Cinglant camouflet du Japon aux dirigeants algéro-polisariens
Plus d’un semestre d’écoulé pour l’année 2014 et les résultats de la diplomatie algérienne sont des plus catastrophiques.
Le dernier revers enregistré par l’Algérie et le polisario leur a été infligé publiquement par le Japon. Excusez du peu !
En effet, dans son dernier rapport relatif à la question du terrorisme dans le monde, l’Agence Japonaise de Renseignement qualifie nommément Tindouf de zone dangereuse et de lieu de fréquents kidnappings.
Il est également mis en exergue dans ce rapport de 2014 les multiples activités terroristes d’AQMI et autres groupes jihadistes locaux qui sévissent dans la région sahélo-saharienne tout en confirmant que les camps des séquestrés marocains sahraouis de Tindouf ont été le théâtre de multiples enlèvements de ressortissants étrangers.
Il est à noter que l’Agence Japonaise de Renseignement est une institution gouvernementale sous tutelle du Ministère de la Justice qui a pour mission fondamentale d’assurer la sécurité du Japon sur les plans intérieur et extérieur.
Suite à la publication de ce rapport, le Ministère nippon de la Défense a pris la décision de renforcer sa présence en Afrique en positionnant de nombreux agents de renseignements dans plusieurs pays africains, notamment en Algérie, à Djibouti, au Nigéria, au Kenya, en Ethiopie et en Afrique du Sud.
Ce rédéploiement sécuritaire japonais constitue la réponse logique à la crise des otages de janvier 2012 à In-Amenas en Algérie au cours de laquelle de nombreux citoyens japonais ont été tués.
A observer que la mouture 2013 du rapport présentait déjà la région du Sahel comme une zone très dangereuse et mettait en lumière les liens entre le polisario et Al Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA) et AQMI.
Ainsi donc, en rendant public l’édition 2014 du rapport sur le terrorisme «Kokusai Terrorismu Youran 2014», l’Agence Japonaise de Renseignement attire, une nouvelle fois, l’attention du peuple nippon sur les liens existant entre le Polisario et AQMI et l’informe que l’organisation polisarienne, soutenue et armée par l’Algérie et dont le Q.G se trouve à Tindouf, en territoire algérien, a été incluse dans la liste des 42 organisations terroristes au même titre que celles qui sillonnent librement l’Algérie comme Ansar Eddin, Shabab en Somalie, Giaysh Tahrir au Soudan et le Mouvement pour l’Unité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO).
Avec la publication de ce rapport, que les médias algériens et pro-polisariens ont passé sous silence, la communauté internationale constate à nouveau que le polisario est bel et bien une organisation terroriste soutenue par l’Algérie et qui bénéficie de soutiens de certains pays encore enfumés par les relents nauséabonds de la guerre froide.
Ce rapport a aussi l’avantage de mettre en porte-à-faux l’ancien Premier Ministre japonais, Yukio Hatoyama, qui avait appelé récemment le gouvernement de son pays et je le cite : «à soutenir fermement les efforts de l’Organisation des Nations-Unies au Sahara occidental, demandant la mise en œuvre rapide d’un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui».
En conclusion, le gouvernement japonais vient, par ce document important, de classifier sans détour, le polisario comme organisation terroriste ayant des objectifs subversifs et, par conséquent, d’infliger un revers sérieux aux stratèges algéro-polisariens ; un revers si cinglant que leurs moyens de désinformation se sont inscrits aux abonnés absents. Une véritable honte diplomatique à l’internationale. On ne peut faire mieux !
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