La mission n’était pas de tout repos, mais comme dans bien des cas, les responsables marocains se sont acquittés de leurs tâches et ont prouvé qu’ils n’ont rien à envier à leurs homologues occidentaux. Dès la découverte des cadres des 4 plaisanciers français dans la matinée du mardi 13 novembre sur la plage de Saidia, station balnéaire située à proximité de la frontière algérienne, les autorités locales ont entrepris toutes les mesures nécessaires. En effet, le parquet de Berkane, les commandements régionaux de la gendarmerie royale et de la protection civile, les autorités locales et médicales se sont mobilisés pour déterminer les circonstances de ce drame et identifier les victimes, morts suite au naufrage de leur voilier catamaran qui battait pavillon français- le LOVE LOVE- Toute une équipe de la gendarerie royale conduite par le colonel, commandant de la région s’est rendue à Saidia ou elle a dressé l’état des lieux et mené des investigations judiciaires.

A l’hôpital EDDARAK de Berkane, le médecin légiste, le docteur Jamal Oujidi a passé près de 8 heures pour effectuer l’autopsie des cadavers, des analyses toxicologiques et des prélèvements d’ADN. Le lendemain, les 4 cadavres ont été transférés à la morgue de l’hôpital Al Farabi d’Oujda ou s’est rendue une délégation des ayant droits des victimes  don’t la femme d’une victime et le consul honoraire Oujda. Cette délégation était conduite par le consul général de Fès qui a pris en charge les frais du séjour de cette délégation. Mohammed M’hidia, wali de la région de l’oriental qui a drainé dans son sillage autorités locales civiles, policières et militaires y était aussi. Le wali et ses collaborateurs ont accopagné la délégation française à Saidia pour voir de visu le catamaran toujours retourné Ainsi, les proches ont reconnu leurs morts et on a pu les identifier. Alain Khelifa, le couple Jean Pierre et MARCELINE Maury. Quant au skippeur Bernard, porté disparu, les recherches se pouesuivent à ce jour. Les démarches de rapatrillement des dépouilles sont en cours d’exécution, apprend de sources proches du drame A signaler que, selon nos sources, le voilier qui allait effectuer un long périple pour se rendre aux Iles caraibes via le Brésil, était contraint de faire escale à Gibraltar pour réparer une voile endommagée. Malencontreusement les mauvaises conditions météorologiques en ont décidé autrement. Le voilier  qui présentait des défaillances ,  a fait naufrage au large de Saidia., explique-t-on.