP dans leur démarche

– Certains intervenants ont soulevé le problème de faiblesse des crédits attribués. De ce fait on a insisté sur le fait d’augmenter le niveau des crédits octroyés puisque le volume actuel ne permet en cas la mise en place d’un projet viable sur le plan économique.

– Attribution de certains avantages afin d’aider les jeunes promoteurs à faire face aux frais de déplacement qui peuvent s’avérer parfois exorbitants du fait de l’éloignement par rapport au centre

– L’intégration des professionnelles dans les commissions de sélection des projets.

Annexes

Annexe 1 : Argumentaire

Annexe 2 : Programme

Annexe 3 : Lettre adressée aux entreprises

Annexe 4 : Fiche d’inscription aux ateliers

Argumentaire

– Contexte général

La vision de l’état, quant à l’emploi, son analyse et son appréhension, telles qu’elles ressortent à travers le plan de ses actions, traduisent une démarche rationnelle et pertinente qui a été mise en œuvre pour trouver les meilleures réponses et solutions à cette question complexe.

L’emploi demeure l’affaire de tous les opérateurs économiques publics et privés. En particulier il s’agit de mettre à contribution : cabinets de recrutement, opérateurs de formation, intermédiaires d’emploi.

Par ailleurs des actions complémentaires de nature à dynamiser les programmes régionaux de promotion de l’emploi doivent être mises en place :

– Pallier les déficiences du système d’appréhension de l’emploi et du chômage.

– Produire des indicateurs sur les tendances du marché du travail.

– Assurer le suivi et évaluer l’impact des mesures de promotion de l’emploi.

– Identifier les besoins quantitatifs, qualitatifs et prévisionnels du marché du travail et des compétences.

– Perspectives de l’emploi dans la région de l’oriental :

Nous pouvons citer les principaux créneaux qui seront à la base de la dynamisation du marché de l’emploi dans la région orientale :

– Les possibilités d’emploi offertes par les marchés de grande surface, notamment «Marjane» d’Oujda, qui aura besoin de 300 postes de travail et «Aswak Salam», comme par la privatisation en perspective de la gestion d’autres marchés de quartiers dans la ville.

– La nécessité pour les jeunes de se préparer pour des échéances importantes d’emploi dans la région de l’Oriental au cours des 5 prochaines années, notamment en rapport avec le gigantesque projet de la nouvelle station balnéaire de Saidia qui promet 50.000 emplois, dont 8000 directs, et qui recevra plus de 600.000 touristes par an, soit un créneau porteur à exploiter, à l’exemple d’Agadir et de Marrakech, où diverses activités sont florissantes par effet multiplicateur, à l’exemple des artisans qui y font d’excellentes affaires.

– En outre, une étude est en cours d’achèvement sur l’industrie dans l’Oriental, un secteur qui se révèle prometteur et qui aura besoin de personnel qualifié, notamment dans l’offshoring, où le Maroc est appelé à devenir un acteur important.

C’est dans ce cadre que s’inscrit ce forum sur l’emploi que nous projetons organiser sur le thème :

L’emploi dans la région orientale

Bilan et perspectives

Objectifs

– Faire le bilan de l’existant

– Tracer les axes prioritaires

– Impliquer et sensibiliser les entreprises pour stimuler l’offre

– Adapter la formation aux exigences du marché de l’emploi

– Repérer les actions capables de dynamiser le marché de l’emploi dans l’oriental

Participants

Cadres et dirigeants d’entreprises

ANAPEC

Cabinets de recrutement

Responsables locaux

Lauréats

Opérateurs de Formation

Professeurs universitaires

Etudiants

Programme

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A Monsieur le Directeur

Objet : Forum emploi

Monsieur le Directeur,

Nous avons le plaisir de vous informer que l’AGEF de l’oriental, la FKA (Fondation Konrad Adenauer) et l’ANAPEC organisent en partenariat avec la Willaya, la Chambre de Commerce d’Industrie et des Services d’Oujda, le Centre Régional d’Investissement, l’OFPPT et l’Université Mohammed 1^er un forum emploi sur le thème :

L’emploi dans la région de l’oriental

Bilan et perspectives

Le samedi 19 mai 2007 à Dar Taliba

Le Maroc entame une nouvelle ère ces dernières années grâce aux différents changements intervenus au niveau politique, économique et social qui créent une nouvelle dynamique de l’emploi dans le pays et en particulier dans la région orientale. A ce titre il est nécessaire de composer avec ces différents éléments pour tracer des orientations stratégiques des évolutions du marché de l’emploi en tenant compte de l’obsolescence et de l’émergence de nouveaux métiers.

Les objectifs de cette manifestation se résument comme suit :

– Faire le bilan de l’existant

– Tracer les axes prioritaires

– Impliquer et sensibiliser les entreprises pour stimuler l’offre

– Adapter la formation aux exigences du marché de l’emploi

– Repérer les actions capables de dynamiser le marché de l’emploi dans l’oriental

A cet égard, nous vous convions non seulement à participer à cette réflexion aux cotés des décideurs nationaux, régionaux, locaux et des spécialistes en la matière mais aussi nous vous sollicitons d’apporter votre expérience professionnelle et personnelle pour enrichir les débats afin de sortir de ce forum avec des recommandations concrètes.

Nous comptons particulièrement sur votre contribution.

Dans l’attente de vous lire, veuillez agréer Monsieur le Directeur, avec nos remerciements, nos meilleures salutations.

Fatima MSIRDI

Présidente

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OFPPT CRI CCISO

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Forum : « L’emploi dans la région de l’oriental

Bilan et perspectives »

samedi 19 mai 2007

ATELIERS

Nom :

Prénom :

Organisme :

Fonction :

Tél. : Fax :

E-mail :

Cocher l’atelier dans lequel vous voulez participer :

Atelier 1 □

Dynamisation du marché de l’emploi et amélioration de l’employabilité des chercheurs d’emploi.

Atelier 2 □

Création d’emploi : programme Moukawalati.

Atelier 3 □

Quelles offres de formation pour accompagner les projets structurants de la région orientale.