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Le Polisario, l’Algérie et l’Afrique du Sud au ban de la communauté internationale.

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Le Polisario, l’Algérie et l’Afrique du Sud au ban de la communauté internationale

J’entamerai ma démonstration analytique par l’Afrique du Sud, ce pays qui se veut et se déclare être le chantre de la démocratie et des libertés sur le continent africain et postule, dans le cadre d’une éventuelle modification des règlements onusiens, pour un poste de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU.

Tout d’abord, Pretoria a soutenu jusqu’au bout, et en contradiction avec les résolutions onusiennes, le régime Kadhafi. Les autorités sud africaines ont même autorisé ou facilité l’envoi de mercenaires auprès des pro-kadhafi et assuré sa protection et celle de ses proches, dont l’ancien chef des services de renseignement, le redoutable et sanguinaire Abdallah Al Senoussi.

Suite à la chute de l’ex-dictateur libyen, ces mercenaires sud africains se sont attelés à exfiltrer Saif Al Islam Kadhafi, Abdallah Al Senoussi et les mercenaires présents sur le théâtre d’opération libyen vers le Niger.

Ces mêmes mercenaires avaient, selon plusieurs informations avérées, convoyé, de Tripoli vers Niamey, de l’or, des devises étrangères et des diamants pour le compte de la famille Kadhafi et aidé l’épouse de Kadhafi, sa fille et deux de ses fils, Hannibal et Mohammed, à fuir devant l’avancée de troupes du CNT.

Donc, à la lecture de ce qui précède, comment un pays qui a le taux plus élevé au monde de sidéens, d’illettrés, de criminalité en tout genre (meurtres, prostitution, trafic de drogue, vols etc.…) et où la grande majorité de sa population vit encore dans des townships sans eau courante, électricité puisse t-il se vanter de parler au nom de l’Afrique, de défendre les  droits et libertés élémentaires des personnes et de défendre les principes de démocratie. Les autorités sud africaines, de par leur comportement, ont trahi les idéaux défendus par Nelson Mandela et ont mis leur pays au ban de la communauté internationale. Aujourd’hui, à mon avis, elles n’ont qu’un seul droit que le monde puisse lui reconnaitre est celui de fermer se grande gueule.

L’Afrique du Sud ne peut et ne pourra être le chantre de l’Afrique ; elle est plutôt le chancre de ce continent.

S’agissant, de l’Algérie, son cas est plus complexe et plus simple à traiter.

Si Alger a soutenu Kadhafi ce n’est pas pour ses beaux yeux, mais tout simplement parce qu’il représentait une manne financière non négligeable dans le soutien au Polisario, une création du régime franquiste comateux et récupéré par Alger.

Cette aide à l’ancien régime libyen aux séparatistes sahraouis arrangeait bien les affaires des dirigeants algériens qui pouvaient donc s’enrichir et utiliser la carte de son soutien aux  éléments séparatistes sahraouis à des fins de propagande interne et externe pour asseoir son hégémonie sur le plan africain et déstabiliser son voisin le Maroc.

Toutefois, la mort du régime Kadhafi a contrarié les plans des stratèges algériens au sein de la DRS et du Palais d’Al Mouradia.

Aussi, Alger, après avoir autoriser des éléments du Polisario, des ressortissants algériens, et des mercenaires étrangers à traverser son territoire national pour porter secours à Khadafi s’est également mis au ban de la communauté internationale en violant les résolutions internationales en la matière.

D’ailleurs, l’Algérie devrait être mise une double fois au ban de la communauté internationale. Et j’explicite en amenant le troisième larron que j’ai cité dans mon titre, à savoir le Polisario.

Cette organisation, soit disant représentant du peuple sahraoui et installée dans les camps des séquestrés de Tindouf, détourne depuis des lustres toutes les aides humanitaires destinées à la population qui vit dans ces camps de la honte dans des conditions qui rappellent ceux des camps l’ancienne URSS ou de la Corée du Nord.

Ces détournements servent à enrichir les dirigeants du polisario mais aussi les généraux algériens qui possèdent des comptes à l’étranger, notamment en Suisse. Au passage, pourrait-on m’expliquer la présence du général Khaled Nezzar en Suisse ces derniers temps dévoilée par son arrestation par les autorités helvétiques ?

Ceci étant dit, je vais faire la démonstration que le polisario ne peut en aucun cas représenter la population sahraouie séquestrée à Tindouf.

En effet, comment une organisation qui dit vouloir défendre les principes fondamentaux de liberté et de démocratie puisse-t-elle envoyer ses éléments combattre auprès de Kadhafi contre les troupes du CNT et perpétrer des meurtres sur le sol libyen ?

La raison est toute simple, la direction du polisario a pris conscience que son protecteur financier avait besoin dune aide en urgence pour sauver son régime.

C’est ainsi, que près d’un millier de sahraouis du polisario se rendus en Libye pour prêter main forte aux troupes de Kadhafi. Près de 400 ont été fait prisonniers par le CNT et seront présentés devant les tribunaux, un même nombre a regagné les camps de Tindouf avec des armements récupérés des arsenaux libyens, dont des missiles SAM.

Un autre fait qui met le polisario au ban de la communauté internationale est l’interdiction faite  par les autorités militaires d’Alger aux soldats de la MINURSO présents sur le sol algérien à Tindouf de se déplacer sans autorisation préalable et sans escorte de l’armée algérienne ainsi que l’interdiction de d’acheminer du matériel de transmission et ce, en violation des résolutions onusiennes en l’espèce.

Cette décision s’explique tout benoitement par le fait qu’Alger était au courant du retour de Libye des éléments du Polisario et que ce dernier préparait un grand coup.

Ce grand coup n’est autre que le rapt  récemment de 3  travailleurs humanitaires étrangers dans les camps de Tindouf, avec l’accord des plus hautes algériennes, par des terroristes.

Il est donc clair, vu le quadrillage sécuritaire imposé par les services algériens et polisariens dans le secteur, que cette opération n’a pu se faire sans leur consentement et que le polisario n’est donc aujourd’hui qu’une succursale de l’AQMI et ce, avec le soutien de l’Algérie.

D’ailleurs, l’Organisation des Nations Unies vient de décider un blocus sécuritaire à ses troupes de la MINURSO présentes sur le sol algérien à Tindouf et le gouvernement espagnol a lancer une alerte rouge à ses ressortissants en leur demandant d’annuler tout voyage non essentiel en Algérie.

Le Polisario ne peut donc plus faire prévaloir son titre de représentant des Sahraouis car de connivence ou allié d’une organisation terroriste internationale AQMI et devrait se retrouver exclu de facto de toutes les organisations régionales et continentales.

A noter, que le Polisario, qui possède plusieurs représentations  en Europe, en Amérique du Nord, du Sud et Central et en Océanie, représente un réel danger sécuritaire pour les pays où il est implanté vu ses liens avec l’AQMI.

En conclusion, après cette démonstration, il est évident que l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Polisario sont à inscrire sans plus tarder au ban de la communauté internationale.

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