Le FIRO anticipe l’entrée des PME en bourse
Le tissu économique de la région de l’oriental, nonobstant les considérables opportunités dont regorge la région, encore prédominé par l’informel, sans confiance ni visibilité, se distingue par une manifeste réticence à l’investissement comme en témoigne le gel des dépots bancaires et les dépôts non déclarés qui se chiffrent à des dizaines de milliards de dirhams. Au fait, les opérateurs économiques de la région dont certains croient toujours à l’état providence, redoutent, à tort, le fardeau fiscal et refusent ainsi de s’inscrire dans la logique de la tranparence et de la mise à niveau de leurs entreprises.
Toutefois, ces contrintes, entre autres, n’ont pas ébranlé la ferme volonté de Abdelkarim Mahdi, directeur général de FIROGEST , société chargée de la gestion du Fonds d’Investissement de l’Oriental -FIRO – qui a su donner de la substance à ce fonds. En effet, les 2 expériences qu’a réussies le FIRO avec MICROCHOIX et MONLAIT présentées lors de l’escale de la bourses de Casablanca à Oujda le jeudi 27 mai 2012 devant d’acteurs économiques de la région et des institutionnels, sont tout simplement une succès story.
Cette réussite, comme l’a expliqué A. Mahdi, est à attribuer à la caractéristique généraliste du fonds puiqu’il touche tous les secteurs et qu’il fait à la fois et le capital risque ( création d’entreprises) et le capital développement ( il finance les entreprises existantes en tant qu’actionnaire).
Par ailleurs, le FIRO qui ne finance que les projets de développement, a permis à MICROCHOIX et MONLAIT d’accroître leurs fonds qui sont passés respectivement de 6 à 28 MDH et de 4 à 20 MDH et de changer leur forme juridique S.A.R.L en S.A. Autres apports d’ordre organisationnel et stratégique plus importants permettent aux associés de gagner en positionnement, en notoriété, en transparence grâce à des mesures d’accompagnement et une communication financière tenue de manière régulière vis-à-vis de la communauté financière et des actionnaires.
En clair, il est évident que le FIRO prépare ses associés, actuels et d’avenir, comme le prévoit le pacte signé avec les PME de la région, à la cotation en bourse.
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