Air Algérie et son personnel naviguant seraient-ils devenus des mules des narcotrafiquants internationaux ?
Air Algérie et son personnel naviguant
seraient-ils devenus des mules des narcotrafiquants internationaux ?
La question se pose avec insistance ces derniers temps et notamment après que le juge d’instruction du pôle criminel spécialisé dans les affaires liées au terrorisme et à la drogue à Alger ait ordonné avant-hier 16 octobre 2011 de placer en détention préventive cinq stewards accusés d’être impliqués dans un vaste trafic de drogue dure.
En effet, au regard des derniers incidents impliquant non seulement des membres du personnel naviguant de la compagnie aérienne algérienne mais également des officiers de police, des hommes d’affaires, des délégués syndicaux et des stars de la musique locale sont mouillés dans un vaste réseau de trafic d’héroïne et cocaïne entre des pays de l’Afrique subsaharienne et l’Algérie.
Selon certaines informations, d’importantes quantités de drogue auraient été chargées à bord de vols d’Air Algérie en provenance d’Afrique mais également d’Europe.
Ces mêmes informations rapportent que de nombreux ateliers de conditionnement et de gangs de commercialisation de drogues auraient découverts et démantelés à Alger et dans de nombreuses wilayas et ce, après interrogatoire des interpellés.
Ces derniers ont également révélés que parmi leurs clients et consommateurs figuraient des personnalités et des enfants de la nomenklatura algérienne. Ce qui est, à mon avis logique, vu le tarif d’une simple dose de ce type de drogue.
Il est également à rappeler que la zone européenne, notamment le théâtre espagnol, aurait été annulée en 2009 pour être remplacée par le secteur des pays du Sahel, principalement Bamako, en raison de la qualité de la coke et du coût moindre.
Ce changement de stratégie des narcotrafiquants s’explique aisément par le fait que les relais des cartels sud américains se sont installés en Afrique de l’Ouest, Guinéen Sénégal, Mali, Niger, Mauritanie notamment.
Le choix de l’Algérie, comme plaque tournante du narcotrafic international et de l’utilisation de sa compagnie aérienne nationale par les barons de la drogue s’explique par le fait qu’il existe un laxisme criant dans les modalités de contrôle de sécurité élémentaires, de recrutement du personnel naviguant d’Air Algérie, doublé d’une incapacité de ce pays à surveiller ses frontières terrestres et donc à lutter efficacement contre les réseaux du trafic transnational de drogue.
A noter que ces réseaux illégaux sont assistés dans leurs basses besognes par des éléments du polisario avec l’assentiment de la DRS algérienne et du locataire du palais d’Al Mouradia.
En conclusion, il s’avère qu’au vu de ce qui est écrit en supra et des nombreuses informations insistantes et vérifiées, que l’Algérie est bien devenue une véritable plaque tournante du trafic transnational de drogue en plus d’abriter des terroristes sur son territoire.
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