Quelques hauts faits d’armes d’Ahmed Gaïd Salah !
Il est une certitude, celle que l’attaque meurtrière du site gazier d’In Amenas du 16 janvier 1993, Sud algérien, fit près de 40 morts parmi les employés étrangers et 29 pseudo-jihadistes algériens suite à l’intervention meurtrière de l’armée algérienne, alors sous le commandement de son Chef d’Etat-Major, sieur Ahmed Gaïd Salah, tout fraichement nommé à ce poste. Quant aux 600 otages algériens ils ont été récupérés en vie par l’armée algérienne. C’est dire le degré de complicité entre les clowns terroristes et l’armée algérienne.
Cette réponse brutale de l’armée algérienne interroge sur sa capacité à disposer d’une force contre-terroriste, comme le G.I.G.N., le R.A.I.D. ou, tout simplement le G.I.G.R. (Groupement Intervention de la Gendarmerie Royale marocaine), capable d’agir dans un milieu très contraignant pour libérer des otages.
Une interrogation pas prête à être levée du fait que les pseudo-terroristes étaient commandés par Mokhtar Belmokhtar, dit le Borgne, le Contrebandier d’où son sobriquet « Mister Marlboro ».
Mokhtar Belmokhtar, Chef du groupe soi-disant terroriste « les Signataires du Sang », a attaqué ce complexe gazier sur ordre de ses Chefs à Alger en représailles à l’intervention militaire française au Mali.
Cette attaque, n’en déplaise à Gaïd Salah, Chef d’Etat-Major algérien, a démontré à la face du monde la fragilité de l’armée algérienne, premier acheteur d’armes en Afrique et 25ème plus grand budget défense à l’échelle mondiale.
Une supériorité démentie par une poignée de pseudo terroristes qui a traversé, avec la complicité des militaires algériens, la Libye, pour se glisser en Algérie et procéder à l’une des plus sanglantes prises d’otages.
N’est-il pas vrai que les attaques réalisées par l’Etat islamique dans le Grand Sahara (E.I.G.S.), autre filiale de DAESH originellement implantée au Mali, sont dorénavant revendiquées par l’ISWAP. Ce fut notamment le cas de celle menée à Ménaka, en avril 2019, contre des miliciens supplétifs des autorités maliennes. Il y a des liens entre les deux filiales.
L’E.I.G.S. est dirigé par Adnane Abou Walid Al Sahraoui, né à Laâyoune au Sahara marocain en 1973 et petit-fils d’un chef sahraoui. Issu d’une famille aisée, le jeune Al Sahraoui sera déplacé avec sa famille dans un camp de réfugiés du polisario en Algérie.
Il y rejoint alors le mouvement terroriste du polisario avant d’intégrer le Mouvement pour l’Unité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (M.U.J.A.O.) qui fusionnera avec Al Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar.
Prêtant allégeance à DAESH en 2015, Walid Al Sahraoui et son groupe l’E.I.G.S., composé d’anciens du M.U.J.A.O. se distingue par l’étendue géographique de son activité, qui s’étale le long de la frontière entre le Mali et l’Ouest du Niger ainsi que sur le long de la frontière entre le Burkina Faso et le Niger.
S’agissant du 3ème larron, il s’agit d’Iyad Ag Ghali, un terroriste à la solde des gradés algériens. Très actif du Centre au Nord du Mali, il est au courant de ce qui s’y déroule telle une pieuvre, du banditisme, à l’insécurité et aux activités terroristes.
Aujourd’hui, Iyad Ag Ghali bénéficierait d’une protection des Services algériens pour services rendus et résiderait avec sa famille à Tinzaouten, ville algérienne située à la frontière avec le Mali tout en restant actif à l’extrême Nord du Mali, dans la région de Kidal. Quant à son épouse, elle résiderait pour sa part à Tamanrasset en territoire algérien.
Enfin, et il faut bien parler du cas Abdelhak Layada, fondateur et Chef du Groupe Islamique Armé (G.I.A.) qui le 29 septembre 1993 sera officiellement remis par le Maroc à Khaled Nezzar au poste frontière terrestre algéro-marocain de Zouj Bghal. En Algérie, il sera jugé et condamné à mort puis rapidement gracié.
Il vit aujourd’hui libre dans son immense villa, ou mieux son château, située à Baraki, dans une banlieue d’Alger, que l’ex émir terroriste, le plus sanguinaire des années 90, a bâti grâce à l’argent amassé par son business de la vente des matériaux de construction et où il se pavane grassement.
Lui, minable tôlier en 1993, d’où lui est venue cette imposante fortune ? Très simple à répondre ! Il est vrai que les rapports d’Abdelhak Layada avec les Généraux Khaled Nezzar et Brahim Fodil Chérif sont très étroits au point où ils appartiennent tous trois à la même catégorie à savoir des criminels en uniforme pour les uns et déguisés en Kamis pour les autres.
Sa dernière sortie médiatique tonitruante d’un arlequin terroriste qui revendique ses actes criminels démontre, une fois de plus, la manipulation orchestrée par les hauts responsables algériens qui se servent des Islamistes en tant qu’épouvantail qu’ils agitent pour faire peur aux forces démocratiques.
Autre certitude, la présence de Layada en août 2017 à l’enterrement du Général Smain Lamari. Connaissez-vous des victimes qui pleurnichent leur bourreau ? Un phénomène qui n’a lieu qu’en Algérie !
Et, cerise sur le gâteau ! Le jour où un ancien Wali délégué de Baraki tente de récupérer un terrain, considérant qu’il s’agissait d’un bien public confisqué, de hauts responsables du DRS sont intervenus pour protéger les droits et intérêts de Layada. Depuis ce temps-là, l’ex Chef de Daïra mendie, quémande, supplie et cherche désespérément à nourrir ses enfants. Pauvre de lui !
Une chose est acquise, les dirigeants algériens, Ahmed Gaïd Salah en tête, ont toujours encouragé le terrorisme au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Ghana, Nigeria, au Bénin, au Togo, en Libye, en Tunisie, en Mauritanie et au Maroc pour asseoir leurs mains mise sur ces pays.
J’oubliai ! l’unique fait d’armes de ce pavaneur costardé en militaire, est celui d’avoir assisté et de loin, s’il vous plait, à un exercice militaire à balles réelles proche de la frontière marocaine. C’est vous dire toute l’estime qu’a le Général Ahmed Gaïd Salah, l’ignare, au sein de l’armée et du peuple algérien !
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