Nouveau statut des agents d’autorité : goût d’inachevé
Le nouveau statut des agents d’autorité qui a fait l’objet d’une longue gestation, a fait aussi couler beaucoup d’encre et soulever de vives controverses. Avant sa promulgation, le statut projet comportait une importante augmentation des salaires des agents d’autorité toutes catégories confondues avec un effet rétroactif au 01/01/07.
Mais quelle ne fut grande la surprise pour ne pas dire la déception de certains commis d’état bénéficiaires de voir cette valorisation de leur statut réduite au minimum et vivement critiquée par certains journaux. Au fait, la date d’effet, soulignent des sources bien informées, est passée du 01/01/07 au 31/07/08, soit une réduction de 18 mois et les augmentations initialement prévues ont été revues à la baisse. Par ailleurs, précisent nos sources, le nouveau statut ne concerne, contrairement à ce qu’ont rapporté certains organes de presse, que les indemnités de sujétion, de responsabilité et les indemnités spéciale et complémentaire. Et d’ajouter ; habillement, risques, logement et heures supplémentaires ne font pas l’objet d’indemnisation comme rapporté. Il n’est pas question de nouvelles indemnités mais tout simplement d’une amélioration relative de certaines d’entre elles, apprend-on.
A tenir compte des lourdes responsabilités qu’assument ces commis d’état et leur mobilisation permanente de jour et de nuit durant tous les jours de semaine, cette valorisation tant attendue, n’est, selon nos interlocuteurs, que réhabilitation d’une injustice envers ce corps.
Mais pour plus d’équité, il importe de la généraliser à tous les fonctionnaires pour améliorer leur pouvoir d’achat : et plus particulièrement à ceux du bas de l’échelle, tels les chioukhs et les mokkadams, qui végètent et s’usent sous l’effet de la flambée continue des prix de produits et de services.
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