LIBYE : UN AVENIR ENTRE LES MAINS D’ALLAH ET CELLES DE DE L’OTAN ?!
LIBYE : UN AVENIR ENTRE LES MAINS D’ALLAH ET CELLES DE
DE L’OTAN ?!
Nous l’avions déjà souligné et signalé à maintes reprises et à différentes occasions, sur cette tribune. Le cas de la révolution « armée » libyenne déclenchée le 17 Février 2011 contre la dictature du fou et faux colonel Kadhafi, roi des grands dictateurs du continent africain, voire même de ceux de ce monde, se caractérise par un nombre considérable de particularités, pour ne pas dire de singularités uniques.
A vocation pacifique lors de tous ses débuts, la R.A.L. s’est trouvée, à une vitesse vertigineuse, comme par miracle, chaleureusement couvée et prise en charge par de multiples forces occultes dont les super puissances de l’Occident, ayant à leur tête les USA de Barack Obama et La France de Nicolas Sarkozy.
Bien évidemment, ce ne sont point des arguments, tant salvateurs que salutaires, qui manquent pour que soit justifiée, aux yeux des hauts responsables du CNT( conseil national de transition), à qui veut les entendre, la prise d’une telle décision, d’ailleurs, ostensiblement dictée par des parrains protecteurs, plutôt intéressés par les fabuleuses richesses que cache le vaste sous sol libyen, encore et toujours, en friche.
Bref, après presque 8 mois de tueries, voilà une révolution armée qui se retrouve comme par hasard, devant une autre énigme difficile à décrypter : mais, où se cache l’introuvable dictateur face aux percées remarquables des forces armées des insurgés ? Faudrait-il, dans ce cas parler d’une victoire sur les troupes de Kadhafi, tant que le sort de leur colonel demeure inconnu, énigmatique ?!
Drôles de révolutions !Drôles de printemps, ou d’étés, ou d’automnes arabes ! Mi figues-mi raisins ! Tout reste à faire, et tout reste à refaire, puisque le fou dictateur court toujours, puisque tous les membres de sa famille sont eux aussi introuvables et courent toujours dans la nature !
Si l’on admet que les guerres obéissent, malgré tout, à des règles strictes, bien définies, d’un commun accord déclaré ou tacite, par les différents/les principaux belligérants ;
Si l’on admet que les issues des guerres sont déclarées d’un commun accord soit par les principaux belligérants, soit uniquement par la partie victorieuse ;
Alors, on doit admettre que la partie défaite se permettra toujours de revendiquer ou la victoire ou la poursuite sine die de la guerre.
Que dire de la crise libyenne si e n’est qu’elle est loin de connaître une quelconque fin reconnaissable en tant que telle ?! Dans ce cas bien précis, le doute serait foncièrement permis, tellement sont diverses et multiples les parties prenantes : cela pourrait signifier qu’il s’agirait plutôt d’une crise qui oppose l’Afrique à l’OTAN !
Dans tous les cas de figure, tant que Kadhafi n’est ni capturé, ni tué, dans un délai qui dépendrait surtout de la force de résistance des troupes du colonel, l’issue possible d’une telle guéguerre serait renvoyée aux calendes grecques.
La suite des événements tournerait indubitablement à l’avantage du plus et du mieux résistant, et du meilleur concepteur de stratégies de gestion de crises : ce serait une question de temps qui permettrait aux détenteurs du droit inaliénable à la prolongation des hostilités, de faire toute la différence.
Les crises africaines étant faites pour durer et perdurer, après Allah le Tout Puissant, ce sont les parrains protecteurs du CNT qui décideront de la suite à donner aux événements qui secouent actuellement, la Libye et Le Grand Maghreb en général. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
1 Comment
les islamistes ont commencé la rébellion,ils étaient les premiers a entré a tripoli,maintenant l’otan a demandé par la voie de hilary clinton de nettoyer la lybie de ces extrémistes pour placer a la téte de ce pays arabe pétrolier un karzai lybien.