Enfin, tous ou presque tous les régimes arabes dictatoriaux et totalitaires sont tombés, les uns après les autres, comme des châteaux de cartes, puisque d’autres sont en train de l’être, et ce, grâce aux actions de rébellion des jeunes de la région, lesquels ne demandent ni gloire ni célèbrité, sauf Med El Bouzizi Allah yrahmou, le flambeau du printemps arabe, ou encore Julian Assange, l’auteur de Wikileaks, et Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook,  lesquels méritent que des statues soient érigées à leurs effigies, dans les capitales où les révolutions ont triomphé.

Théoriquement, tout le monde cherche à se faciliter la vie; encore faut-il protester chaque fois que le quotidien devient opprimant et insupportable

Or, pourquoi est-ce que l’on continue de manifester même après l’abolition des régimes tant stigmatisés? Telle est la question qui revient comme un leitmotiv. La réponse y est simple, claire et nette mais difficile à adopter.

Théoriquement, tout le monde cherche à se faciliter la vie; encore faut-il protester chaque fois que le quotidien devient opprimant et insupportable.

Ce que veulent les manifestants donc, c’est la  » DEMOCRATIE  » sûrement, mais pas n’importe laquelle: une démocratie à l’européenne ou rien. Ils sont formels et catégoriques. Peut-être ne savent-ils pas le dire explicitement, mais il faut savoir le découvrir en arrière-plan des mots et des actes; c’est la revendication centrale qui apparaît en filigrane: La liberté d’expression, d’opinion, de réunion, … Un dirigeant qui règne sans gouverner, mais qui garantit les libertés fondamentales. Une justice indépendante dont les magistras, élus par le peuple, sont en mesure de réparer les injustices et de traiter les gens sur un même pied d’égalité. Une brigade de police -incorruptible- capable, dans le cadre de « MINE AYNA LAKA HADA », d’arrêter les trafiquants et les voleurs et de confisquer leur argent et biens amassés en fraude.

Encore une fois, il faut comprendre que le processus démocratique occidental n’est pas venu du néant; c’est un produit du siècle des Lumières, une expérience infaillible qui convient à tous les temps et à tous les lieux, dont se sont inspirés même les Etats Unis et sans lequel les pays arabes ne sortiront jamais de cette situation inextricable

Tandis que les autorités transitoires « cherchent midi à quatorze heures » en se penchant sur des altérnatives vouées d’avance à l’échec.

Encore une fois, il faut comprendre que le processus démocratique occidental n’est pas venu du néant; c’est un produit du siècle des Lumières, une expérience infaillible qui convient à tous les temps et à tous les lieux, dont se sont inspirés même les Etats Unis et sans lequel les pays arabes ne sortiront jamais de cette situation inextricable.

Sinon, comment expliquer ce flux migratoire vers l’Europe, qui ne cesse de s’amplifier?