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Victoire ou défaite? Le Hamas ou Israël ?

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Victoire ou défaite ? Le Hamas ou Israël ?
Mohammed YOUSFI
Trois semaines de bombardements impitoyables avec des armes sophistiquées et parfois interdites ont permis à l’entité sioniste de prouver au monde, encore une fois si besoin est, que la puissance de feu, à elle seule, ne peut décider de l’issue d’une guerre. Les attaques contre les populations civiles innocentes et sans protection, la destruction des édifices et des infrastructures publics … n’ont rien d’une réalisation militaire, même si l’état hébreu, comme à l’accoutumée, va dépenser les millions pour la commercialiser avec le label de l’éclatante victoire, dans l’espoir de redorer le blason des généraux de son armée humiliée par le Hizbollah Libanais.
Le chef du gouvernement israélien, son chef du corps armé, sa cheffe da la diplomatie pavoisent ; mais il ne suffit pas de se pavaner ainsi – ou comme le font leurs soldats avec leurs V sur leur Merkava loin du théâtre des opération- sans livrer de combat au sol et obliger l’ennemi à capituler et à signer sa reddition sans conditions. Pour une armée suréquipée, cette «victoire» militaire est en réalité une défaite cuisante qui met fin au fameux mythe de l’armée invincible. La stratégie annoncée du Hamas, qui a souffert d’un blocus étouffant pendant plus d’un an, et la tactique très simple de ses combattants très légèrement armés, étaient claires : supporter les assauts de l’aviation, et attendre la bataille décisive face à cette armée qui affichait sa volonté de mettre fin aux activités de leur mouvement de résistance.
Militairement parlant, l’armée israélienne a évité la bataille. Les militaires comme les politiques ont estimé qu’il était plus «sage» de se retirer à cet instant là. L’heure où ils allaient subir des pertes réelles pointait. Le cauchemar des combattants du Hezbollah les hantant, ils ont préféré cueillir un semblant de victoire. Terrorisés, ils étaient convaincus qu’ils allaient essuyer une raclée cinglante face à des hommes qui ont l’avantage du terrain et qui espèrent mourir même pour défendre leur terre, aussi ont-ils décampé sans gloire. L’expression qui se lit sur le visage du soldat israélien n’a rien de triomphal. C’est la satisfaction niaise d’avoir échappé à la mort. Il suffit d’analyser les images avant, pendant et après l’agression, elles sont édifiantes. Et si l’armée israélienne retire maintenant ses troupes et ses blindés pour les positionner en dehors des agglomérations urbaines, c’est pour échapper aux attaques du Hamas.
Certes, le bilan humain est lourd, les dégâts matériels énormes mais le Hamas, après le Hezbollah, vient de réaliser ce qu’aucune armée arabe n’avait réalisé auparavant. Et cette victoire, parce que c’en est une, ne doit pas être minimisée ni occultée par les médias et les politiques arabes comme à la veille de l’agression israélienne sur le Liban et l’affront infligée à son armée. Les armées arabes ont capitulé, ligotées par des traités de paix et par des pourparlers de paix chaotiques, qui n’ont rapporté aux arabes que des mirages de coexistence pacifique, en contrepartie de concessions bien réelles, tant au niveau des territoires que des ressources matérielles ou humaines. Comme atouts militaires opérationnels, les arabes n’ont plus que les mouvements de résistance. Ils doivent les appuyer dans leur lutte légitime par tous les moyens et surtout sur le plan médiatique.
En effet, face à la machine médiatique de l’état hébreu et sa toile internationale, les mouvements de résistance sont bien démunis. Ce qu’on vient de voir est bien une défaite de l’armée israélienne. C’est surtout un emploi excessif et injustifié de la force militaire contre les civils, une guerre d’extermination, une destruction massive des humains et des biens, un génocide contre les palestiniens, une utilisation criminelle d’armes interdites ou en expérimentation, une attaque ciblée contre les édifices publiques et les lieux de culte, une agression méthodique contre les organisations d’aide humanitaire, un persiflage arrogant des institutions internationales l’ONU en tête, une agression barbare contre les hôpitaux, les ambulances, les chaînes de TV, les journalistes… Les arabes, intellectuels et hommes de droit en tête, doivent se concentrer sur ces chefs d’accusation qui constituent autant de crimes contre l’humanité, et ce en vue de saisir les instances juridiques arabes pour qu’ils traduisent leurs auteurs devant la justice pénale internationale.
Ce ne sont pas les Etats ni leurs organes officiels qui se chargeront de ce dossier. C’est le rôle de la presse libre et de la société civile indépendante et c’est la seule manière pratique et pragmatique de soutenir la résistance et la population palestiniennes.

