LA TURQUIE : PUISSANCE DE CONVICTION TRANQUILLE… !
LA TURQUIE : PUISSANCE DE CONVICTION TRANQUILLE… !
La journée du 12 Juin 2011, aura été pour La Turquie, un symbole exemplaire de victoire de tout le peuple turc, qui vient d’affirmer et de confirmer, encore une fois, sa grande maturité, sa remarquable sérénité, et surtout ses profondes convictions, pour la concrétisation de son projet d’édification d’un état respectueux des valeurs humaines universelles.
Loin de toute tendance politique à vocation partisane, les élections législatives, se sont déroulées dans un climat d’entente, de respect, qui a largement contribué à consolider les acquis d’une grande démocratie unificatrice des potentialités, excluant toute discrimination, tout favoritisme, toute injustice, de quelque ordre que ce soit.
C’est donc en tant que puissance démocratique, régionale, respectable que La Turquie moderne a voulu transmettre un message clairement serein et significatif, aux différentes composantes de la communauté internationale de la planète.
Il s’agit d’un message de solidarité entre les peuples, de respect mutuel entre les états, qui prône l’égalité des chances, favorise, quoi qu’il arrive, le principe du dialogue, comme règle incontournable.
Mais, et sans nul doute, elle tient farouchement à son indépendance, à son droit d’exprimer librement ses opinions sur tous les plans, sans se plier ni aux contraintes, ni aux marchandages démagogiques d’où qu’ils proviennent.
C’est alors en termes de haute responsabilité, et sans aucun complexe vis-à-vis des superpuissances, que La Turquie de 2011, sort la tête haute, mais point l’air hautain, des échéances électorales législatives, méritoirement remportées, pour la 3ième fois consécutives, par le parti de la justice et du développement, grâce à sa transparence « légendaire et limpide », dans la gestion des affaires intérieures et extérieures de la grande nation turque.
Fort de son soutien populaire, le gouvernement turc, qui sera issu de la majorité parlementaire, aura toute latitude d’intensifier sa politique dynamique de développement socioéconomique, excluant toute marginalisation des minorités, en l’occurrence, les kurdes (…)
Au niveau régional, La Turquie entend jouer un rôle de facilitateur, de médiateur invité mais non imposé, pour rapprocher les positions dans les conflits et proposer ses bons offices dans le but noble et désintéressé de contribuer à la résolution des crises, tout en soutenant ouvertement et avec clairvoyance et circonspection, les causes justes des peuples opprimés.
Enfin, une attention toute particulière sera attachée à ses rapports avec les Etats de l’Union Européenne en particulier, et la communauté internationale en général, en tant, cette fois-ci, que puissance respectée et sollicitée
Ses mots d’ordre fondamentaux, seraient : Pour la justice, l’équité, et le bien-être de l’homme sur la terre. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
Aucun commentaire