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Bouillabaisse polisarienne aux ingrédients algériens

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Il est devenu exaspérant d’entendre des eurodéputés de la mouvance radicale obéissant à l’agenda des responsables algériens et ayant pour unique objectif que celui de semer le doute sur la gouvernance des instruments de coopération liant le Maroc à l’Union Européenne.

Que ces gougnafiers européens sachent, une fois pour toute, que la population des provinces sahariennes marocaines est fortement impliquée dans le processus de développement et bénéficie totalement des ressources naturelles de la région. Sur ce point, il ne peut y avoir ni contestation ni ambiguïté et ce, grâce aux garanties bien établies dans le cadre des Accords entre le Maroc et l’Union Européenne, notamment celui adopté le 04 mars 2019 et relatif à l’Accord de Pêche durable Union Européenne-Maroc.

S’agissant de la position officielle de l’Union Européenne sur le dossier du Sahara marocain, il est utile de préciser que celle-ci s’aligne sur les Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies contrairement à l’obsession maladive des autorités algériennes autour des ressources naturelles des Provinces du Sud marocain et aux allégations mensongères sur les Droits de l’Homme.

Une obsession devenue sujet favori de la machine diplomatique et de la désinformation algérienne qui ne trouve preneur qu’auprès d’une certaine presse créée par le régime algérien et ses satellites tel ce fumeux site « Afrique Asie » qui vient de publier un entretien fleuve de l’Ambassadeur algérien à Bruxelles Amar Belani dans lequel il s’en donne à cœur joie pour dénigrer le Maroc au fil des lignes de sa prose aux relents nauséabonds.

La sortie bruyante de cet orfèvre linguiste s’explique par la pression exercée sur son pays pour son implication avérée dans un large trafic d’aides humanitaires européennes destinées aux séquestrés sahraouis marocains de Tindouf, dont une partie, d’un montant de 5%, est versée au fisc algérien et l’autre partie tombe entre les mains de brigands polisariens qui écument le désert pour le vol et la rapine.

Quant à la sinistre réputation du tortionnaire polisarien, le très connu Brahim Ghali, elle a été fortement signalée par des ONG’s de défense des Droits de l’Homme, notamment sur ses pratiques esclavagistes, sa répression dans le plus grand secret orchestrée par sa milice et le service de renseignement algérien.

Il est également à souligner que le polisario et certaines personnalités algériennes, s’adonnent au trafic de drogues et d’armements dans la région du Sahel et à destination de l’Europe pour pouvoir s’enrichir et vivre fastueusement avec leurs familles dans le luxe.

Il convient de relever la collusion avérée du polisario avec le terrorisme islamiste en rappelant qu’Adnan Abu Walid Al-Sahrawi, l’un des membres fondateurs du groupe de l’Etat Islamique du Grand Sahara, lié à Daech, est né et a grandi à Tindouf.

Au final, la longue litanie du diplomate algérien fait partie de tout une bastringue orchestrée par le régime de son pays en Europe à travers de fausses ONG’s, des sites internet à la pelle, des blogs, du lobbying toxique et autres pratiques peu orthodoxes, pour nourrir l’illusion d’un conflit que l’Algérie a créé de toutes pièces, alors que le Maroc, serein dans ses démarches, confiant en ses institutions et ses choix démocratiques restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps, fort de l’unanimité nationale inébranlable autour de cette cause sacrée et du soutien indéfectible de la communauté internationale.

Le polisario et sa marraine algérienne viennent de s’offrir une belle bouillabaisse qui rappellera aux responsables algériens le temps de la colonisation française, encore faudrait-il qu’elle soit aussi délicieuse que celle des colons français.

Bientôt les responsables algériens pourront inscrire la bouillabaisse comme plat national et au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO comme le souhaitentles autorités algériennes pour le couscous et la harira, deux plats typiquementmarocains, eux qui ne sont que des descendantsillégitimes de l’Empire Ottoman.

Farid Mnebhi.

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