Qui veut nuire aux relations maroco-espagnoles ?
Ces derniers temps, on assiste à un retour en force du
nationalisme-chauvinisme en Espagne. Ce phénomène est largement
facilité par la crise économique et sociale qui frappe de plein
fouet ce pays.
Face à cette situation le responsable, comme de coutume, est tout
désigné. C’est la faute des étrangers, ils sont responsables de
tous leurs maux.
C’est pourquoi, il n’est pas surprenant que l’ultra droite
espagnol, à des fins de propagande électorale, mobilise sa machine
de propagande pour porter de graves accusations contre son voisin, Le
Maroc, et ses ressortissants installés depuis des décennies dans ce
pays.
Même le service de renseignement espagnol, le CNI, est mis à
contribution dans cette opération pré-électoraliste à relent
franquiste.
En effet, il semblerait que le gouvernement espagnol soit induit en
erreur par ses services de renseignements, notamment le CNI. Ce
dernier impute au Maroc tous les maux économiques, sociaux,
sécuritaires et l’accuse d’instrumentaliser les marocains
binationaux ou résidant légalement en Espagne à des fins occultes
et déstabilisatrices.
En faisant relayer ces accusations par certains médias connus pour
leur haine viscérale envers le Maroc et sa communauté installée
dans ce pays, il est devenu clair que certaines parties espagnoles
tentent de justifier leurs problèmes internes en montrant du doigt
l’ennemi extérieur et sa supposée 5ème colonne.
Que Madrid se rassure, le Maroc et son peuple ne recherche avec
Madrid que des relations bâties sur la confiance et le respect
mutuels. L’avenir du peuple du peuple espagnol et marocain est
tributaire de ce type de relations.
Si l’Espagne a des problèmes économiques, elle doit s’en
prendre à elle-même, et non accuser la population étrangère,
notamment marocaine, qui réside dans sur son sol pour justifier ses
problèmes socio-économiques. C’est trop court comme
argumentaire.
Pour ce qui concerne la pratique de la religion islamique en Espagne,
il est évident et légitime que Rabat s’intéresse à ses
expatriés afin qu’ils puissent pratiquer leur culte en toute
liberté, quiétude et conformité avec les lois du pays et apprendre
la langue arabe, les us et coutumes et l’histoire marocains à leurs
enfants. L’Espagne en fait de même via ses centres culturels qui
pullulent à travers le monde.
De Plus, l’Espagne, qui sollicite du Maroc un partenariat
stratégique, sur les plans économique, social, politique, militaire
et sécuritaire, doit comprendre que celui-ci ne pourra se faire si le
Maroc est relégué en faire-valoir à leur service. Il se fera
d’égal à égal ou pas. Libre à elle de choisir. Le Maroc à
d’autres partenaires et ne sera jamais à la botte des fachos
espagnols à relent franquiste.
Ensuite, pour démontrer la bassesse de ces parties hostiles au
Maroc, il a été rapporté dernièrement par certains quotidiens,
dont on sait pour qui ils roulent, que le Maroc aurait demandé le
partage des recettes générées par le site touristique de
l’Alhambra sis à Grenade en Andalousie.
D’ailleurs, le portail, guiguinbali, qui citait à son tour le
quotidien numérique Nador City, qui a diffusé cette bourde, a
présenté ses excuses aux lecteurs.
Pour nos lecteurs, je précise que le Maroc aurait proposé de mettre
à la disposition du Gouvernement autonome d’Andalousie une équipe
d’architectes spécialises en arts andalou et mauresque pour la
restauration du site de l’Alhambra.
Pour conclure mon propos, le peuple espagnol doit savoir que tous ses
maux sont la conséquence d’une mauvaise gouvernance interne, et non
pas celle d’un pays voisin qui souhaite construire des relations de
bon voisinage pour le bien-être des peuples espagnol et marocains. Il
ne doit pas tomber dans le piège tendu par certaines parties du fait
de la proximité des élections législatives anticipées qui se
dérouleront en Espagne en novembre 2011.
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