France/Algérie : La prise d’otages D’ain Amenas refait surface
Il était impossible que les familles des victimes de la prise d’otages d’Ain Amenas se taisent après une telle boucherie perpétrée par les forces spéciales algériennes pour protéger un site gazier stratégique.
Pour rappel, ce site avait été investi très facilement, le 16 janvier 2013, par près de 40 terroristes appartenant au groupe des » Signataires du sang » dirigé par l’algérien Mokhtar Belmokhtar, dit le Borgne ou Mister Marlboro.
Un triste personnage, proche des Services algériens, qui a pignon sur les chemins du désert algérien, et connu pour ses multiples attaques contre des cibles occidentales, dans les camps des séquestrés marocains sahraouis à Tindouf, au Mali, au Tchad, en Libye, en Tunisie et dernièrement au Burkina Faso.
Malheureusement, les forces spéciales algériennes, incompétentes dans une gestion de prise d’otages, ont opté, sur ordre des plus hautes autorités algériennes pour le carnage afin de protéger le site gazier, faisant fi à des procédures de négociations comme dans tous les pays démocratiques respectueux des vies humaines.
Lors de cette attaque, 37 ressortissants étrangers ont été lâchement tués, dont nombre d’entre eux par les forces spéciales algériennes, dont le Français Yann Desjeux, qui ont usité des grands moyens militaires aériens.
C’est pourquoi, face à ce massacre d’innocents, la famille de Yann Desjeux a t’elle décidé de porter plainte pour homicide involontaire et graves défaillances dans la sécurité du site gazier d’Ain Amenas ; une plainte qui touche la Sonatrach, BP et d’autres sociétés qui exploitaient ce site gazier.
Un crime abominable perpétré à l’encontre de Yann Desjeux, et des autres otages tués, qui a conduit la soeur du ressortissant français tué, Marie-Claude Desjeux à déposer sa plainte, en novembre 2015, permettant l’ouverture d’une enquête officielle par le parquet de Paris.
La famille Desjeux, suite aux témoignages qu’elle a pu recueillir, est certaine que Yann Desjeux a été assassiné, non pas par les terroristes, mais par l’armée algérienne lors de l’assaut, car elle a refusé de négocier.
Aujourd’hui, il est temps pour les autorités alégriennes de réparer leur erreur en présentant leurs excuses à la Famille Desjeux, mais aussi à celles aussi des autres victimes japonaises, britanniques et américaines.
Farid Mnebhi.
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