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1 Comment

  1. Unique
    07/02/2009 at 15:48

    A côté des Grands de la Torah et durant toutes les générations dont leurs talents rares nous sont connus et dont leur niveau intellectuel élevé est connu à travers leurs écrits, le fait est là de la multiplication d’individualités juives se distinguant par leurs exploits intellectuels (scientifiques, philosophiques, littéraires, sociaux, etc…) dans le cadre de la société occidentale moderne et de la société non occidentale. Le pourcentage de Juifs, réussissant dans la culture sociale et le monde de l’esprit, continue à être le plus élevé par rapport à la population mondiale. Et il semble que ces individualités appartiennent au succès du Peuple élu et expriment le génie (pouvoir de création théorique exclusif) des Juifs dans son expression la plus brillante.
    Le nombre de Juifs dans le monde est actuellement proche de 14 millions soit 0,4% de la population mondiale qui compte près de 6 milliards d’hommes. Parmi la population générale du monde, les Arabo-musulmans par exemple, comptent un pourcentage très élevé de 20%, c’est à dire à peu près 1 milliard 200 millions d’hommes. Combien, selon-vous, la nation arabo-musulmane compte-t-elle de Prix Nobel depuis 1901, année de création du fonds du prestigieux Prix du nom du scientifique suédois Alfred Nobel, inventeur de la dynamite, qui a légué au fonds toute sa fortune, jusqu’en 2002 ? Il s’avère qu’en tout et pour tout 5 lauréats, seulement, et parmi eux, Yasser Arafat.
    La proportion de Juifs dans la culture générale est grande, spécialement suite à l’adaptation des Juifs dans la société non juive et leur intégration dans l’économie de la plupart des pays où ils habitent. De nombreux Juifs se trouvent dans tous les domaines de la réflexion et de l’art, et nombre d’entre eux ont gagné une importante reconnaissance internationale, et aussi une grande proportion de Juifs sont parmi les lauréats du plus prestigieux Prix pour leurs grandioses legs pour le bien de l’humanité, le Prix Nobel.
    Le simple fait que parmi les 270 lauréats du Prix Nobel, décerné depuis plus de 100 ans et jusqu’à maintenant, 124 sont juifs, c’est à dire 45% des lauréats du Prix Nobel sont juifs, est prodigieux. Il y a des chercheurs qui sont d’avis qu’en fait 600 Prix Nobel ont été distribués, car le Prix est distribué à plusieurs lauréats où à un groupe de recherche, ce qui signifie que la proportion des Juifs n’est que de 25% des lauréats. D’une façon ou d’une autre, c’est un fait stupéfiant et qui attise la réflexion. Plus de 30% des Nobélisés américains dans les sciences naturelles sont juifs, plus de 80% des Nobélisés juifs dans le monde viennent d’une famille pauvre et à peu près 90% des Nobélisés non juifs viennent d’une famille riche. (Les données sont calculées à partir des informations que fournit le site Internet du Prix Nobel).
    Il n’y a pas de doute que, parmi les juifs, des personnes remarquables et des célébrités, des grands esprits scientifiques se sont distingués, et parmi eux on compte Albert Einstein, un génie qui a généré une révolution dans la physique moderne. Einstein, qui a gagné le Prix en 1921, non pour sa loi de la relativité mais pour ses avancées dans la loi des quanta et la découverte de l’effet photoélectrique, avait l’habitude de se présenter comme quelqu’un qui « n’a pas de talents particuliers. Je ne suis qu’un enthousiaste curieux ». Ne connaissez-vous pas un Juif qui ne soi pas un « enthousiaste curieux » dans son incarnation ? Il semble que d’après la définition d’Einstein de lui-même, chaque Juif développe potentiellement un talent d’audace et de curiosité intellectuelle.
    Et encore, en 1922, Einstein a réalisé une conférence à l’université française de La Sorbonne, dans laquelle il affirme avec l’humour qui le caractérise que « si sa loi de la relativité est prouvée, l’Allemagne va affirmer que je suis allemand et la France va affirmer que je suis citoyen du monde. Et s’il est prouvé que je me suis trompé, les Français vont prétendre que je suis allemand et les Allemands déclareront que je suis juif ».
    Le prestigieux Prix Nobel, n’est pas l’unique caractéristique de la grandeur et de la sagesse du peuple Juif, mais est assurément une caractéristique remarquable. Ainsi également le prestigieux Prix du nom du journaliste américain Joseph Pulitzer, prix décerné aux Etats-Unis chaque année dans différents domaines du journalisme et de la culture comme la littérature, les biographies et les sciences. Les statistiques d’obtention du Prix Pulitzer nous montrent un nombre important de vainqueurs juifs et un pourcentage de réussite élevé par rapport à leur nombre minoritaire dans la population américaine. Selon les données que j’ai rassemblé du site Internet de Pulitzer, il apparaît que depuis l’année de création du Prix en 1917 et jusqu’à maintenant, parmi les 171 lauréats du Prix Pulitzer, 17 sont Juifs, c’est à dire 10% des lauréats du Prix Pulitzer sont Juifs. C’est ainsi un fait significatif, surtout quand l’évaluation des Juifs aux Etats-Unis ces 85 dernières années oscille entre 0,5% et 2% seulement.
