« Le terme soufisme dans l’ordre chronologique »
Dr BEN YAICH MOHAMED
Faculté lettres oujda maroc
1 ) Certains chercheurs ,depuis les preuves dont ils se disposent , tomberaient quelque part dans une telle ou telle confusion .surtout lorsqu’il s’agit de définir des sciences ,les sciences religieuses ou spirituelles en particulier .
Cela survient toujours ,d’une manière remarquable ,lorsqu’on parle du soufisme et ses vraies sources et origines.
Cette confusion provient ,donc, d’après des symptômes et comportements ; même des actions ,assimilables avec quelques pratiques dans les champs spirituelles . cette ressemblance ,par apparence, constituerait d’une façon ou autre un liens communs entre toute l’humanité ; malgré la diversité de leurs sectes et doctrines.
Cette similarité arrive, particulièrement, dans des sentiments qu’on pourrait dire spirituels .or , après une simple recension on trouverait que certaines de ses émotions chatouilleuses ne présentent que des réactions psychiques évolués d’une manière ou autre.
c’est vraiment ,sûr et certain, ce que se produirait lorsqu’il s’agit du sujet soufisme.
Quelques uns croiraient que le soufisme est une sorte de comportement distingué ,plutôt focalisé sur l’austérité ,sévérité ,isolement et culte ;évocation sans arrêt .d’après ce schéma sombre qu’on fait venir dans l’esprit chez certains, on risque de représenter le soufisme comme un dépôt bourré de sobriété et dépouillement totalement sublime ,presque mirageux.ses préjugées ne sont que des conjonctures et faut savoir. Le vrai soufisme est à l’encontre de tous ses chimères présumés et conceptions irréelles. il constitue d’abord une intégration essentielle , initiative, et promotrice dans la vie réelle et mondaine. Il tente de garder la même distance avec ses aspirations et ambitions envers le bon développement et évolution . il sert à se charger de l’énergie pour réaliser un élan enthousiaste et une relance socio-économique ; plutôt ,purement civique ,de haut talon.
Ce que je viens de dire et noter ne constitue pas une simple prétention, par contre , à vrai dire, il n’est que la conséquence de bien lire et comprendre le terme soufisme dans son cadre syntaxique et contexte historique ,rhétorique et philologique.
Ce contexte avec ses amples inspirations ont été puisés depuis la source du cheminement historique , bien documentée et argumentée.
Voila que nous sommes en face des témoins de grands soufis historiens et des grands historiens soit disant soufis d’une façon ou autre ; comme par exemple Ibn khaldoun dans son livre illustré « l’introduction ».
Nous nous bornons pour le moment ,et nous donnons la priorité dans cette affaire à Aboulkassem alkochayri dans sa lettre intitulé « alkochayria »
Celui-là était parmi les premiers qui ont tenté de définir le terme soufisme dans l’ordre chronologique , après avoir épuisé toutes les autres définitions et synonymes du terme ; ainsi que leurs antonymes linguistiques.
Alkochayri avait présenté toutes les éventualités possibles pour définir le terme soufisme .il a adopté rigoureusement l’enquête scientifique, en utilisant la méthode argumentée ,le syllogisme d’une manière ou autre ,comme moyen d’ajustement et de révision. au cours de tout cela ,al kochayri s’est abouti à rejeter toute les définitions éventuelles qui attribuaient le sens du soufisme à certains comportements ou habitudes. L’habit ne fait pas le moine ,du même sens et à mesure de cela , la laine ne fait pas un soufi de bon qualité et mine .donc le soufisme n’est pas une simple piété , détachement et abnégation transcendante .d’autant il faut s’évertuer à trouver le sens vrai du soufisme non séparé ou coupé de ses origines principaux. sinon on pourrait tomber dans la confusion et déviation du sens et du savoir.
2) En fin ,il va arriver jusqu’atteindre le but ; à définir justement le terme soufisme vrai . le sens sera retiré depuis la bonne piste qui n’était que l’histoire en son évolution .le soufisme constituait à l’époque un moyen fatale et optimale pour effectuer la stabilisation et l’équilibre du premier choix ,soit à l’échelon individuel ,soit socio-économique voire politique.
Alkochayri a écrit dans sa fameuse lettre soufi, que je viens de traduire modestement ,en essayant de vous rapprocher du sens: « savez-vous (les savants) (que dieu vous bénisse ) que les musulmans après la disparition du messager(sidna MOHAMMAD ,salut soit sur lui),leurs braves et nobles ne se nommaient que par des compagnons du prophète ,après quoi, la période traversée ,ceux qui étaient en compagnie de cette génération on les a renommé suivants , époque épuisée ils ont parvenu à surnommer leurs compagnons particuliers par les suivants des suivants .à ce point là, on décida de réviser cette séquence qui était répétés d’une manière barbante et ennuyeuse ,mal régalées et difficile à digérer. devant cela on a fait recours pour chercher un terme convenable et stable ,plutôt significative et bien dégustée ,cependant il doit correspondre à la situation dont ils se disposent les vrais soufi .cette situation n’était que la probité, bonté, conscience , savoir ,piété ,fraternité ,expansion vers l’éternité ,sympathie ,bon humeur ,vigilance sublime et sensible de haute qualité. ».voila en fin ce que signifie le terme soufisme.il constituait un mouvement purement spirituel comme une sorte d’opposition raffinée et douce envers la situation morbide qui venu de flotter soudain sur le champ de la société musulmane et son comportement. Le soufisme était donc sous forme d’une réaction lumineuse et affective, capable de changer la société doucement et pratiquement. Ce changement de principe ne provient que de notre intérieur et ne se produit que dans le même berceau .son allumage n’est rien de plus que l’évocation consécutive de dieu(dikr) .la compagnie dans ce cas y compte toujours pour rassurer la persistance et la persévérance afin de garantir sa bougie bien éclairé, inépuisable et utile non nuisible ou détestable…
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