Le voisin Nord maliena les jetons suite au Coup d’État propre au Mali
Il n’y a pas de doute, les responsables algériens ont perdu leur paisible sommeil suite au renversement du régime malien et c’est pourquoi ils ont fermement condamné ce Coup d’État propre, rejetant tout changement anticonstitutionnel de gouvernement au Mali.
Pour rappel, les autorités algériennes avaient condamné le Coup d’État propre mené par une grande partie de l’armée malienne contre Ibrahim Boubacar Keita. Mais, au-delà de cet attachement hypocrite à la voie constitutionnelle, le voisin du Nord malien est le principal instigateur de la situation brinquebalante qui a longuement perduré dans un Mali si fragile.
Les troubles dans cette profondeur stratégique de l’Algérie, qu’est le Mali, notamment sa région Nord, connu pour sa richesse en réserves gazières, pétrolières et en minerais très recherchés, sont menés, en sous main, par les responsables algériens pour s’accaparer ses richesses naturelles maliennes et asservir le peuple malien et, au-delà, les autres pays de la bande Sahélo-Saharienne et de l’Afrique de l’Ouest.
C’est pourquoi, les groupes armés, particulièrement jihadistes, dont les chefs ne sont que des algériens et des polisariens, écument le Nord du Mali ainsi que les autres pays de la zone Sahélo-Saharienne.
Par ailleurs, une délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l‘Ouest (CEDEAO), conduite par l’ex-Président nigérian, Goodluck Jonathan, est arrivée, le 22 août 2020, à Bamako, où elle a pris acte, le 23 août 2020, de la volonté de l’ex-Président malien, Ibrahim Boubakar Keita, en personne, de ne plus revenir aux affaires en raison de sa santé précaire. Ce à quoi, les membres de la délégation ont demandé aux militaires maliens de le libérer afin qu’il puisse se rendre à son domicile de Bamako et, s’il le souhaite, de voyager pour des soins. Ce à quoi, les actuels détenteurs du pouvoir au Mali ont donné leur accord à leurs interlocuteurs de la CEDEAO.
De plus, les nouveaux détenteurs du pouvoir au Mali, ont indiqué aux membres de la CEDEAO qu’un organe de transition présidé par un militaire, qui sera en même temps Chef de l’État, ainsi qu’un gouvernement, composé en majorité de militaires, sera mis en place pour une période transitoire de trois ans.
Quelle belle raclée infligée par les nouveaux détenteurs du pouvoir au Mali aux responsables algériens. Une honte dans toute son horreur que les autorités algériennes, gangrenées par la corruption, pourront égrenées allègrementdans les forums internationaux.
Farid Mnebhi.
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