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Les responsables algériens engagent une danse avec le diable

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Farid Mnebhi.

Les responsables algériens, en raison de nombreuses erreurs commises depuis l’indépendance dans leur pays, viennent de tomber du haut de leur esplanade d’où ils se permettaient, avec arrogance, de vouloir diriger le Monde en raison de leur rente pharaonique pétrolière.

Aujourd’hui, nul n’est en droit de prétendre le contraire, avec une chute vertigineuse du prix du baril de pétrole et sans aucune production agricole, d’élevage ovins, bovins, caprins ou de volailles, les responsables algériens se trouvent dénudés et dans l’incapacité la plus absolue de nourrir leur peuple.

A cela, il convient, à juste titre, d’affirmer que l’Algérie est touchée de plein fouet par le Coronavirus (COVID-19) en raison de sa propagation extrêmement rapide par un manque flagrant d’information et de moyens de santé pour y faire face, malgré les bonnes paroles de ses dirigeants.

Un virus qui touche toutes les Wilayas algériennes et la situation épidémiologique est mise en sourdine par les responsables algériens afin d’éviter une révolution populaire contre eux et ce, pour manquement grave à la situation sanitaire de leur pays. Une crise sanitaire qui touche également les militaires algériens.

Mais voilà, personne, ne s’attendait à ce que l’Algérie, toujours présentée, dans les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), comme le pays le mieux doté en médecins du continent africain devant l’Afrique du Sud, ait recours à l’importation de personnel de santé.

Puisant à fond la caisse sur ses faibles ressources, dans une période où elle cherche à réduire de 50% son budget annuel, Alger est dans l’obligation de payer au prix fort les 890 médecins et toute l’armadad’infirmiers cubains ; près de 72 000 Euros par tête de pipe. Un vrai Business ! Et le moins que l’on puisse dire est que, tant dans le montant astronomique à débourser que par les spécialités médicales, cette convention entre Alger et La Havane étonne le commun des mortels. Aucun virologues et infectiologues ne sont présents comme l’exige la pandémie de la COVID-19. On ne retrouve que des ophtalmologues, des gynécologues, des pédiatres, des urologues et des oncologues, le tout pour un montant de plus de 64 millions d’Euros. Du jamais vu !

Mieux, les responsables algériens doivent assurer et garantir aux Cubains le logement avec toutes les commodités, ainsi que la prise en charge des services nécessaires à savoir meubles, électroménagers, ustensiles de cuisine, linge de maison, eau, électricité, gaz, téléphone, climatisation et/ou chauffage, ordinateur, service internet, le transport du personnel au lieu du travail, assurer et garantir la sécurité des médecins et techniciens de santé cubains mais aussi la présence de traducteurs en langue espagnole dans les établissements hospitaliers d’ophtalmologie.

On peut donc s’interroger sur l’opportunité d’une forte présence de médecins étrangers, notamment cubains, en Algérie qui a fait naître un sentiment d’injustice au sein des médecins algériens, dont plus de 15000 médecins d’entre eux ont quitté l’Algérie et que nombreux spécialistes sont en liste d’attente cette année 2020.

Il est certain que, si ces importations de personnel de santé ou d’ouvriers sont payés via un troc contre du pétrole, force est de constater qu’il s’agit d’un manque à gagner en devises. Les dirigeants algériens ne réalisent toujours pas que la manne financière qu’ils pensaient interminable s’est réduite comme peau de chagrin avec des réserves de change qui sont passées de près de 200 milliards de dollars en 2014 à moins de 50 milliards aujourd’hui et ce, alors que les crises successives de toutes sortes ont mené le pays dans une situation financière intenable.

Avant les médecins cubains, alors même que plus de 30% des jeunes algériens de moins de 30 ans ne parvenaient pas à trouver du travail, l’Algérie recourait aux ouvriers chinois pour construire sa Grande Mosquée, ses autoroutes, ses barrages hydrauliques, ses hôtels et ses logements sociaux.

Sur ce, il est utile de noter que, malgré la fermeture des Mosquées pour endiguer la propagation de la COVID-19 en Algérie, des citoyens se sont permis d’organiser des prières collectives dans les rues de plusieurs villes. Ces intégristes salafistes, comme on peut le voir dans certaines vidéos, ne respectent même pas les gestes barrières durant leur prière organisée dans une ruelle et il n’est donc point étonnant que les responsables et les bidasses algériens fassent tout pour encourager les islamistes intégristes dans leur lutte contre la démocratie et modernité.

Pour ce qui est des Jeux Méditerranéens, prévus à Oran du 29 juillet au 05 juillet 2021, dont le coût de construction s’élève à 600 millions de dollars américains, ils seront à revoir en urgence tout comme le projet de la Grande Mosquée d‘Alger.

Il est fortement conseillé aux délurés du pouvoir algérien et à ses générauxsortis d’une boite de « Bonux » de poursuivre inlassablement son sport national à savoir le « hitisme » qui lui sied à merveille surtout en cette période où l’Algérie chute inexorablement vers un chaos total.

Sur ce j’invite les lecteurs à visionner sur youtube la vidéo titrée « des artistes chantent en ligne pour la libération des prisonniers du Hirak ».

Les responsables et les galonnés algériens peuvent, au final, danser en toute joie avec Mephisto.

Farid Mnebhi.

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