LES TERGIVERSATIONS DE L’O.T.A.N. FACE AUX ATTENTES
LES TERGIVERSATIONS DE L’O.T.A.N. FACE AUX ATTENTES
DES INSURGES LIBYENS… !
Depuis que l’O.T.A.N. a pris le commandement des interventions occidentales en territoire libyen, destinées dit-on à protéger les populations, conformément à l’esprit et à la lettre du texte onusien n° 1973, des remarques et des critiques acerbes ne cessent de pleuvoir, sur le bureau du pauvre et impuissant Ban Ki Moon.
Il est reproché ouvertement et de vive voix, aux « contrôleurs du ciel », de ne pas faire le nécessaire pour neutraliser les troupes et les blindés du fou gueux Kadhafi et de ses mercenaires, qui s’attaquent sauvagement aux civils, semant la terreur et perpétrant des carnages indescriptibles.
Le comble, c’est que les frappes des chasseurs qui dominent ciel, terre et mer, atteignent malencontreusement les insurgés beaucoup plus que les forces de Kadhafi, qui parviennent le plus souvent à disparaître dans la nature, avant l’apparition des bombardiers.
Qui pourrait croire les propos des puissances occidentales quand elles prétendent, fermement, intervenir efficacement surtout, en tant qu’humanitaires volant au secours du peuple libyen, qui lutte indistinctement contre les attaques des forces antagonistes. ?
On a comme l’impression que les forces de l’O.T.A.N. ne font aucune différence entre un dictateur oppresseur qui cherche avant tout à exterminer tous ceux qui osent se soulever contre son régime, et des insurgés-et non des rebelles !-qui combattent pour recouvrer la liberté, la justice, la démocratie, leur dignité, entachées par plus de 42 ans de totalitarisme et d’esclavage inhumains.
Il n’a pas hésité, un instant, à exploiter les richesses fabuleuses, du pays, pour satisfaire ses propres besoins, ceux de sa famille, et ceux de sa tribu Lakdadfa.
A une question adressée à un membre du Conseil transitoire de la révolution libyenne, au sujet des tergiversations et des hésitations de l’O.T.A.N., le responsable a répondu calmement : « Nous tenons à rendre hommage à toutes les composantes de l’O.T.A.N. pour la qualité de leurs interventions. Nous sommes un mouvement révolutionnaire, nous ne pourrions pas faire de promesses, à qui que ce soit ; cela ne fait pas partie de nos prérogatives ! ».
En clair, l’O.T.A.N. n’intervient pas en tant que libérateur du peuple libyen ; ses actions se limitent, en toute priorité, à la protection des populations, autant que faire ce peut. « Changer le régime, ou arrêter Kadhafi, cela fait partie de votre boulot, cela dépend de vous. Nous ne sommes pas des tombeurs de dictateurs ou de dictatures. »./.
(Sans commentaire)
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
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