    Aujourd’hui, malgré leur petit nombre, les Juifs fournissent un nombre étonnant de postes supérieurs dans tous les domaines académiques et d’intelligence dans le monde. Il s’avère que les Juifs ont plus tendance à choisir des professions nécessitant la mise en oeuvre et le développement du cerveau. Non seulement dans la tradition juive le développement intellectuel vient devant le développement corporel, mais en plus, la société juive a transmis une relation de respect envers la couche des gens instruits. C’est une société qui a pris soin de transmettre par sa façon de vivre stricte, la relation organisée du respect de l’érudition, la persévérance, l’étude intellectuelle et la perpétuation. De telle sorte que cela est devenu un concept d’admiration pour les poètes.
    A propos, précisément pour ces raisons, il y a très peu de sportifs juifs connus dans le monde. Parce que si on s’occupe de choses mécaniques qui n’exigent pas pensée et créativité, on limite, purement et simplement, ses chances de réussite et de développement intellectuelle.
    C’est pourquoi, au jour d’aujourd’hui, d’un point de vue statistique, les Juifs constituent 60% des diplômés de la prestigieuse université de Yale aux Etats-Unis, 26% des professeurs de droit et 40% des avocats dans les grands bureaux à New York et à Washington. A peu près 60% des postes clef dans les studios à Hollywood sont aux mains des Juifs, et un tiers des milliardaires américains sont juifs.
    Les trois grands réseaux de télévision aux Etats-Unis, ABC, CBS et NBC sont dirigés par des Juifs. Les journaux comme le ‘Times’, ‘Newsweek’, ‘Washington Post’, ‘New York Times’, ‘Wall Street Journal’, sont la propriété de Juifs, et une proportion considérable de rédacteurs, de correspondants, d’éditorialistes est de la religion de Moïse. En 1997, les Juifs constituaient 14% du cabinet du Président Clinton. Et tout cela en dépit du fait que les Juifs ne constituent que 2% de la population américaine. En effet, parmi environ 280 millions d’habitants dans tous les Etats-Unis, seulement 6,8 millions parmi eux sont juifs, soit 2% seulement.
    Cela dit, il semble que non seulement dans l’Occident (Europe occidentale) mais même aussi dans l’Orient (Europe orientale) – sous le despotisme du régime communiste de l’ex Union Soviétique – des individus juifs ont réussi à arriver à des succès intellectuels dépassant toute proportion par rapport à leur pourcentage dans la population générale. Cela ressort principalement dans les données des Prix décernés du nom de Vladimir Illich Lénine, dirigeant communiste charismatique à la tête du pouvoir despotique en U.R.S.S.
    des Juifs se sont distingués dans tous les domaines, et leur influence sans comparaison sur le genre humain était significative, en premier lieu Moïse, le Rambam Maimonide (Rabbi Moïse Ben Maimon, qui a gagné le surnom du grand aigle), Ha gaon Rabbi Eliahou de Vilna (Hagra), Sigmund Freud, Karl Marx, Trotski et Albert Einstein. Même Jésus et Spinoza étaient juifs.
    Voici les noms des personnages juifs qui ont été les plus influents. Les noms des Juifs célèbres ont mené depuis toujours « l’équipe internationale des talents » et ont été les vedettes dans chaque domaine possible ; une vérité statistique qui désigne un pourcentage de réussite élevé par rapport à leur nombre minoritaire dans la population Dans le domaine de la littérature : Shay Agnon, Shalom Aleichem, Franz Kafka, Issac Asimov, Hermann Broch, Philip Roth, Saul Below, Marcel Proust, Herman Wouk, Elie Wiesel, Primo Lévi et ce n’est pas le dernier mot. Dans le domaine de la création musicale : Yasha Hefetz, Itzhak Perlman, Wladyslaw Szpilman , Leonard Bernstein, Gustav Mahler, George Gershwin, Félix Mendelssohn-Bartholdy, Daniel Barenboïm, Isaac Stern, Arnold Schأ¶nberg, Arthur Rubinstein et de nombreux autres.
    Il est ainsi possible de désigner des noms de nombreux créateurs juifs dans une grande variété de domaines. Les juifs sont ainsi présents dans :la linguistique (Noam Chomsky), l’anthropologie (Claude Lévi-Strauss), l’éducation (Janusz Korczak Goldschmidt), la médecine (Jonas Salk), la physique (Albert Einstein, Richard Feynman, Niels Bohr), la mise en scène (Woody Allen, Steven Spielberg, David Mamet, Claude Lanzmann). Dans le monde des affaires (Rothschild, Reichmann, George Soros, Ralph Lauren), la psychologie (Sigmund Freud,Victor Frankl , Alfred Adler), la philosophie (Franz Rosenzweig, Karl Popper, Isaiah Berlin, Ludwig Wittgenstein , Emmanuel Lévinas), l’histoire (Bernard Lewis, Théodore Zeldin, Daniel Goldhagen), la diplomatie (Léon Trotski, Benjamin Disraeli), des Premiers Ministres en France (Pierre Mendès-France, Léon Blum), la peinture (Marc Chagall, Amadeo Modigliani, Chaïm Soutine), la dramaturgie (Arthur Miller), l’architecture (Eric Mendelssohn, Oscar Niemeyer), et dans de divers autres domaines.
    A la lumière des noms des personnages juifs connus, voici les propos du dramaturge anglais Peter Ustinov. A une

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